Za darmo

Les mystères du peuple, Tome I

Tekst
iOSAndroidWindows Phone
Gdzie wysłać link do aplikacji?
Nie zamykaj tego okna, dopóki nie wprowadzisz kodu na urządzeniu mobilnym
Ponów próbęLink został wysłany

Na prośbę właściciela praw autorskich ta książka nie jest dostępna do pobrania jako plik.

Można ją jednak przeczytać w naszych aplikacjach mobilnych (nawet bez połączenia z internetem) oraz online w witrynie LitRes.

Oznacz jako przeczytane
Czcionka:Mniejsze АаWiększe Aa

L'homme à la hache, gêné par sa pesante armure, et n'étant, non plus que l'interprète, habitué à marcher sur des pierres glissantes couvertes de varechs, comme l'étaient celles de l'îlot qu'ils avaient à traverser pour atteindre les deux fugitifs, arrivèrent, après maints efforts, en face de la partie mouvante du banc de sable laissée à sec par la marée de plus en plus basse. Le soldat, possédé de colère à l'aspect d'Albinik et de sa compagne, dont il ne se voyait séparé que par un banc de sable fin et uni, laissé à sec, crut le passage facile, et s'élança… Au premier pas, il enfonça dans la fondrière jusqu'aux genoux; il fit un violent effort pour se dégager… et disparut jusqu'à la ceinture… Il appela ses compagnons à son aide… à peine avait-il appelé… qu'il n'eut plus que la tête hors du gouffre… Elle disparut aussi… et un moment après, comme il avait levé les mains au ciel en s'abîmant, l'on ne vit plus qu'un de ses gantelets de fer s'agitant convulsivement en dehors du sable… Puis l'on n'aperçut plus rien… rien… sinon quelques bulles d'eau à la surface de la fondrière.



Les rameurs et l'interprète, saisis d'épouvante, restèrent immobiles, n'osant braver une mort certaine pour atteindre les fugitifs… Alors Albinik adressa ces mots à l'interprète:



– Tu diras à César que je m'étais mutilé moi-même pour lui donner confiance dans la sincérité de mes offres de services… Mon dessein était de conduire la flotte romaine à une perte certaine en périssant moi et ma compagne… Il en allait être ainsi… Je vous pilotais dans le chenal de perdition d'où pas une galère ne serait sortie… Lorsque nous avons rencontré l'Irlandais, il m'a appris que, rassemblés depuis hier, les vaisseaux gaulois, très-nombreux et très-bien armés, sont ancrés au fond de cette baie… à deux lieues d'ici. Apprenant cela, j'ai changé de projet, je n'ai plus voulu perdre vos galères… Elles seront de même anéanties, mais non par embûche et déloyauté… elles le seront par vaillant combat, navire contre navire, Gaulois contre Romain… Maintenant, dans l'intérêt du combat de demain, écoute bien ceci: J'ai à dessein conduit tes galères sur des bas fonds où dans quelques instants elles se trouveront à sec sur le sable. Elles y resteront engravées, car la mer descend… Tenter un débarquement, c'est vous perdre; vous êtes de tous côtés entourés de bancs de sable mouvants, pareils à celui où vient de s'engloutir l'homme à la hache… Restez donc à bord de vos navires; demain ils seront remis à flot par la marée montante… et demain bataille… bataille à outrance… Le Gaulois aura une fois de plus montré que

jamais Breton ne fit trahison

… et que s'il est glorieux de la mort de son ennemi, c'est lorsqu'il a loyalement tué son ennemi…



Et Albinik et Méroë, laissant l'interprète effrayé de ces paroles, se sont dirigés en hâte vers la ville de Vannes, pour y donner l'alarme et prévenir les gens de la flotte gauloise de se préparer au combat pour le lendemain…



Chemin faisant, l'épouse d'Albinik lui a dit:



– Le cœur de mon époux bien-aimé est plus haut que le mien. Je voulais voir détruire la flotte romaine par les écueils de la mer… Mon époux veut la détruire par la vaillance gauloise. Que je sois à jamais glorifiée d'être la femme d'un tel homme!



