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Liberté et bonheur absolus – notre véritable essence

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Dhyânas 5-8

Du subconscient, nous passons au supraconscient. La supraconscience correspond au monde Sans Forme ou au monde Causal. Le monde Causal Supérieur se compose de quatre niveaux, ou quatre États de Vide:

1. l’état de l’Espace Infini dans lequel nous expérimentons l’expansion sans limite de la conscience. Cinquième dhyâna.

2. L’état de la Conscience Sans Limite ou Discrimination Infinie, dans lequel la Sagesse de l’omniscience surgit par rapport à de nombreuses expansions de conscience – tout état de conscience est instantanément reconnu tel qu’il est, sans les illusions d’une pensée dualiste. Sixième dhyâna.

3. l’état de la Non-Propriété [39] – lorsque l’expérience de la conscience nous parvient, que tout ce que nous possédons, y compris le corps physique et les sensations, ne nous appartient pas, ce n’est pas nous (le Vrai Soi). Septième dhyâna.

4. l’état Sans Perception et Sans Non-Perception, dans lequel il est impossible de dire que l’information existe ou n’existe pas. Dans cet état, il n’y a pas de cognition des objets perçus (données sous forme de lumière) qui existent eux-mêmes, quelles que soient nos connaissances. Huitième dhyâna.

Ayant atteint ces stades de Samâdhi, il voit la source primaire de son expérience formée. Il est assez difficile pour une personne qui n’a pas eu une telle expérience de comprendre cela. J’essaierai de décrire aussi simplement que possible mon expérience du monde Causal Supérieur, que j’ai reçue en méditation.

Expérience formée (Agrégat des Formations n°4) et Discrimination (Agrégat de la Conscience n° 5)

Notre expérience formée (Agrégat des Formations Mentales ou Volition n° 4) nous connecte à l’Astral et au monde Causal. Bien sûr, considérant l’expérience formée (samskâra skandha) d’une manière générale, nous pouvons dire qu’elle nous relie aux trois mondes, puisque notre expérience passée accumulée se manifeste nécessairement dans le monde des Phénomènes. Cette manifestation de l’expérience passée, on l’appelle la vie dans le monde matériel.

Cependant, l’expérience formée se manifeste indirectement dans le monde du Désir. Dans le monde Causal, l’expérience formée est constituée des particules de lumière. Quand elles sont projetées sur le monde Astral du fait du fonctionnement de la supraconscience, nous avons des désirs/averses ou des intentions. En fait, c’est la fonction de l’expérience formée: la volonté ou les intentions qui sont associées au fonctionnement de notre subconscient. Nos envies ou répugnances, nous les voyons en méditation sous forme de lumière et d’images multicolores dans notre monde Astral, dont j’ai parlé au-dessus. Après cela, des images du monde Astral sont projetées sur le monde du Désir et se présentent sous la forme d’événements spécifiques. C’est pourquoi on peut donc dire que l’expérience formée n’est directement présente que dans le monde Astral (intentions, volonté) et le monde Causal (particules de lumière comme source primaire). Par conséquent, on ne peut voir directement l’expérience formée, comprendre le principe de son fonctionnement et arrêter de la faire fonctionner que dans la méditation profonde et dans le Samâdhi, en passant du monde des Phénomènes dans le monde Astral, puis dans le monde Causal.

Ensuite, il est important de souligner que notre Agrégat n° 4 (samskâra skandha), tout d’abord, conserve l’expérience que nous avons acquise exclusivement dans cette vie. L’Agrégat n° 4 lui-même se forme dans l’existence intermédiaire (Bardo) entre la vie passée et la vie présente. En agissant avec le corps, la parole et l’esprit, nous formons de nouvelles expériences qui s’accumulent dans l’Agrégat n° 4, elle passe ensuite à l’Agrégat n° 5 (vijnâna skandha), puis dans l’ordre inverse, en se manifestant en fin de compte dans notre vie quotidienne dans le monde des Phénomènes (plus de détails à ce sujet dans le chapitre 1).

