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Chronique de 1831 à 1862. T. 1

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• BERTIN DE VEAUX. 1766-1842. Né à Essonnes; il fonda en 1799 le Journal des Débats avec son frère. Il fut conseiller d'État, député et vice-président de la Chambre, ministre à La Haye et pair de France.

• BIGNON (Louis-Pierre-Édouard, baron), 1771-1841. Diplomate français, il fut secrétaire de légation en Suisse, en Sardaigne, en Prusse; ministre à Cassel, à Carlsruhe; administrateur en Pologne et en Autriche sous le premier empire; il fut député en 1817 et pair de France en 1837.

• BIRON (Armand-Louis, duc DE), 1747-1793. Connu sous le nom de Lauzun. Il fit la guerre de l'Indépendance en Amérique. En 1792, il fut nommé général en chef des armées du Rhin. Accusé de trahison par le comité du Salut public et traduit devant le tribunal révolutionnaire, il fut condamné à mort et exécuté.

• BIRON-COURLANDE (la princesse Antoinette DE), 1813-1881, épousa le comte de Lazareff, colonel russe.

• BJOERSTJERNA (Magnus-Frédéric-Ferdinand), 1779-1847. Après la bataille d'Eckmühl, il fut envoyé en mission auprès de Napoléon Ier; il fut, plus tard, ministre plénipotentiaire à Londres.

• BLACAS (Pierre-Louis-Jean, duc DE), 1770-1839. Il s'attacha à la personne de Louis XVIII pendant son exil, et, à la Restauration, il fut nommé ministre de la maison du roi. En 1815, il entra à la Chambre des pairs et fut envoyé à Naples pour négocier le mariage du duc de Berry avec la princesse Caroline, et à Rome pour conclure un concordat qui n'a jamais été appliqué.

• BOIGNE (la comtesse DE), 1780-1866. Adèle d'Osmond épousa en 1798, pendant l'émigration, le comte de Boigne, qui, après une vie d'aventures, était revenu fort riche des Indes. De 1814 à 1859, le salon de Mme de Boigne fut, à Paris, l'un des plus importants du monde aristocratique, diplomatique et politique. Le duc Pasquier en était le plus fidèle habitué.

• BOISMILON (Jacques-Dominique DE), 1795-1871. Professeur français. Il fut choisi comme secrétaire du duc d'Orléans; plus tard, il fut attaché au comte de Paris et promu officier de la Légion d'honneur en 1845.

• BOISSY (Mlle Rouillé DE). Sœur du marquis de Boissy, pair de France, elle avait épousé le comte Pierre d'Aubusson qui devint fou, et dont elle devint veuve en 1842. Elle mourut elle-même en 1855.

• BOLIVAR (Simon), 1783-1830. Le libérateur de l'Amérique. Il affranchit le Venezuela et la Nouvelle-Grenade, qu'il unit, sous le nom de Colombie, en une seule République.

• BONAPARTE (le général), voir à NAPOLÉON Ier.

• BONAPARTE (Jérôme), 1784-1860. Roi de Westphalie. Il était le plus jeune frère de Napoléon Ier. Dans sa jeunesse, il avait épousé miss Paterson dont l'Empereur le força à divorcer pour épouser la princesse Catherine de Würtemberg.

• BONAPARTE (Lucien), 1773-1840. Troisième frère de Napoléon Ier. Plein de talents, mais d'un caractère indépendant, il essuya la disgrâce de son frère et se retira à Rome où le pape Pie VII érigea en principauté sa terre de Canino.

• BONNIVARD (François DE), 1494-1571. Chroniqueur et homme politique. Prieur de Saint-Victor dans le territoire de Genève. Il se ligua avec les patriotes de cette ville contre Charles III, duc de Savoie, qui en convoitait la possession. Le duc, devenu maître de Genève, emprisonna Bonnivard à Chillon où il resta six ans. Lord Byron l'a mis en scène dans son beau poème le Prisonnier de Chillon.

• BORDEAUX (le duc DE), 1820-1883. Fils du duc de Berry et petit-fils de Charles X. Il vécut dans l'exil avec sa famille à partir de 1830, soit à Venise, soit à Frohsdorf en Styrie, où il portait le titre de comte de Chambord. Il avait épousé une archiduchesse d'Autriche et n'eut jamais d'enfant.

