Za darmo

Chronique de 1831 à 1862. T. 1

Tekst
0
Recenzje
iOSAndroidWindows Phone
Gdzie wysłać link do aplikacji?
Nie zamykaj tego okna, dopóki nie wprowadzisz kodu na urządzeniu mobilnym
Ponów próbęLink został wysłany

Na prośbę właściciela praw autorskich ta książka nie jest dostępna do pobrania jako plik.

Można ją jednak przeczytać w naszych aplikacjach mobilnych (nawet bez połączenia z internetem) oraz online w witrynie LitRes.

Oznacz jako przeczytane
Czcionka:Mniejsze АаWiększe Aa

• NORFOLK (le duc DE), 1791-1856; il épousa, en 1814, Charlotte-Sophie, fille du duc de Sutherland. Guillaume IV lui conféra l'ordre de la Jarretière en 1834.

• NORTHUMBERLAND (la duchesse DE), morte en 1848; elle était née Louisa Stuart Wartley.

O

• O'CONNELL (Daniel), 1775-1847. Il s'affilia de bonne heure aux associations qui avaient pour but l'émancipation de l'Irlande. En 1823, il posa les bases d'une association catholique qui s'étendit dans toute l'Irlande. Membre de la Chambre des communes, il y établit une puissante influence, amena le triomphe des whigs et vota, avec eux, la réforme parlementaire; il obtint l'abolition des lois vexatoires pour les Irlandais.

• OLIVIER (l'abbé Nicolas-Théodore), né en 1798; il fut curé de Saint-Roch à Paris, et en 1841 évêque d'Évreux.

• OMPTEDA (baron Charles-Georges D'), 1767-1857. Diplomate hanovrien; ministre d'État et chef de cabinet en Hanovre en 1823, il fut, depuis 1831, accrédité à Londres auprès du roi Guillaume IV. Il démissionna à la mort de ce souverain.

• OMPTEDA (la baronne D'), 1767-1843. Frédérique-Christine, comtesse de Schlippenbach; elle avait épousé en premières noces le comte de Solms-Sonnenwald, et en deuxièmes noces, elle épousa le baron d'Ompteda.

• ORANGE (le prince Guillaume D'), 1793-1849; il monta en 1840 sur le trône de Hollande. Il avait épousé en 1816 Anna Paulowna.

• ORANGE (la princesse D'), voir à ANNE PAULOWNA.

• ORLÉANS (le duc D'), 1741-1793. Louis-Philippe-Joseph, connu sous le nom de PHILIPPE-ÉGALITÉ, fit, toute sa vie, une opposition systématique à la Cour et devint, en 1787, le chef de tous les mécontents. Député aux États-généraux, il devint membre du Club des Jacobins, ce qui ne l'empêcha pas d'être guillotiné.

• ORLÉANS (le duc D'), 1810-1842. Ferdinand, fils aîné du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie. Il servit sous le maréchal Gérard en Belgique, commanda des campagnes en Algérie; il mourut d'un accident de voiture, près de Paris.

• ORSAY (le comte Alfred D'), 1801-1852; surnommé le Roi de la Mode. La beauté était héréditaire chez les d'Orsay. Le comte Alfred avait la vocation du dandysme et alla de bonne heure à Londres, regardée alors comme le conservatoire de l'élégance masculine. Élégant, artiste, il se ruina et mourut misérablement d'une maladie de la moelle épinière.

• OSSULSTON (lord), né en 1810, il épousa la fille du duc de Manchester et devint, en 1859, lord Tankerville.

P

• PAHLEN (le comte Pierre). Né en 1775. Général russe; il prit une part glorieuse aux campagnes de 1812, 1813, 1814; il fut ambassadeur de Russie à Paris de 1835 à 1841; fut ensuite nommé membre du conseil de l'Empire et Inspecteur général de la cavalerie.

• PALAFOX (don José DE), 1780-1847. L'intrépide défenseur de Saragosse; il accompagna en 1808, à Bayonne, la famille royale d'Espagne, comme officier, et s'évada dès qu'il vit Ferdinand VII retenu prisonnier. Il souleva l'Aragon et, après une vigoureuse défense dans Saragosse, força les Français à s'en éloigner, mais ils revinrent à la charge avec toutes leurs forces et le contraignirent à capituler. Palafox contribua puissamment à rétablir Ferdinand VII sur le trône. S'étant, en 1820, prononcé pour la Constitution, il fut disgracié et vécut, depuis lors, dans la retraite: Marie-Christine, à son avènement comme Régente, le créa duc de Saragosse et grand d'Espagne.