L’Agrégat n° 5 est la «réserve» de toutes nos données (expériences et informations), que nous avons accumulées depuis les temps immémoriaux jusqu’à nos jours. C’est pourquoi, quand les données de l’Agrégat n° 5 sont transférées vers l’Agrégat n° 4, celles-ci ne contiennent pas seulement les données que nous avons accumulées dans cette vie, mais aussi les informations et l’expérience accumulées dans nos vies antérieures.

Ainsi, nos désirs ou nos intentions dans la vie quotidienne peuvent être provoqués à la fois par nos expériences acquises dans cette vie et par les données que nous avons accumulées, disons qu’il y a une ou mille vies. Par exemple, une personne va décider comment passer la soirée en s’appuyant sur son expérience quotidienne normale, reçue, dit-on, hier ou il y a une semaine. Mais une décision importante, par exemple concernant un projet d’études universitaires ou la décision de commencer une pratique spirituelle, va être prise non pas selon l’expérience d’hier, mais selon les données approfondies contenues dans sa Discrimination, ou Agrégat n°5 (vijnâna skandha), selon les données générées dans les vies passées.

Samâdhi du monde Causal Supérieur

Après être entré en Samâdhi dans le monde Causal, ou plutôt dans sa partie supérieure «pure» (c’est-à-dire le monde Causal Supérieur, qui ne chevauche pas d’autres mondes), nous voyons toute l’expérience passée que nous avons accumulée, avant tout, dans cette vie (bien qu’il puisse aussi y avoir des particules liées à l’expérience des vies antérieures) sous la forme d’un océan de particules de lumière. Elles ont des formes, des couleurs différentes ainsi qu’une intensité de la lumière variée. La magnitude de la lumière, sa couleur et la forme des particules sont, en fait, des informations.

Imaginez un écran d’ordinateur. Vous cliquez sur le dossier «Mes Documents» et vous voyez de nombreux dossiers avec des noms différents. Ces dossiers stockent de diverses informations. C’est la même chose avec des bribes d’expériences passées. Vous pouvez «cliquer» sur n’importe quelle particule. Puisque j’ai pratiqué beaucoup d’arts martiaux dans cette vie et dans ma vie passée, j’ai vu plusieurs particules de lumière de la couleur rouge-violette (cette couleur signifie une lutte et indique le monde des Asuras). J’ai «cliqué», c’est-à-dire que je me suis concentré sur l’une d’elles. J’ai pu voir du coup mon expérience où j’avais dû me battre. J’avais le sentiment que j’étais dans cette situation. Je m’en souvenais complètement. Après avoir revécu l’expérience de ce combat, son image a réapparu: j’ai vu une fois de plus comment tout s’était passé. C’est-à-dire que le moment où j’ai vu simultanément deux mondes: dans mon monde Causal, j’ai «cliqué» sur une particule de l’expérience passée, et dans mon monde Astral, cela s’est manifesté comme l’expérience de cet événement sous forme d’image. C’est exactement ainsi que les trois mondes de l’Univers interagissent: le Causal (le monde Sans Forme) est la source principale de toutes les informations et expériences; dans l’Astral (le monde de la Forme), celle-ci apparaît comme une image, puis dans le monde des Phénomènes (le monde du Désir) se produit un événement correspondant.

Après avoir expérimenté le monde Causal en méditation, nous commençons à comprendre ces éléments qui façonnent toute notre vie. En d’autres termes, nous commençons à comprendre le Karma que nous avons accumulé. Par exemple, nous comprenons pourquoi nous aspirons à telles ou telles choses, mais rejetons les autres. Pourquoi nous menons tel ou tel mode de vie, et ainsi de suite.