• BOULE (André-Charles), 1642-1732. Ébéniste dont les ouvrages sont très recherchés.

• BOURQUENEY (baron, puis comte DE), 1800-1869. Attaché à la rédaction du Journal des Débats, puis maître des requêtes au conseil d'État, il entra ensuite dans la diplomatie, et fut secrétaire de l'ambassade de Londres, puis en 1844 ambassadeur à Constantinople, et en 1859 à Vienne. Il quitta bientôt après la carrière diplomatique pour entrer au Sénat.

• BRAGANCE (la duchesse DE), 1812-1873. Amélie-Auguste, fille d'Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie, et d'une princesse de Bavière, fut la deuxième femme de l'empereur du Brésil dom Pedro Ier, dont elle devint veuve en 1834.

• BRENIER DE RENAUDIÈRE (le baron), 1807-1885. Il fut chargé en 1828 d'une mission en Grèce, et plus tard secrétaire d'ambassade à Londres, Lisbonne et Bruxelles. En 1855, il était ministre à Naples.

• BRESSON (Charles, comte), 1788-1847. Diplomate français, il fut chef de division au ministère des affaires étrangères sous Napoléon Ier. Nommé en 1833 premier secrétaire à Londres, il reçut en 1836 le poste de ministre à Berlin où il rétablit les relations d'amitié entre la France et la Prusse. En 1841, il devint ambassadeur à Madrid, et, en 1847, à Naples où il se tua bientôt, dans un accès de démence.

• BRETONNEAU (Pierre, docteur), 1778-1862. Célèbre médecin français, résidant à Tours, son pays d'origine, où il s'était établi, indifférent à la renommée. Il fut une des gloires médicales de la France et fit beaucoup de bien aux pauvres.

• BROGLIE (le duc DE), Achille-Charles-Victor, 1785-1870. Membre de la Chambre des pairs, il s'y honora en défendant le maréchal Ney, lors de son procès. Attaché au parti doctrinaire, il fut plusieurs fois ministre sous Louis-Philippe. Il fut membre de l'Académie française. Il avait épousé la fille de Mme de Staël.

• BROGLIE (la duchesse DE), 1797-1840. Albertine de Staël épousa en 1814 le duc Victor de Broglie. Mme de Broglie était belle, sérieuse, pieuse et passait pour un peu sévère.

• BROOKE (lord), né en 1818, il épousa en 1852 Anne, fille du comte de Wemyss, et succéda en 1853 à son père comme lord Warwick.

• BROUGHAM (Henry, lord), 1778-1868. Homme politique et écrivain anglais, il collabora avec éclat à la Revue d'Edimbourg et fut, par de grands succès au barreau, conduit au Parlement en 1810. Il fut l'avocat célèbre et heureux de la reine Caroline accusée d'adultère. Il se distingua toujours par la défense des idées libérales. Il devint pair et chancelier sous le ministère de lord Grey, en 1830.

• BROUGHAM (lady), morte en 1865. Marie-Anne, fille de sir Thomas Eden, avait épousé d'abord lord Spalding. Devenue veuve, elle épousa lord Brougham en 1819. Une seule fille naquit de ce mariage, elle se nommait Éléonore, et mourut à dix-sept ans d'une maladie de poitrine. Ce fut dans l'espoir de la ramener à la vie que lord Brougham construisit, dans le beau climat de Cannes, une maison qui fut le commencement de la prospérité de cet endroit.

• BÜLOW (Henri, baron DE), 1790-1846. Diplomate prussien. En 1827, il fut nommé ministre en Angleterre et prit part aux conférences de Londres en 1831. Plus tard, il fut chargé du portefeuille des Affaires étrangères en Prusse. Il avait épousé la fille de Guillaume de Humboldt.

• BURGHERSH (John, lord), 1811-1859. Après la mort de son père, comte de Westmorland. Ancien aide de camp du duc de Wellington, il passa dans la diplomatie, fut ministre à Florence, à Berlin, à Vienne. Grand musicien, il a composé plusieurs opéras.