«Ce récit que votre fils Albinik, le marin, vous envoie, à vous, ma mère Margarid, à vous, mon père

Joel, le brenn de la tribu de Karnak

, ce récit votre fils l'a écrit durant cette nuit-ci qui précède la bataille de demain. Retenu dans le port de Vannes par les soins qu'il donne à son navire, afin de combattre les Romains au point du jour, votre fils vous envoie cette écriture au camp gaulois qui défend par terre les approches de la ville. Mon père et ma mère blâmeront ou approuveront la conduite d'Albinik et de sa femme Méroë, mais ce récit contient la simple vérité.»



CHAPITRE III

La veille de la bataille de Vannes, Guilhern, le laboureur, fait une promesse sacrée à son père, Joel le brenn de la tribu de Karnak. – Position de l'armée gauloise. – Le chef des cent vallées. – Les bardes à la guerre. – La cavalerie de la Trimarkisia. – La chaîne de fer des deux saldunes. – Piéton et cavalier.



La veille de la bataille de Vannes, qui, livrée sur terre et sur mer, allait décider de l'esclavage ou de la liberté de la Bretagne, et, par suite, de l'indépendance ou de l'asservissement de toute la Gaule, la veille de la bataille de Vannes, en présence de tous ceux de notre famille réunie dans le camp gaulois, moins mon frère Albinik et sa femme Méroë, alors sur la flotte rassemblée dans la baie du Morbihan, mon père Joel,

le brenn de la tribu de Karnak

, a dit ceci à moi son premier né,

Guilhern

, le laboureur (qui écris ce récit):



« – Demain est jour de grand combat, mon fils; nous nous battrons bien. Je suis vieux, tu es jeune; l'ange de la mort me fera sans doute partir le premier d'ici, et demain peut-être j'irai revivre ailleurs avec ma sainte fille Hêna. Or, voici ce que je te demande, en présence des malheurs dont est menacé notre pays, car demain la mauvaise chance de la guerre peut faire triompher les Romains: mon désir est que, dans notre famille, et tant que durera notre race, l'amour de la Gaule et le souvenir sacré de nos pères ne périssent point. Si nos enfants doivent rester libres, l'amour du pays, le respect pour la mémoire paternelle, leur rendra la liberté plus chère encore. S'ils doivent vivre et mourir esclaves, ces souvenirs sacrés leur disant sans cesse de génération en génération qu'il fut un temps où, fidèle à ses dieux, vaillante à la guerre, indépendante et heureuse, maîtresse de son sol fécondé par de durs labeurs, insouciante de la mort dont elle a le secret, la race gauloise était redoutée du monde entier et hospitalière aux peuples qui lui tendaient une main amie, ces souvenirs perpétués d'âge en âge, rendant à nos enfants leur esclavage plus horrible, leur donneront un jour la force de le briser. Afin que ces souvenirs se transmettent de siècle en siècle, il faut, mon fils, me promettre, par Hésus, de rester fidèle à notre vieille coutume gauloise, en conservant le dépôt que je vais te confier, en l'augmentant et en faisant jurer à ton fils Sylvest de l'augmenter à son tour, afin que les fils de tes petits-fils imitent leurs pères, et qu'ils soient imités de leur descendance… Ce dépôt, le voici… Ce premier rouleau contient le récit de ce qui est arrivé dans notre maison lors de l'anniversaire de la naissance de ma chère fille Hêna, jour qui a été aussi celui de sa mort. Cet autre rouleau, que ce soir, vers le coucher du soleil, j'ai reçu de mon fils Albinik, le marin, contient le récit de son voyage au camp de César, à travers les contrées incendiées par leurs populations. Ce récit honore le courage gaulois; il honore ton frère Albinik et sa femme Méroë, fidèles, jusqu'à l'excès peut-être, à cette maxime de nos pères:

Jamais Breton ne fit trahison

. Ces écrits, je te les confie, tu me les remettras après la bataille de demain, si j'y survis… sinon, tu les garderas (ou, à défaut de toi, tes frères), et tu y inscriras les principaux faits de ta vie et de celle des tiens; tu transmettras ces récits à ton fils, afin qu'il fasse comme toi, et ainsi toujours de génération en génération… Me jures-tu, par Hésus, d'obéir à ma volonté?..