• PALMELLA (duc P. de Souza-Holstein DE), 1786-1850. Homme d'État portugais. Il fut régent de Portugal en 1830 et fit prévaloir la cause de doña Maria sur celle de dom Miguel. Il fut un des plénipotentiaires du Congrès de Vienne en 1815.

• PALMERSTON (lord), 1784-1865. Homme d'État anglais. Élu aux Communes en 1807, il fut lord de l'Amirauté en 1808, secrétaire à la Guerre de 1809 à 1828, secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 1830 à 1841, puis de 1846 à 1851; ministre de l'Intérieur de 1852 à 1855, lord de la Trésorerie de 1855 à 1858, et de 1859 jusqu'à sa mort.

• PALMERSTON (lady), 1787-1869. Elle était sœur de lord Melbourne, et avait épousé, en premières noces, lord Cowper; en secondes noces, elle épousa lord Palmerston.

• PALMYRE (Mlle). La plus grande couturière de Paris sous Louis-Philippe.

• PÂRIS. Second fils de Priam et d'Hécube; c'est lui qui décerna à Vénus la pomme de discorde, choix qui suscita contre Troie la haine de Junon et de Minerve.

• PARRY (sir William Edward), 1790-1855. Navigateur anglais, connu par ses expéditions au Pôle Nord. Il était hydrographe à l'Amirauté et accompagna Ross dans son premier voyage de découvertes.

• PASQUIER (Étienne, duc), 1767-1862. Nommé par Napoléon maître des requêtes, puis conseiller d'État, il se rallia aux Bourbons en 1814, fut, en 1815, chargé des Sceaux; plus tard membre de la Chambre des pairs, il en reçut la Présidence sous Louis-Philippe. Il fut élevé à la dignité de Chancelier en 1837.

• PASSY (Hippolyte-Philibert), 1793-1880. Homme politique français, membre de l'Institut. Élu député en 1830, il fut appelé en 1834 dans le Cabinet éphémère du duc de Bassano. En 1838, il remplaça le prince de Talleyrand comme membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

• PASTA (Judith), 1798-1865. Chanteuse italienne, d'origine juive. En 1821 elle vint à Paris et s'y fit une grande renommée. En 1849 elle se retira, dans sa belle maison de campagne, près du lac de Côme.

• PAYS-BAS (le Roi DES). Voir à GUILLAUME II.

• PAYS-BAS (le prince Frédéric DES), 1797-1881. Amiral de la flotte. En 1825, il avait épousé la princesse Louise de Prusse.

• PAYS-BAS (la princesse Frédéric DES), 1808-1870. Louise, princesse de Prusse, fille du roi Frédéric-Guillaume III.

• PEDRO Ier (dom), 1798-1834. Empereur du Brésil et roi de Portugal, père de la reine doña Maria de Portugal.

• PEEL (sir Robert), 1788-1850. Homme d'État anglais. Élu aux Communes en 1809, il fut ministre de l'Intérieur en 1822. Conservateur pour tout ce qui touchait au système politique, il se montra libéral en ce qui concernait la législation criminelle et l'administration. Il fit partie de plusieurs ministères et sut, en 1848, rétablir l'équilibre financier, que les whigs avaient laissé avec un déficit de 30 millions, par la mesure de l'income-tax, en ouvrant de nouvelles sources de revenus par l'abolition des lois de prohibition sur les céréales.

• PEEL (lady), morte en 1849. Julie, fille du général sir John Floyd Bart, épousa, en 1820, sir Robert Peel.

• PÉPIN, 1780-1836. Épicier de la place de la Bastille, à Paris, Pépin fut élu capitaine de la garde nationale après les journées de juillet 1830; impliqué dans l'attentat Fieschi en 1835, il fut arrêté, condamné à mort et exécuté.

• PERIER (Casimir), 1777-1832. Il entra en 1817 dans la vie politique. Après 1830, il fut élu président de la Chambre des députés, et, peu après, ministre sans portefeuille. En 1831, il fut président du Conseil et gouverna en homme ferme et résolu. Il succomba aux atteintes du choléra à la suite d'une visite faite avec le duc d'Orléans à l'Hôtel-Dieu.

• PÉRIGORD (le duc DE), 1788-1879. Augustin-Marie-Élie-Charles de Talleyrand-Périgord, Grand d'Espagne de première classe.