• BUTERA (le prince DE), mort en 1841. Anglais, du nom de Wilding, qui avait épousé la princesse de Butera, d'une grande famille de Palerme. Par un décret du roi des Deux-Siciles, il fut autorisé en 1822 à ajouter ce titre à son nom. En 1835, un autre décret lui accorda, en toute propriété, le titre de prince de Radoli qu'il porta jusqu'à sa mort. Il ne laissa point d'enfant.

• BYRON (George-Gordon, lord), 1788-1824. Célèbre poète anglais. Au moment de l'insurrection hellénique, il se rendit en Grèce et mourut à Missolonghi.

C

• CALOMARDE (François-Thadé), 1775-1842. Homme d'État espagnol qui fut l'âme de la politique de son pays après le rétablissement de Ferdinand VII. Il fit partie, en 1824, du ministère de grâce et de justice, où il sut se conserver une influence prépondérante sur les déterminations du roi. Il devint l'âme du parti rétrograde, prit part au décret par lequel Ferdinand VII abolissait la loi salique en Espagne, et fit punir sévèrement les tentatives carlistes. Mais lors de la grave maladie du Roi en 1832, où on le crut mort, Calomarde fut le premier à saluer don Carlos du titre de Roi, et la reine Christine devenue régente l'exila dans ses terres. Il allait y être arrêté lorsqu'il s'enfuit en France où il vécut dans la retraite jusqu'à sa mort.

• CAMBRIDGE (la duchesse Auguste DE), 1797-1889. Elle était fille du landgrave Frédéric de Hesse-Cassel, et épousa en 1818 le duc Adolphe-Frédéric de Cambridge, septième fils du roi George III d'Angleterre. Elle devint veuve en 1857.

• CAMPAN (Mme), 1752-1822. Jeanne Genest, devint à quinze ans lectrice de Mesdames, filles de Louis XV. Elle épousa M. Campan et devint première femme de chambre de Marie-Antoinette. Pendant la Révolution, retirée dans la vallée de Chevreuse, elle y fonda un pensionnat où Mme de Beauharnais fit entrer sa fille. Napoléon Ier nomma, plus tard, Mme Campan surintendante de la maison qu'il fonda à Ecouen pour l'éducation des filles de la Légion d'honneur.

• CANINO (Charles-Jules-Laurent, prince DE), et de Musignano, 1803-1857. Fils de Lucien Bonaparte, il épousa une fille de Joseph Bonaparte. Président de l'Assemblée constituante romaine en 1848, naturaliste distingué, correspondant de l'Institut de France.

• CANIZZARO (la duchesse DE). Elle était Anglaise, et avait épousé François de Plantamone, duc de Canizzaro, qui fut pendant plusieurs années ministre des Deux-Siciles accrédité à la cour d'Angleterre.

• CANNING (George), 1770-1827. Homme d'État anglais. Il laissa le barreau et se fit nommer à la Chambre des communes en 1793, y soutint Pitt qui le fit nommer sous-secrétaire d'État. Plus tard, il fut dans l'opposition; puis fut ambassadeur à Lisbonne. Il voyagea sur le Continent et ses liaisons avec les libéraux de Paris changèrent ses principes. En 1822, il fut appelé au ministère des Affaires étrangères et s'employa, depuis lors, à des réformes libérales. Il fit des efforts généreux en faveur des catholiques.

 

• CANNING (Charles-John, comte), 1812-1862. Homme d'État anglais, fils de G. Canning. Il entra en 1836 à la Chambre des communes du côté de l'opposition dirigée par sir Robert Peel. A la mort de son père, il entra à la Chambre des lords et fut sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères; en 1846, il fut nommé directeur général des Eaux et Forêts; en 1852, directeur général des Postes, puis gouverneur des Indes, où il eut à lutter pendant deux ans contre l'insurrection.

• CANNING (lady), 1817-1861. Fille aînée de lord Stuart de Rothesay, elle épousa lord Canning en 1835 et mourut sans laisser d'enfants.

• CANOVA (Antoine), 1757-1822. Célèbre sculpteur italien.