» – Moi, Guilhern, le laboureur, – ai-je répondu, – je jure à mon père, Joel, le brenn de la tribu de Karnak, d'accomplir ses volontés…»



Et ces volontés de mon père, je les accomplis pieusement aujourd'hui, longtemps après la bataille de Vannes, et en suite de malheurs sans nombre. Le récit de ces malheurs, je le fais pour toi, mon fils Sylvest. Et ce n'est pas avec du sang… que je devrais écrire ceci… non, ce n'est pas avec du sang, car le sang se tarit; mais avec des larmes de douleur, de haine et de rage… leur source est intarissable!



Après que mon pauvre et bien-aimé frère Albinik a eu piloté la flotte romaine dans la baie du Morbihan, voici d'abord ce qui s'est passé le jour de la bataille de Vannes…



Cela s'est passé sous mes yeux… je l'ai vu… J'aurais à vivre ici toutes les vies que j'ai à vivre ailleurs, que, dans des temps infinis, le souvenir de ce jour épouvantable et de ceux qui l'ont suivi me serait présent, comme il me l'est à cette heure, comme il me l'a été, comme il me le sera toujours…



Joel mon père, Margarid ma mère, Hénory ma femme, mes deux enfants, Sylvest et Siomara, ainsi que mon frère Mikaël, l'armurier, sa femme Martha et leurs enfants (pour ne parler que de nos parents les plus proches), s'étaient rendus, comme tous ceux de notre tribu, dans le camp gaulois: nos chariots de guerre, recouverts de toiles, nous avaient servi de tentes jusqu'au jour de la bataille de Vannes. Pendant la nuit, le conseil, convoqué par le

chef des cent vallées

 et par

Taliesin

, le plus ancien des druides, s'était rassemblé. Des montagnards d'

Arès

, montés sur leurs petits chevaux infatigables, avaient été envoyés, la veille, en éclaireurs à travers le pays incendié. Ils accoururent à l'aube annoncer qu'à six lieues de Vannes on apercevait les feux de l'armée romaine, campée cette nuit-là au milieu des ruines de la ville de Morh'ek. Le chef des cent vallées supposa que César, pour échapper au cercle de destruction et de famine dont son armée allait être de plus en plus enserrée, avait fui à marches forcées ce pays dévasté et venait offrir la bataille aux Gaulois. Le conseil résolut de marcher au-devant de César, et de l'attendre sur les hauteurs qui dominent la rivière d'Elrik. Au point du jour, après que les druides eurent invoqué les dieux, notre tribu se mit en marche pour aller prendre son rang de bataille.



Joel montait son fier étalon

Tom-Bras

 et commandait la

mahrek-ha-droad

103

103


  Troupe composée de cavaliers (

mahrek

) et de piétons (

droad

).


  «Un certain nombre de cavaliers gaulois choisissaient un pareil nombre parmi les piétons les plus agiles et les plus courageux; chacun d'eux veillait sur un cavalier et le suivait dans les combats; la cavalerie se repliait sur eux si elle était en danger, et les piétons accouraient; si un cavalier blessé tombait de cheval, le piéton le secourait et le défendait. Fallait-il s'avancer rapidement ou faire une retraite précipitée, l'exercice avait rendu ces piétons si agiles, qu'en se tenant à la crinière des chevaux, ils suivaient les cavaliers à la course.» (César,

De Bell. Gall.

, liv. I, chap. XLVIII.)