• PÉRIGORD (la duchesse DE), 1789-1866. Marie-Nicolette, fille du comte de Choiseul-Praslin, épousa, en 1807, le duc de Périgord.

• PÉRIGORD (le comte Alexandre DE), plus tard duc de Dino, 1813-1894. Second fils du duc de Talleyrand et de la princesse Dorothée de Courlande. Alexandre de Périgord servit d'abord dans la marine, mais abandonna bientôt cette carrière; en 1849, il fit la campagne du Piémont contre l'Autriche, dans l'état-major du Roi Charles-Albert, et, pendant la guerre de Crimée, il fut attaché au corps d'armée sarde comme commissaire français. Il avait épousé Mlle Valentine de Sainte-Aldegonde.

• PÉRIGORD (Mlle Pauline DE), 1820-1890. Fille du duc de Talleyrand et de l'auteur de la Chronique que nous publions. Elle épousa, en 1839, le marquis Henri de Castellane, dont elle devint veuve en 1847. Depuis lors, elle vécut retirée du monde; et adonnée à la pratique des plus hautes vertus; elle demeurait, la plus grande partie de l'année, dans son domaine de Rochecotte, dans la vallée de la Loire.

• PERSIL (Jean-Charles), 1785-1870. Magistrat et homme d'État français. Nommé député en 1830, il attaqua aussitôt le ministère Polignac en protestant contre les ordonnances. Il fut ministre de la justice en 1834, mais ayant eu des divergences avec M. Molé, il démissionna. En 1839, il entra à la Chambre des pairs et prit la direction de l'Hôtel des Monnaies. Napoléon III le nomma membre du conseil d'État.

• PETER (Mme), dame anglaise, fort connue dans la société de Londres vers 1835 et amie de plusieurs hommes d'État.

• PETIT (le général), 1772-1856. Il fit avec distinction les campagnes de la République et de l'Empire. C'est lui qui reçut, à Fontainebleau, avec la dernière accolade de l'Empereur, ces adieux touchants qui s'adressaient à toute l'armée. Il fut fait Pair de France en 1838.

• PIRON (M.), 1802-1865. Fils d'un propriétaire du Nivernais, il reçut une bonne éducation et occupa une situation considérable dans l'administration des postes. Ses fonctions l'avaient fait entrer en rapport avec le personnel des postes anglaises, et il connaissait bien l'Angleterre. En 1834, M. Dupin, Nivernais lui aussi, l'emmena avec lui pendant son voyage à Londres, afin de lui servir de guide dans la société anglaise, où Piron avait d'anciennes relations, entre autres avec le duc de Richmond (ancien ministre des Postes de son pays) et lord Brougham. La mort prématurée d'un fils qui était tout son orgueil fut un tel coup pour M. Piron, qu'il en mourut aussi, terrassé par une attaque quelques semaines plus tard.

 

• PITT (William), 1759-1806. Il suivit les traces de son père, célèbre homme d'État anglais. Il manifesta, après la Révolution française, une grande haine à la France et soudoya contre elle trois coalitions. Il fut un très habile administrateur.

• PLANTAGENET. Dynastie qui occupa le trône d'Angleterre, depuis Henri II jusqu'à l'avènement de Henri VII. Au quatorzième siècle, elle se sépara en deux branches rivales, d'où naquit la guerre des Deux Roses.

• PLYMOUTH (lady), 1792-1864. Elle était fille du duc de Dorset, et épousa en premières noces, en 1811, lord Plymouth. Devenue veuve, elle épousa William Pitt, lord Amherst. Elle mourut sans laisser d'enfants.

• POIX (la duchesse-princesse DE), 1785-1862. Mélanie de Périgord, fille du duc de Talleyrand et de Mlle de Senozan, épousa en 1809 le comte Just de Noailles, prince de Poix. La duchesse de Poix avait été dame du palais de la duchesse de Berry.

• POLIGNAC (Jules-Armand, prince DE), 1780-1847. Président du conseil et ministre des Affaires étrangères à la fin du règne de Charles X. Il signa, le 29 juillet 1830, les fameuses ordonnances qui amenèrent la révolution et la déchéance de la branche aînée des Bourbons.

• POLIGNAC (princesse DE). Née miss Barbara Campbell, Écossaise; très belle et très riche mais sans naissance; elle dut abjurer le protestantisme et se convertir au catholicisme pour épouser le prince de Polignac. Elle mourut en 1819.