• CAPO D'ISTRIA (Jean-Antoine, comte), 1776-1831. Né à Corfou, il fit son éducation en Italie et entra au service russe. L'empereur Alexandre Ier l'employa à plusieurs missions en Allemagne, en Turquie, en Suisse; il fut plénipotentiaire au deuxième traité de Paris en 1815. Plus tard, retiré en Suisse, il prêta son appui aux Grecs révoltés. Il fut assassiné par les fils du Bey des Mainotes.

• CARLISLE (Georges-William, vicomte Morpeth, lord), 1802-1864. Petit-fils, par sa mère, de la belle duchesse de Devonshire; il remplit avec distinction les fonctions de lord-lieutenant d'Irlande, sous le ministère libéral de lord John Russell.

• CARLOTTA (l'infante), 1804-1844. Fille du roi des Deux-Siciles, sœur de la reine Marie-Christine d'Espagne et épouse de don Francesco de Paulo, infant d'Espagne.

• CAROLINE (la reine), 1781-1821. Fille du duc de Brunswick, elle épousa en 1795 le prince de Galles qui fut régent en 1810 et devint roi d'Angleterre en 1820 sous le nom de George IV. Son mari l'accusa publiquement d'adultère dans un procès célèbre. L'enquête ne constata que des inconséquences chez cette Princesse.

• CARRACHE (Annibal), 1560-1609. Considéré comme le plus grand des peintres de sa famille, où ils étaient, presque tous, des artistes distingués.

• CARREL (Armand), 1800-1836. Célèbre publiciste français. Ancien élève de Saint-Cyr, il prit une part active aux conspirations semi-libérales, semi-bonapartistes sous la Restauration, et, au moment de la révolution espagnole, alla secrètement soutenir les constitutionnels. Il quitta l'épée pour la plume, devint rédacteur en chef du National, journal fondé par MM. Thiers et Mignet dans le but de hâter la chute des Bourbons et de préparer l'avènement de la maison d'Orléans. Ce ne fut qu'en 1832 que le National arbora le drapeau républicain. Carrel se battit en duel avec M. de Girardin et mourut quarante-huit heures après, des suites de ses blessures.

• CASTELLANE (André, marquis DE), 1758-1837. Député de la noblesse en 1789, il s'unit au Tiers-État et fut secrétaire de l'Assemblée constituante. Jeté en prison pendant la Terreur il n'échappa à la mort que par la chute de Robespierre. En 1802, il fut nommé préfet des Basses-Pyrénées, et, ensuite, maître des requêtes au conseil d'État. Louis XVIII le nomma pair de France en 1815 et lieutenant-général l'année suivante. Il fut le père du maréchal de Castellane.

• CASTELLANE (comtesse DE), 1796-1847. Cordelia Greffulhe, épousa en 1813 le comte de Castellane, plus tard maréchal de France.

• CASTLEREAGH (Robert Stewart, marquis de Londonderry, vicomte), 1769-1822. Entra de bonne heure à la Chambre des communes où il soutint la politique de Pitt. Ennemi acharné de la Révolution française, âme des coalitions contre Napoléon Ier, il fournit des subsides aux puissances pendant qu'il était ministre de la guerre. Lors du congrès de Vienne, en 1815, il sacrifia la Pologne, la Belgique, la Saxe et Gênes; sa conduite fut vivement attaquée au Parlement. Dans un accès de démence, il mit fin à ses jours.

• CASTRIES (Armand-Charles-Augustin de la Croix, duc DE), 1756-1842. Député aux États généraux, il avait fait comme colonel la guerre de l'Indépendance en Amérique. Il défendit énergiquement les prérogatives de la royauté et blessa au bras Charles de Lameth dans un duel né d'une discussion politique, ce qui l'obligea à passer en Allemagne. En 1814, il fut nommé pair de France, général de division. Plus tard, il se rallia à la monarchie de Juillet.

• CATHERINE D'ARAGON, 1483-1536. Fille de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille, elle épousa successivement Henri VII et Henri VIII d'Angleterre. Ce dernier la répudia pour épouser Anne de Boleyn, et ce divorce fut l'origine du schisme en Angleterre.

• CATHERINE DE MÉDICIS, 1519-1589. Reine de France. Fille de Laurent II de Médicis, elle épousa Henri II, roi de France, et fut régente pendant la minorité de son second fils Charles IX. Catherine avait apporté d'Italie le goût des arts, elle construisit le palais des Tuileries et continua le Louvre.