J’entends souvent parler de «pénétrer dans le subconscient pour comprendre les raisons de ses problèmes.» Cependant, ayant acquis une expérience du monde Causal, je peux dire qu’un tel raisonnement n’a aucun sens. Tout d’abord, pour s’immerger véritablement dans le subconscient, il est nécessaire d’entrer dans une profonde concentration méditative ou dhyâna, et après, plus loin, dans le Samâdhi, ce qui est complètement impossible sans pratique spirituelle correcte et sérieuse. Deuxièmement, le subconscient est le reflet du supraconscient, et de ce fait, afin de vraiment comprendre son karma, on devrait plonger dans le Samâdhi dans l’océan de lumière, constitué de particules séparées. Chaque particule de lumière dans le monde Causal est un grain de notre expérience passée, ou karma, à partir duquel des désirs ou des aversions sont formés dans le subconscient, c’est-à-dire une tendance, ensuite une image apparaît, et après ces données apparaissent dans notre conscience superficielle ou du mental (chitta) et nous commençons à agir. Ainsi, si on veut réaliser l’Illumination et la Libération parfaites, il faut non seulement voir et comprendre ces grains d’expérience, mais aussi arrêter leur action.

Si on continue à se concentrer, ces particules de lumière s’arrêteront et resteront derrière. À ce moment-là, j’étais immergé dans une lumière transparente et pure. Tout s’est complètement arrêté. Je suis simplement resté dans cette lumière, plongé dans un état de bonheur qui est au-delà des mots.

Cette lumière est la cinquième des Cinq Agrégats (vijnâna skandha): l’information dans sa forme la plus pure. C’est la «banque de données»: tout ce que nous avons fait, dit et pensé depuis des temps immémoriaux et jusqu’à aujourd’hui, toute notre expérience passée, toute la connaissance que nous avons reçue arrivent finalement ici depuis notre monde des Phénomènes traversant notre monde Astral dans notre monde Causal, le monde de notre supraconscience. Ces informations déterminent toutes nos actions ultérieures dans ce monde, toute notre vie présente, ainsi que la vie à venir. Cette information est la seule chose que nous ayons du passé: le corps, les sensations, les images mentales et les formations volitionnelles sont détruits au moment de la mort, leurs données accumulées passent dans notre monde Causal, se transformant en cette information sous sa forme pure, et on entre dans cette lumière transparente. Ensuite, à partir de ces informations, notre nouveau monde Astral se forme (intentions, images, subconscient) ainsi que notre nouveau monde de Phénomènes (corps, organes des sens et mental). Ainsi, si cette information dans le monde Causal ne nous affecte pas, alors pour nous il n’y a pas de renaissance ni de souffrance.

 

La lumière pure et transparente du monde Causal Supérieur dans le bouddhisme ésotérique (Tantra-Vajrayâna) est appelée Lumière Claire, cela est indiqué dans le Soûtra Bardo Thödol. L’état transparent du Vide du monde Causal Supérieur lui-même est appelé Dharma-kâya. C’est l’état originel de notre conscience, les Cinq Agrégats, l’information (karma), qu’ils contiennent, et l’Univers tout entier est le Dharma-kâya transparent, la Vacuité (shunyâta) ou le Tao. Le monde des Phénomènes n’est qu’une projection du monde Astral, et le monde Astral en tant que tel est la projection du monde Causal. Si tel est le cas, alors le monde des Phénomènes dans lequel nous vivons actuellement est un monde faux et illusoire. Mais pour voir et comprendre cela, on devrait réaliser le monde Causal, qui est la source primaire, on devrait acquérir l’expérience de ce dernier. C’est ce qu’est la Sagesse. Acquérir complètement, épuiser l’expérience du monde Causal, voilà ce qu’est la Sagesse. Pour comprendre notre véritable essence, nous devons comprendre non seulement ce monde de Phénomènes, mais aussi les mondes Astral et Causal. Sans cela, l’essence ne peut être comprise. Par exemple, obtenir juste l’expérience du monde Astral ne suffit pas. Je suis fermement convaincu que ce n’est que lorsque l’on comprend le monde Causal, et pour être plus précis, seulement quand, après avoir traversé sa lumière transparente, on comprend l’état d’existence indépendant de l’Âtman (c’est-à-dire notre véritable état originel), et on peut comprendre la structure de l’Univers, la conscience, les Cinq Agrégats et leurs interactions.