• PONIATOWSKI (le prince Joseph), 1762-1803. Général polonais; il servit dans la légion polonaise sous les ordres de Napoléon Ier, fut fait maréchal de France à Leipzig et périt dans les eaux de l'Ulster. Sa bravoure chevaleresque l'avait fait surnommer le Bayard polonais.

• PONSONBY (lord), 1770-1855. Beau-frère de lord Grey, il fut ambassadeur à Constantinople de 1822 à 1827.

• PORCHESTER (lord), 1800-1849. Henry-John-Charles, comte de Carnarvon; il épousa en 1830 la fille de lord Molyneux.

• POTOCKI (le comte Stanislas), 1757-1821. Il combattit contre la Russie en 1792, quitta la Pologne en 1793, devint, lors de la création du grand-duché de Varsovie par Napoléon Ier, sénateur palatin et chef du conseil d'État. Maintenu aux affaires par l'empereur Alexandre Ier, lors de la formation du nouveau royaume de Pologne, le comte Potocki fut nommé ministre des Cultes et de l'Instruction publique, puis président du conseil d'État.

• POZZO DI BORGO (le comte), 1764-1842. Originaire de Corse, il servit différentes puissances, et, en dernier lieu, la Russie. Il fut un des représentants de l'empereur de Russie au Congrès de Vienne, et plus tard, ambassadeur.

• PRINCE NOIR (LE), 1330-1376. Édouard, Prince de Galles, surnommé le Prince Noir pour la couleur de son armure; il était fils d'Édouard III et de Philippa de Hainaut, et s'immortalisa par ses exploits. Il mourut avant son père, mais un de ses fils monta sur le trône sous le nom de Richard II.

• PROTÉE. Dieu marin qui changeait de forme à volonté.

• PRUDHON (Pierre), 1760-1822. Peintre français; il passa plusieurs années à Rome où il se lia avec Canova; ce fut lui que choisit Napoléon Ier pour donner des leçons à l'impératrice Marie-Louise.

• PRUSSE (le prince Louis DE), 1773-1796. Frère du Roi Frédéric-Guillaume III, il avait épousé la princesse Frédérique de Mecklembourg-Strélitz, sœur de la reine Louise de Prusse.

Q

• QUÉLEN (le comte DE), 1778-1839. D'une famille de Bretagne, il entra de bonne heure dans les ordres; le cardinal Fesch le distingua, se l'attacha comme secrétaire; devenu sous la Restauration coadjuteur du cardinal de Talleyrand-Périgord, il lui succéda en 1821, comme archevêque de Paris. En 1831, une insurrection saccagea l'archevêché. Lors du choléra de 1832, Mgr de Quélen montra le plus admirable dévouement. Ses mandements et plusieurs oraisons funèbres, écrites avec élégance, lui valurent l'entrée de l'Académie française.

R

• RADNOR (lord William), 1779-1869. Membre du Parlement anglais et ami de lord Brougham. Il se maria trois fois; en 1814 avec la fille du duc de Montrose, en 1837 avec Émily Bagot et enfin avec Fanny Royd-Rice.

• RAMBUTEAU (Claude-Philibert Barthelot, comte DE), 1781-1869. Chambellan de Napoléon Ier en 1809, pair de France en 1835, membre de l'académie des Beaux-Arts en 1843. En 1833, Louis-Philippe l'avait nommé préfet de la Seine et il conserva ce poste durant quinze ans.

• RAMBUTEAU (la comtesse DE). Fille du comte Louis de Narbonne, elle épousa, en 1809, le comte de Rambuteau.

• RAPHAEL SANZIO, 1483-1520. Célèbre peintre de l'École romaine de la Renaissance.

• RAULLIN (M.). Fils d'un employé au ministère des Affaires étrangères que le prince de Talleyrand estimait. Il fut conseiller d'État.

• RAYNEVAL (Maximilien DE), 1778-1836. Diplomate français. Secrétaire d'ambassade à Lisbonne, puis à Saint-Pétersbourg, il fut nommé, sous la Restauration, consul général à Londres, puis, successivement, sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères, ambassadeur à Berlin, en Suisse, à Vienne, à Madrid, et partout il rendit d'éminents services qui lui valurent le titre de comte et la Pairie.

• RÉAL (le comte), 1765-1834. Procureur au Châtelet avant la Révolution, conseiller d'État après le 18 Brumaire, préfet de police durant les Cent-Jours, il fut proscrit par la seconde Restauration et ne revint en France qu'en 1818. En 1830, il eut une fonction auprès du préfet de police, puis vécut dans la retraite.