, dont je faisais partie avec mon frère Mikaël, moi comme cavalier, lui comme piéton. Nous devions, selon la règle militaire, combattre à côté l'un de l'autre, lui à pied, moi à cheval, et nous secourir mutuellement. Dans l'un des chars de guerre, armés de faux et placés au centre de l'armée avec la réserve, se tenaient ma mère, ma femme, ainsi que celle de Mikaël et nos enfants à tous deux. Quelques jeunes garçons, légèrement armés, entouraient les chars de bataille, et tenaient difficilement en laisse les grands dogues de guerre, qui, animés par l'exemple de

Deber-Trud

, le mangeur d'hommes, hurlaient et bondissaient, flairant déjà le combat et le sang. Parmi les jeunes gens de notre tribu qui se rendaient à leur rang, j'en ai remarqué deux qui s'étaient juré foi de

saldune

, comme Julyan et Armel; de plus, et ainsi que cela se fait souvent, ils avaient voulu lier non-seulement leur parole, mais leurs corps; et pour être plus certains de partager le même sort, une assez longue chaîne de fer, rivée à leur ceinture d'airain, les attachait l'un à l'autre. Image du serment qui les liait, cette chaîne les rendait inséparables, vivants, blessés ou morts.

 



En allant à notre poste de combat, nous avons vu passer

le chef des cent vallées

 à la tête d'une partie de la trimarkisia

104

104


  «Dans ce corps de cavalerie, chaque cavalier était suivi de deux écuyers montés et équipés qui se tenaient derrière le corps d'armée; lorsque le combat s'engageait, le cavalier était-il démonté, les écuyers lui donnaient un de leurs chevaux; si le cheval et le cavalier étaient tués ou que le cavalier blessé fût emporté du champ de bataille par un des écuyers, l'autre occupait dans l'escadron la place du cavalier. Ce corps de cavalerie s'appelait

trimarkisia

, de deux mots qui, dans la langue gauloise, signifiaient

trois chevaux

.» (130, v. 1.

Histoire des Gaulois

.

Amédée Thierry

. – Pausanias. L. X.)



. Il montait un superbe cheval noir, recouvert d'une housse écarlate; son armure était d'acier; son casque de cuivre étamé, brillant comme de l'argent, était surmonté de l'emblème de la Gaule: un coq doré, aux ailes à demi ouvertes; aux côtés du chef chevauchaient un

barde

 et un

druide

, vêtus de longues robes blanches rayées de pourpre; ils ne portaient pas d'armes; mais, la bataille engagée, dédaigneux du péril, au premier rang des combattants, ils les encourageaient par leurs paroles et par leurs chants de guerre

105

105


  Les

Bardes

 faisaient, nous l'avons dit, partie de la corporation des Druides…


  «…L'art – dit Jean Raynaud – n'était représenté chez les Gaulois que par les bardes; ils avaient pour ceux-ci un attachement sans bornes… ils ne les séparaient pas des autres ministres de la religion druidique; le don céleste de l'inspiration leur paraissait une investiture suffisante; ils comprenaient que l'art n'est digne de celui qui en fait briller les rayons qu'à la condition d'encourager les hommes dans les efforts qui font la noblesse et la sainteté de la vie. —

Les bardes

, – dit Lucain, —

se plaisaient à célébrer la gloire des fortes armes

, et en illustrant ainsi les héros, ils allumaient dans les cœurs le désir d'imiter ces modèles, dans l'espoir d'être un jour chantés comme eux. – On a comparé les bardes à Tyrtée qui, par l'autorité de ses accents, disposait, comme un Dieu, de la victoire. —

Ils se font écouter des ennemis comme de leurs amis

, – dit Diodore de Sicile; —

souvent, entre les deux armées en bataille, quand les rangs marchaient déjà l'un sur l'autre, les glaives tirés, les piques en arrêt, les bardes s'avançant au milieu suspendent le combat, comme s'ils venaient tout à coup apaiser des bêtes féroces par leurs enchantements.