Le monde Sans Forme Supérieur n’est que le seuil du Nirvâna

L’état du monde Sans Forme Supérieur est parfois considéré comme le Nirvâna, et parfois confondu avec cela. Dans le monde Sans Forme Supérieur, il n’y a que de l’information, que de la lumière, donc là-dedans il n’y a aucune souffrance. Il n’y a ni images ni actions dans ce monde. Étant donné qu’il n’y a pas d’actions ou d’actions provenant de l’expérience passée, la Loi du Karma y est interrompue. Cependant, rester dans le monde Sans Forme Supérieur se termine lorsque l’esprit se remet en mouvement. En ce moment, l’expérience passée commence à fonctionner, ainsi qu’une nouvelle à se former. Ensuite, la fonction de Discrimination reprend. Ainsi, l’état du monde Sans Forme Supérieur n’est pas la liberté absolue ou la Libération.

À un moment donné, j’ai réalisé que je ne respirais pas. «Samâdhi!», pensais-je. C’était une erreur, puisque la conscience complètement arrêtée s’est mise en mouvement. La perception de l’information s’est relancée; une division en «moi» et «non-moi» est apparue. Dans la seconde suivante, la lumière transparente s’est transformée en grains d’expérience multicolores, puis des images en ont émergé, alors les sens ont commencé à fonctionner. Puis il y a eu une petite poussée et j’ai ouvert les yeux. J’étais toujours assis en position du Lotus, mon corps était un peu engourdi. Si seulement j’avais continué cette fois-là la concentration et n’avais pas permis à mon esprit de commencer à travailler, en dépassant alors cette pure lumière, j’aurais fait l’expérience de l’état du Nirvâna, «situé» au-dessus de la lumière.

Nirvâna et Libération personnelle

Lorsque l’expérience complète et répétée du Nirvâna est vécue, on atteint l’Illumination et la Libération personnelle[40]. Bien sûr, cette expérience, comme toute expérience de pratique spirituelle, devrait être reconsolidée, développée et on devrait la maîtriser complètement. Autrement dit, atteindre la perfection. Par exemple, pouvoir passer à tout moment en méditation les dhyânas du premier au huitième, comme décrit. Puis, au moment de la mort du corps physique, ce praticien, ayant parcouru toutes les étapes depuis le monde du Désir jusqu’au monde Sans Forme, peut entrer dans le Nirvâna. Dans la terminologie bouddhiste, ces âmes sont appelées Arhats.

Si, parvenu à ce stade, le praticien décide de ne pas entrer dans le Nirvâna, mais de renaître encore et encore pour aider les autres à atteindre l’Illumination et la Libération, ainsi qu’un jour réaliser lui-même la bouddhéité, donc il emprunte le chemin du Bodhisattva – l’âme destinée à atteindre l’état du Bouddha (Suprême Éveil). Une telle âme, en renaissant plusieurs fois, poursuivra sa propre pratique spirituelle et dirigera d’autres âmes des mondes pleins de souffrance à l’état absolu du Nirvâna.

Chapitre IV
Après la Réalisation

Vivre pour lui, c’est comme s’abandonner au courant,

Mourir pour lui, c’est comme partir se reposer…

Jia Yi[41]

Illumination sans Libération

Peut-être ici le lecteur aura-t-il une question: l’Illumination et la Libération sont acquises, quelle est la prochaine étape? Comment ces états absolus se manifestent-ils dans notre monde?

Imaginons qu’une certaine personne ne se livre pas à une pratique technique: elle ne fait pas, par exemple, le prânâyâma ou le mudra pour éveiller la Kundalini et activer les chakras. Le pratiquant a étudié le Dharma de manière approfondie, accumulé des mérites, gardait les préceptes et faisait sérieusement de la méditation. Il atteignit les premiers niveaux de l’Illumination, pourtant il ne connaît pas une pratique énergétique. À quoi ressemblera la vie future de ce pratiquant?