• RÉCAMIER (Mme), 1777-1849. Julie Bernard épousa à seize ans un riche banquier de Paris, M. Récamier. Spirituelle et bonne, elle sut réunir dans son salon, sous le Consulat et l'Empire, une foule de personnages distingués. Exilée de Paris, elle y rentra après la chute de Napoléon Ier. Mme Récamier se retira en 1819 à l'Abbaye-aux-Bois, où elle continua à recevoir toutes les célébrités de l'époque.

• RÉGENT (LE), Philippe d'Orléans, 1674-1723; il gouverna la France pendant la minorité du Roi Louis XV.

• RÉMUSAT (le comte Charles DE), 1797-1875. Écrivain et homme politique français, membre de l'Institut, ancien ministre.

• RETZ (le cardinal DE), 1614-1679, Jean-François-Paul de Gondi, joua un rôle célèbre dans les troubles de la Fronde, qui le força à s'exiler jusqu'à la mort de Mazarin. Il a laissé des Mémoires qui sont un des chefs-d'œuvre de la langue française.

• RICHMOND (le duc DE), 1799-1860. Charles Lennox; officier anglais, lord-lieutenant du comté de Sussex; dans le ministère réformiste de 1830, il devint directeur général des postes. Il avait épousé lady Paget, fille du marquis d'Anglesea.

• RIGNY (Henri-Gauthier, comte DE), 1783-1835. Entré dans la marine en 1798, il prit part aux campagnes du premier Empire, fut fait contre-amiral sous la Restauration, et en 1827 se conduisit brillamment à Navarin; il reçut alors, avec le titre de comte, la préfecture maritime de Toulon; il devint ministre de la Marine en 1831, puis ministre des Affaires étrangères et ensuite ambassadeur à Naples.

• RIPON (lord), 1781-1859. Il fut chancelier de l'Échiquier en 1833. Il appartenait au parti tory, mais passa plus tard aux whigs.

• ROBESPIERRE (Maximilien), 1758-1794. Avocat et conventionnel; il régna par la terreur, au moyen du Comité du salut public, mais la réaction le fit périr sur l'échafaud.

• ROBSART (Amy), 1532-1560. Elle épousa, en 1550, Robert Dudley, comte de Leicester, et s'en sépara bientôt. Un jour, elle fut trouvée morte, sans qu'on pût savoir si elle avait elle-même mis fin à ses jours, ou si Leicester l'avait fait périr dans l'espoir d'épouser la Reine Élisabeth. Amy Robsart est l'héroïne du roman de Walter Scott, le Château de Kenilworth.

• RODIL (le marquis DE), 1789-1853. Don José Ronion Rodil s'engagea dans le bataillon nommé des cadets littéraires en 1808 au moment de l'invasion française en Espagne. En 1816 il s'embarqua pour les colonies insurgées de l'Amérique du Sud, et acquit de la renommée dans la défense de Callao. Il rentra en Espagne en 1825, et, en 1833, vint en aide, en Portugal, au roi dom Pedro, contre dom Miguel et don Carlos. En 1836, il fut, pour peu de mois, ministre de la Guerre. De 1840 à 1843, sous la régence d'Espartero, il fut président du Conseil du dernier ministère.

• ROGERS (Samuel), 1763-1855. Poète anglais. Il avait des habitudes de sarcasme qui n'épargnaient personne, malgré de la générosité et de la bouté.

• ROLAND (Mme), 1754-1793. Manon Phlipon, femme d'une haute intelligence et épouse d'un conventionnel. Elle mourut sur l'échafaud.

• ROMERO-ALPUENDE. Député espagnol. Il était un libéral outré, une tête exaltée; son rôle fut peu important.

• ROSS (sir John), 1777-1856. Fils du Rév. André Ross et capitaine de la marine royale anglaise, il se rendit célèbre par deux expéditions dans les mers polaires arctiques qu'il fit avec sir Edward Parry en 1818 et 1819. Sir John Ross fit sa seconde expédition à ses frais, trouva le pôle magnétique boréal, perdit son navire, et ce ne fut que le quatrième hiver qu'un vaisseau de Hull vint le délivrer et le ramena en Angleterre.

• ROTHSCHILD (Nathan), 1777-1826. Troisième fils de Mayer-Anselme Rothschild, fondateur de la célèbre maison de banque, il était chef de la maison de Londres.