• CATHERINE PAULOWNA (la grande-duchesse), 1788-1819. Fille de l'empereur Paul Ier de Russie, elle épousa d'abord le prince Pierre de Holstein, puis Guillaume Ier, roi de Würtemberg, dont elle eut une fille.

• CAULAINCOURT (la comtesse DE), morte en 1835. Blanche d'Aubusson, épousa en 1812 Auguste-Jean-Gabriel de Caulaincourt, qui fut tué à la bataille de la Moskova, et qui était frère du duc de Vicence.

• CELLES (Antoine-Charles, comte de Visher DE), 1769-1841, d'une famille illustre du Brabant, il fut élu député aux États-généraux de cette province. Napoléon Ier le nomma maître des requêtes au conseil d'État et préfet de la Loire-Inférieure, puis du Zuyderzée. Après 1814, devenu sujet du roi des Pays-Bas, il fut élu pendant quelque temps aux États provinciaux. Le roi Léopold l'ayant envoyé comme ministre plénipotentiaire en France, M. de Celles se fit naturaliser, et devint conseiller d'État en France en 1833. Il était le beau-frère du maréchal Gérard.

• CHABANNES LA PALICE (le comte Alfred DE), 1799-1868. Il fut d'abord garde du corps de Louis XVIII, puis chef d'escadron et colonel après le siège d'Anvers. Il devint général de brigade et aide de camp du roi Louis-Philippe en 1840. Il quitta le service en 1848 et suivit la famille royale en exil.

• CHABANNES (Louisa DE), 1791-1869. Religieuse carmélite; elle fut supérieure du couvent de Paris pendant plusieurs années, puis de celui de Bruxelles où elle mourut.

• CHALAIS (la princesse DE), Marie-Françoise de Rochechouart-Mortemart, épousa en premières noces le marquis de Cany dont elle eut une fille qui fut la grand'mère du prince de Talleyrand. Elle épousa, en secondes noces, Louis-Charles de Talleyrand, prince de Chalais, qui mourut en 1757. Elle était dame du palais de la Reine.

• CHALAIS (la princesse DE), morte en 1834. Élolie-Pauline Beauvilliers de Saint-Aignan, épousa en 1832 Hélie-Roger de Talleyrand-Périgord, prince de Chalais, titre que porte le fils aîné du chef de cette maison.

• CHANTELAUZE (Victor DE), 1787-1859. Député et dernier garde des Sceaux de Charles X, il avait rédigé les fameuses ordonnances qui amenèrent la révolution de Juillet; il fut arrêté et condamné à la prison perpétuelle. L'amnistie de 1837 le rendit à la liberté.

• CHARLEMAGNE, 742-814. Roi des Francs, chef de la dynastie des Carolingiens; il succéda à son père Pépin le Bref en 768; en 800 le pape Léon III le couronna empereur d'Occident.

• CHARLES Ier. Roi d'Angleterre, 1600-1649. Fils de Jacques Ier, il épousa Henriette de France, fille du Roi Henri IV et sœur de Louis XIII. Victime de la Révolution de 1648, il fut condamné à mort et mourut sur l'échafaud.

• CHARLES IX. Roi de France, 1550-1574. Deuxième fils de Henri II et de Catherine de Médicis. Sous son règne, le royaume fut déchiré par les guerres de religion.

• CHARLES X. Roi de France, 1757-1836. Frère de Louis XVI et de Louis XVIII à qui il succéda en 1824, il porta le titre de comte d'Artois jusqu'à son avènement; il mourut à Goritz en exil.

• CHARLES-JEAN. Roi de Suède, 1764-1844. Général Bernadotte, prince de Ponte-Corvo, maréchal de France, il épousa Mlle Clary, sœur de la femme de Joseph Bonaparte. Après la mort de Charles XIII de Suède qui l'avait adopté, il devint en 1818 roi de Suède et de Norvège.

• CHARLOTTE DE PRUSSE (la princesse), 1798-1860. Fille du roi Frédéric-Guillaume III, elle épousa en 1817 le grand-duc Nicolas de Russie qui succéda sur le trône à son frère Alexandre Ier.