  »Le but des bardes n'était pas de divertir, avec d'harmonieux accords, des auditeurs mollement rassemblés autour d'eux pour leur plaisir; animés par la religion dont ils se sentaient les ministres, ils regardaient le ciel, et suivis de la multitude séduite, ils marchaient en chantant dans la voie que leur montraient les dieux.» (Jean Raynaud,

Druidisme

.)


  «…Les Gaulois eurent aussi leurs Pindares et leurs Tyrtées, le talent des bardes, le talent des poëtes s'exerçant à chanter en vers héroïques les actions des grands hommes, à entretenir dans le cœur des Gaulois l'amour de la gloire.» (Latour d'Auvergne,

Origine gauloise

, p. 158.)


  «Les Gaulois pensent, – dit

Nicolas de Damas

, – qu'il est honteux de vivre subjugués, et que, dans toute guerre, il n'y a que deux chances pour l'homme de cœur: vaincre ou périr.» (Nic. Damasc. —

ap.

Strab. serm.

 XII.)



. Ainsi chantait le barde au moment où passait devant nous

le chef des cent vallées

:



«César est venu contre nous. – Il nous a demandé d'une voix forte: Voulez-vous être esclaves? êtes-vous prêts?.. – Non, nous ne voulons pas être esclaves… non, nous ne sommes pas prêts. – Gaulois, enfants d'une même race, unis par la même cause, levons notre étendard sur les montagnes, et précipitons-nous dans la plaine. – Marchons… marchons à César, unissons dans un même carnage lui et son armée… Aux Romains!.. aux Romains!»



Et tous les cœurs battaient vaillamment à ces chants du barde.



En passant devant notre tribu, à la tête de laquelle était Joel, mon père,

le chef des cent vallées

 arrêta son cheval et dit:



– Ami Joel, lorsque j'étais ton hôte, tu m'as demandé mon nom: je t'ai répondu que je m'appellerais

Soldat

 tant que notre vieille Gaule ne serait pas délivrée de ses oppresseurs… L'heure est venue de nous montrer fidèles à la devise de nos pères:

Dans toute guerre il n'y a que deux chances pour l'homme de cœur: vaincre ou périr.

 Puisse mon dévouement à notre commune patrie n'être pas stérile!.. Puisse Hésus protéger nos armées!.. Peut-être alors

le chef des cent vallées

 aura-t-il effacé la tache qui couvre un nom qu'il n'ose plus porter

106

106


  César, dans ses

Commentaires

, et plus tard les historiens ont pris le titre de commandement exercé par ce héros de la Gaule pour son nom propre, et, par corruption, ils l'ont écrit

Vercingetorix

, au lieu de

ver-cinn-cedo-righ

,

chef-des-cent-vallées

, ainsi que le fait observer M.

Amédée Thierry

 (

Hist. des Gaulois

, t. III, pag. 86). Vercingetorix, natif d'Auvergne, était fils de

Celtil

, qui, coupable de conspiration contre la liberté de sa cité, avait expié sur le bûcher son ambition et son crime; héritier des biens de son père, dont il rougissait de porter le nom, puisqu'on ne le trouve jamais autrement désigné dans l'histoire que par son surnom de guerre, le jeune Gaulois, devenu l'idole du peuple, voyagea beaucoup, alla à Rome et y vit César qui tâcha de se l'attacher, mais le Gaulois repoussa l'amitié de l'ennemi de sa patrie. Revenu dans son pays, il travailla secrètement à réveiller parmi les siens le sentiment de l'indépendance, et à susciter des ennemis aux Romains; quand l'heure d'appeler le peuple aux armes fut venue, il se montra au grand jour, dans les cérémonies druidiques, dans les réunions politiques, partout enfin on le voyait, employant son éloquence, sa fortune, son crédit, en un mot, tous ses moyens d'action sur les chefs et sur la multitude, pour les amener, comme dit un historien, à revendiquer le droit de la vieille Gaule. (Amédée Thierry,

Hist. des Gaules

.)



<a href="javascript:ShowPopupNote('idm