• ROTHSCHILD (Mme Salomon DE), 1774-1855, épouse de Mayer-Anselme Rothschild, qui fonda à Vienne une succursale et partagea avec son frère Anselme les affaires d'Allemagne. Vers 1835, ayant abandonné à son fils la direction des affaires de Vienne, Salomon de Rothschild vint, avec sa femme, rejoindre à Paris son frère James.

• ROUSSIN (l'amiral), 1781-1854. Capitaine de vaisseau en 1814, il rectifia les cartes des côtes de l'Afrique et du Brésil; contre-amiral en 1822, il fit partie en 1824 du conseil d'amirauté; en 1831, il commanda l'escadre chargée d'exiger du Portugal la réparation des insultes faites aux résidents français, il força l'entrée du Tage, réputée inexpugnable et obtint tout ce qu'il demandait. A la suite de cette glorieuse expédition, Louis-Philippe l'éleva à la Pairie avec le titre de baron, en 1832.

• ROYER-COLLARD (Pierre-Paul), 1763-1845. Philosophe et homme d'État français; il fut avocat, député au conseil des Cinq-Cents en 1797. Sous le premier Empire, il renonça à la politique, pour ne s'occuper que de ses études philosophiques et il fut reçu à l'Académie française en 1827. M. Royer-Collard habitait Châteauvieux, près de Valençay, et était très lié avec le prince de Talleyrand et la duchesse de Dino.

• RUBINI (Jean-Baptiste), 1795-1854. Célèbre chanteur italien. Les opéras de Bellini lui doivent une grande part de leurs succès.

• RUSSELL (lord William), 1799-1846. Diplomate anglais; il fut, pendant quelques années, ambassadeur à Berlin; il avait épousé Élisabeth Rawdon, nièce du marquis de Hastings.

• RUSSELL (lord John), 1792-1878. Homme d'État anglais, troisième fils du duc de Bedford; il fut un des auteurs du célèbre Bill de réforme; en 1831 il fut ministre de l'Intérieur, des Colonies; chef du cabinet whig, ministre des Affaires étrangères en 1859, et, de nouveau, chef du cabinet après la mort de lord Palmerston.

• RUSSIE (l'Empereur DE), voir NICOLAS Ier.

S

• SACKFIELD. Nom de famille des ducs de Dorset.

• SAINTE-ALDEGONDE (la comtesse DE), 1793-1869. Elle était née de Chavagnes. Créole d'origine, elle épousa Augereau, duc de Castiglione, qui mourut en 1816. En 1817, elle se remaria avec le comte de Sainte-Aldegonde; elle eut deux filles, dont la seconde épousa Alexandre de Périgord, duc de Dino.

• SAINTE-AULAIRE (le comte Louis Beaupoil DE), 1778-1854. Il fut chambellan de Napoléon Ier, préfet sous Louis XVIII et député; après 1830, il fut un des plus habiles appuis de la monarchie de Juillet. Il fut, successivement, ambassadeur à Rome, à Vienne et à Londres, et fut élevé à la Pairie.

• SAINTE THÉRÈSE, 1515-1582. D'une riche et noble famille d'Avila, dans la Vieille Castille, Thérèse réforma l'ordre des Carmélites, et, inspiré par elle, saint Jean de la Croix réforma celui des Carmes. Elle fut canonisée en 1621. Ses nombreux écrits la firent appeler par les papes Grégoire XV et Urbain VIII un docteur de l'Église.

• SAINT LEU ou saint Loup, 573-623. Archevêque de Sens depuis 609, il se distingua par sa charité. Le roi Clotaire II, trompé par de faux rapports, l'exila en Picardie en 613, mais mieux instruit, il le rappela l'année suivante et le combla d'honneurs.

• SAINT-LEU (la duchesse DE), voir à BEAUHARNAIS (Hortense DE).

• SAINT-PAUL (Vergibier DE), général français; il commandait les troupes de l'Indre en 1834.

 

• SAINT-PRIEST (le comte Alexis DE), 1805-1851. Fils du comte de Saint-Priest, gouverneur d'Odessa et d'une princesse Galitzin. Il ne vint en France qu'en 1822, et s'y fit beaucoup remarquer par son goût pour les lettres; très lié avec le duc d'Orléans, il entra dans la diplomatie en 1833 et devint ministre de France au Brésil, à Lisbonne, à Copenhague. Il fut nommé pair de France en 1841 et membre de l'Académie française en 1849. Il avait épousé Mlle de La Guiche.