• CHATEAUBRIAND (François-René, vicomte DE), 1768-1848. Un des plus illustres écrivains français du dix-neuvième siècle. Il eut des relations avec beaucoup de femmes connues par leur talent, leur grâce ou leur beauté. Sous la Restauration, il fut pendant quelques années dans la diplomatie, et, comme ministre des Affaires étrangères, il prit une grande part à la guerre d'Espagne en 1822.

• CHÂTILLON-MONTMORENCY (duc DE), mari de Mlle de Lannois. Il périt noyé dans le naufrage de la frégate la Blanche à l'entrée de l'Elbe.

• CHODRON (Jules), 1804-1870. Fils du notaire du prince de Talleyrand, qui obtint pour lui, du roi Louis-Philippe, le nom de Courcel, il entra dans la diplomatie, où il sut se faire une position aussi honorable que distinguée. Son fils fut pendant plusieurs années ambassadeur à Berlin et à Londres.

• CHOISEUL-STAINVILLE (Étienne-François, duc DE), 1719-1785. Homme d'État français, ambassadeur, puis ministre, de 1758 à 1770, sous Louis XV, il fit conclure le Pacte de famille. Une intrigue de cour le renversa parce qu'il ne voulait pas plier devant la Dubarry. Relégué dans sa terre de Chanteloup, il y reçut, malgré le roi, le témoignage de l'estime publique. Il avait épousé Mlle Crozat du Châtel, qui paya les dettes que la générosité de son mari lui avait fait contracter, et passa les dernières années de sa vie, après son veuvage, dans un pauvre couvent de Paris.

• CLANRICARDE (marquis DE), 1802-1874. Homme politique anglais. Il épousa en 1825 la fille de Canning et fut appelé, l'année suivante, à siéger à la Chambre des lords. Il fut sous-secrétaire aux Affaires étrangères en 1826, ambassadeur en Russie de 1838 à 1841, directeur général des postes de 1846 à 1852 et lord du Sceau privé en 1857.

• CLANRICARDE (lady), morte en 1876. Henriette, fille unique de G. Canning, épouse de lord Clanricarde.

• CLARENCE (duchesse DE), 1792-1849. Voir à ADÉLAÏDE (la reine).

• CLARENDON (Edouard-Hyde, comte), 1608-1674. Magistrat et historien anglais. Lors de la guerre civile, sous Charles Ier, il prit le parti du roi Charles II qui le nomma grand chancelier. Il se retira en France et mourut à Rouen.

• CLARENDON (lord), 1800-1870. Ministre d'Angleterre à Madrid en 1833, plus tard ministre du Commerce et lord-lieutenant d'Irlande. En 1853, il devint ministre des Affaires étrangères, représenta l'Angleterre au Congrès de Paris en 1856, puis fut ambassadeur en Italie en 1868.

• COBBETT (William), 1766-1835. Démagogue anglais. Il passa plusieurs années aux États-Unis; à son retour en Angleterre en 1804, il y rédigea un journal radical qui fut souvent poursuivi. Élu en 1832 à la Chambre des communes, il y appuya chaudement la réforme parlementaire.

• COBOURG (le prince Ferdinand DE), 1816-1888. Ce prince fut le deuxième mari de la reine de Portugal, doña Maria da Gloria, qu'il épousa en 1836. Il reçut le titre de Roi en 1837. Veuf en 1853, il fut régent pendant la minorité de son fils. En 1869, il contracta un mariage morganatique avec Mlle Hensler, qui fut faite comtesse Elice d'Edla. Il était frère du roi Léopold de Belgique et de la duchesse de Kent.

• COLMAGHI. Marchand de tableaux et de gravures à Londres. L'origine de cette maison, qui existe encore, remonte à 1750, lorsque Paul Colmaghi, Italien venu de Paris à Londres, y ouvrit une boutique en association avec M. Nolteno. Le roi George IV en fut un constant protecteur.

• CONROY (sir John), 1786-1854. Officier anglais; il fut chevalier d'honneur de la duchesse de Kent. A son avènement, la reine Victoria le fit baron. Il avait épousé en 1808 la fille et héritière du major Fisher, frère de l'évêque de Salisbury.