Tout d’abord, celui qui a atteint ce niveau utilisera dans la vie de tous les jours seulement le subconscient. Sa conscience superficielle sera dans un état du Calme et de la Contemplation, c’est-à-dire dans son état originel apaisé. Grâce à cela, il verra tout ce qui se passe autour de lui avec beaucoup plus de précision: c’est le mental agité qui empêche de voir la réalité correctement. Selon le niveau d’Illumination, cette personne éprouvera ou pas du tout de la souffrance, soit la souffrance surviendra encore, mais elle pourra arrêter leurs causes dans son subconscient, ce qui signifie se débarrasser de la souffrance elle-même. Permettez-moi de donner comme exemple l’histoire de Maître Hakouin.

«Le maître Zen Hakouin a été félicité par ses voisins pour la pureté de sa vie. À côté de lui vivait une belle fille japonaise, dont les parents avaient une épicerie.

Un jour, comme un coup de tonnerre, les parents ont découvert qu’elle était enceinte. La chose a provoqué la colère de ses parents. La fille ne voulait pas avouer qui était cet homme, mais quand elle ne pouvait plus le supporter, elle se retrouva à dire que c’était Hakouin. Les parents furieux sont allés chez le Professeur. «Ah, oui?», dit-il, comme toute réponse. Quand le bébé est né, ils l’ont emmené à Hakouin.

À présent, il avait perdu sa réputation, ce qui le laissait indifférent, mais il prenait soin de l’enfant avec une grande sollicitude. Il a obtenu du lait des voisins et tout ce qui était nécessaire pour l’enfant. Après un an, la mère célibataire ne pouvait plus résister. Il a dit la vérité aux parents: le vrai père de l’enfant était un jeune homme qui travaillait au marché aux poissons. Le père et la mère de la fille sont immédiatement allés à Hakouin lui demander pardon, lui donner toutes leurs excuses et reprendre l’enfant.

Hakouin ne fit aucune objection. En donnant l’enfant, tout ce qu’il a dit était: «Ah oui?» (extrait du livre «101 histoires zen»).

Qu’arrivera-t-il à celui qui aura atteint ce niveau après la mort? Au moment du décès, chaque personne expérimente le processus énergétique de Libération. Autrement dit, il y a une cessation du travail des organes des sens, destruction des Quatre Éléments grossiers, puis, sous l’influence de l’énergie, la personne quitte son corps physique. Ensuite, après avoir parcouru son mental subconscient, l’âme laisse derrière elle des images et des expériences passées, se plongeant dans la lumière pure du monde Supérieur Sans Forme, le monde de sa supraconscience. Le problème de l’homme ordinaire est qu’il subit un choc post-mortem et qu’il n’est pas conscient de ce qui lui arrive. Après tout, en entrant dans la lumière transparente, on peut réaliser la Libération et plonger dans le Nirvâna. C’est pourquoi la mort est le moment le plus important dans la vie de chaque personne. Cependant, les gens ordinaires sont privés de cette chance à cause du choc post-mortem ou d’une interruption de la conscience. Bien entendu, l’Illuminé ne subira que peu ou pas de choc. Ainsi, celui qui a atteint l’Éveil juste après la mort de son corps physique sera capable de réaliser tout le processus énergétique de Libération et aller au Nirvâna. S’il échoue, alors, puisque cette personne n’a pas accumulé de mauvais karma, elle peut renaître dans un bon endroit et continuer sa pratique. Donc, la mort est pour les illuminés ou yogis qui mènent uniquement des pratiques mentales, c’est le moment le plus important de leur vie, et c’est aussi un événement joyeux: ils pourront désormais voir les résultats de leur pratique.

39Habituellement traduit par «l’état du néant», mais c’est une traduction inexacte, voir le livre «Dharma; telles que sont les choses. Expérience réelle et réalisation d’un pratiquant spirituel», volume I, chapitre 3.
40Pour l’illumination et la libération personnelles et finales, voir le livre «Dharma; telles que sont les choses. Expérience réelle et réalisation d’un pratiquant spirituel», volume II, chapitre 3.
41Jia Yi (~ 201 avant JC – 168 avant JC) – philosophe, écrivain et poète chinois de la Dynastie Han.