• SALISBURY (la marquise DE), 1750-1835. Marie-Amélie, fille du marquis de Devonshire. Elle s'était mariée en 1773 et fut brûlée dans l'incendie de Hatfield-House.

• SALVANDY (le comte DE), 1795-1856. Il fit, comme militaire, les campagnes de 1813 et 1814, et se retira du service sous la Restauration, pendant laquelle il occupa plusieurs fonctions auprès de Louis XVIII; il démissionna en 1823 et se tourna vers la littérature. Nommé député après 1830, il devint ministre de l'Instruction publique de 1837 à 1839, ambassadeur à Madrid en 1841, à Turin en 1843, et, en 1845, de nouveau ministre de l'Instruction publique jusqu'en 1848. Il était membre de l'Académie française depuis 1835.

• SAMPAÏO (Antonio-Rodriguez), 1806-1882. Journaliste et homme d'État portugais qui défendit toujours les idées libérales.

• SAND (George), 1804-1876. Aurore Dupin, baronne Dudevant, fut, sous le pseudonyme de George Sand, un des meilleurs écrivains du dix-neuvième siècle.

• SARAÏVA (Antonio-Ribeira), 1800-1890. Diplomate portugais. Pendant la régence de dom Miguel, il fut envoyé en mission secrète en Espagne et en Angleterre. Partisan fanatique du pouvoir absolu, il ne retourna plus en Portugal après la chute du prétendant, et demeura à Londres jusqu'à sa mort.

• SARMENTO (M. DE). Diplomate portugais, représentant de dom Pedro à Londres lors des conférences après 1830.

• SAUZET (Paul), 1800-1877. Avocat au barreau de Lyon, il fut élu député en 1834, et deux ans plus tard, nommé ministre de la Justice dans le ministère Thiers.

• SAXE (Maurice, comte DE), 1695-1750. Maréchal de France, il se couvrit de gloire pendant la guerre de la succession d'Autriche, et, en récompense de ses services, le roi Louis XV lui donna le château de Chambord et 40,000 livres de rente. Il était le fils naturel d'Auguste II, électeur de Saxe, et de la comtesse Aurore de Kœnigsmark.

• SAXE-MEININGEN (Bernard, duc DE), 1800-1882. Frère de la reine Adélaïde d'Angleterre. En 1866, il abdiqua en faveur de son fils, le duc Georges II.

• SCHEFFER (Ary), 1785-1858. Peintre français, d'une famille originaire d'Allemagne. Il était très protégé par le Roi Louis-Philippe et sa famille.

• SÉBASTIANI DE LA PORTA (le maréchal), 1775-1851. Originaire de la Corse, il se distingua à l'armée d'Italie. En 1806, envoyé comme ambassadeur à Constantinople, il décida le sultan Selim à déclarer la guerre aux Russes et dirigea les opérations qui contraignirent la flotte anglaise à repasser les Dardanelles. Après Waterloo, il fut un des commissaires désignés pour traiter la paix. Sous Louis-Philippe, il fut ministre des Affaires étrangères, puis ambassadeur à Naples et à Londres. Il avait épousé Fanny de Coigny, qui mourut en 1807 en donnant le jour à une fille, qui épousa le duc de Praslin.

• SEFTON (lord), 1772-1838. Créé pair et baron en 1831. Il avait épousé une fille de lord Craven.

• SEFTON (lady), morte en 1851. Marie-Marguerite, fille de lord Craven, épousa en 1791 lord William Sefton.

• SÉGUIER (le comte), 1768-1848. Émigré pendant la Révolution, il rentra en 1800 et, grâce à Cambacérès, se fit une belle carrière dans la magistrature sous l'Empire. En 1815, Louis XVIII le fit pair de France et le chargea d'instruire le procès du maréchal Ney. Il se rallia à Louis-Philippe en 1830.

• SÉGUR (Louis-Philippe, comte DE), 1753-1833. Il prit part à la guerre d'Amérique en 1781, fut ambassadeur à Saint-Pétersbourg, vécut de sa plume pendant la Révolution, fut appelé ensuite au Corps législatif par le Premier Consul et devint grand maître des cérémonies de la cour impériale. Depuis 1803, il était membre de l'Académie française, et Louis XVIII l'avait fait pair.

• SÉMONVILLE (le marquis DE), 1754-1839. Il fut chargé d'abord de plusieurs missions à l'étranger. Pair de France en 1814, il reçut le premier le titre de grand référendaire de la Cour des Pairs et ne se démit de ses fonctions que sous Louis-Philippe en 1834.

• SÉVIGNÉ (la marquise DE), 1626-1696. Marie de Rabutin-Chantal, une des femmes les plus distinguées du dix-septième siècle, célèbre par les lettres qu'elle écrivait à sa fille, Mme de Grignan. Elle avait été mariée en 1644 au marquis de Sévigné, qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans.

• SGRICCI (Thomas), 1788-1836. Célèbre improvisateur italien et grand érudit. Il révéla sa prodigieuse facilité de versification à un bal masqué, où, costumé en Pythonisse, il rendit ses oracles en vers, avec une promptitude et une aisance admirables.

• SHAFTSBURY (Cropley-Ashley), 1768-1851, membre de la Chambre des lords, il épousa Anne, fille du duc de Marlborough.

• SIDNEY (lord, John-Robert), né en 1805. Il était lord-chambellan, et épousa en 1832, Emily-Caroline, fille du marquis d'Anglesey.

• SIDNEY (lady Sophie), morte en 1837. Lady Fitzclarence, fille naturelle du roi Guillaume IV d'Angleterre, épousa en 1825 Philippe-Charles Sidney, baron de l'Isle et de Dudley.

• SIEYÈS (l'abbé), 1748-1836. Il fut vicaire général de Chartres, et l'un des grands politiques de son temps. Il fit comprendre la puissance du Tiers, et amena plusieurs des mesures les plus importantes de la Révolution. Il fit partie du conseil des Cinq-Cents, fut fait sénateur et comte par Napoléon.

• SOBIESKI (Jean III), Roi de Pologne, 1629-1696. Un des héros nationaux de son pays; il vainquit les Turcs et délivra Vienne assiégée par Kara-Mustapha.

• SOMERSET (le duc DE), 1773-1855. Édouard Saint-Maur, baron Seymour; il avait épousé lady Hamilton.

• SOPHIE D'ANGLETERRE (la princesse), 1777-1848. Une des filles du roi George III d'Angleterre; elle ne se maria jamais.

• SOULT (Nicolas-Jean de Dieu) 1769-1852. Il fit toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire: la prise de Kœnigsberg lui valut le titre de duc de Dalmatie; exilé sous la seconde Restauration, il s'attacha au gouvernement de 1830 et prit à deux reprises le ministère de la Guerre et la présidence du Conseil.

• SPRING-RICE (sir Thomas), 1790-1866. Il fut élevé à la pairie en 1839 sous le titre de lord Monteagle de Brandon. Il fut sous-secrétaire à l'Intérieur en 1827, puis secrétaire de la Trésorerie, et, en 1834, secrétaire des Colonies. En 1835, il devint chancelier de l'Échiquier. Il était membre de la Société royale et de la Société astronomique.

• STAËL (Mme DE), 1766-1817. Née Necker. Célèbre par ses talents et son exil.

• STAËL (la baronne de), Adélaïde Vernet, petite-fille du professeur suisse Pictet, épousa, en 1826, le baron Auguste de Staël, fils de la célèbre Mme de Staël.

• STANLEY (Édouard-Geoffroy), 1799-1869. Homme d'État anglais, plus connu sous le nom de comte de Derby qu'il prit en 1831. Il fut sous-secrétaire d'État aux Colonies en 1827, puis premier secrétaire pour l'Irlande de 1830 à 1833, ministre des Colonies en 1833; il fit passer le bill de l'émancipation des esclaves. En 1858, il pacifia les Indes et en réorganisa l'administration. Il avait épousé, en 1825, la seconde fille de lord Skelmersdale.

• STANLEY (Édouard-Jules, baron), 1801-1869. Membre du Parlement anglais depuis 1831, il fut sous-secrétaire d'État, sous-secrétaire aux Affaires étrangères et maître général des Postes. Il avait épousé en 1826 la fille du vicomte Dillon.

• STEVENS (Catherine), 1794-1872. Cantatrice anglaise très admirée, qui se fit entendre à Covent-Garden, puis à Drury Lane. Elle rentra dans la vie privée en 1815 et épousa, en 1838, le comte d'Essex.

• STRATFORT CANNING (sir), 1788-1880. Cousin du célèbre Canning et diplomate anglais. Il fut ministre plénipotentiaire en Suisse, assista au Congrès de Vienne en 1815, fut élu ambassadeur auprès de la Porte ottomane en 1851, jusqu'à 1858, époque de sa retraite. La Reine l'avait nommé vicomte de Redcliffe.