• CONYNGHAM (William, lord), 1765-1854. Avocat irlandais, membre de la Chambre des communes, il appartenait au groupe libéral de Burke; vers la fin de sa vie il pencha vers les tories. Il fut élevé à la Pairie.

• CONYNGHAM (Henri, baron), 1766-1832. Il épousa la fille aînée de Joseph Denison.

 

• CONYNGHAM (lady). Morte en 1861. Élisabeth, fille de J. Denison, banquier à Londres, épousa en 1794 le baron Henri Conyngham, qui fut créé marquis en 1816. Amie intime du prince régent d'Angleterre, plus tard le roi George IV, elle sut profiter de son pouvoir sur lui.

• CONYNGHAM (François-Nathaniel, marquis DE), 1797-1882. Il portait, du vivant de son père, le nom de Mount-Charles. Il se signala dans les affaires publiques par ses idées libérales, fut sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères, lord de la Trésorerie, directeur des Postes en 1834, membre du Conseil privé en 1835 et vice-amiral de l'Ulster en 1849.

• CORINNE, femme poète de la Grèce, cinquième siècle avant Jésus-Christ.

• COUSIN (Victor), 1792-1867. Philosophe et écrivain français, pair de France, directeur de l'École normale et membre de l'Académie française. Il fut un instant ministre de l'Instruction publique sous M. Thiers en 1840.

• COWLEY (lady), 1796-1860. Georgiana-Auguste, fille aînée du marquis de Salisbury, épousa en 1816 l'Honorable Henry Wellesley, créé en 1828 baron Cowley.

• COWPER (lady), sœur de W. Lamb, lord Melbourne. Elle épousa en deuxièmes noces, en 1840, lord Palmerston, à l'âge de 50 ans.

• CRANMER (Thomas), 1489-1556. Archevêque de Canterbury, promoteur de la Réforme en Angleterre. Il prononça lui-même le divorce que le Pape avait refusé à Henri VIII contre Catherine d'Aragon. A l'avènement de la reine Marie Tudor, il fut arrêté comme hérétique et mourut sur le bûcher.

• CROMWELL (Olivier), 1599-1658. Protecteur de la République d'Angleterre en 1652, il amena la ruine du parti royaliste et les infortunes du roi Charles Ier, qu'il fit condamner à mort.

• CUMBERLAND (Ernest-Auguste, duc DE), 1771-1851. Le dernier des fils de George III d'Angleterre. En 1837, il monta sur le trône de Hanovre.

• CUMBERLAND (duchesse DE), 1778-1841. Frédérique, princesse de Mecklembourg-Strélitz, sœur cadette de la reine Louise de Prusse; elle épousa, en 1793, le prince Louis de Prusse, frère du roi Frédéric-Guillaume III. Devenue veuve, elle épousa en deuxièmes noces le prince Frédéric-Guillaume de Solms-Braunfels, et enfin en troisièmes noces le duc de Cumberland, qui fut appelé au trône de Hanovre en 1837. Elle fut la mère du roi Georges V de Hanovre.

• CUVIER (Georges), 1769-1838. Célèbre naturaliste, membre de l'Académie française. Il fut conseiller d'État en 1814 et pair de France en 1831.

• CZARTORYSKI (le prince Adam), 1770-1861. Fils d'Adam-Casimir Czartoryski, qui, à la mort d'Auguste III, roi de Pologne, fut porté candidat au trône, mais que Catherine II en fit écarter au profit de Stanislas Poniatowski. Envoyé comme otage à Saint-Pétersbourg après le partage de la Pologne, il y jouit d'une grande faveur auprès de l'empereur Alexandre Ier, devint ministre des Affaires étrangères de 1801 à 1805, et en 1815 fut sénateur-palatin de Pologne, et curateur de l'Université de Vilna. Il se retira des affaires en 1821, et, après 1830, s'établit à Paris. En 1817, il avait épousé la princesse Anna Sapieha.

D

• DACRE (lord), 1774-1851. Thomas Brand. Il épousa, en 1819, Barbe, fille de sir C. Ogle.

• DALBERG (le duc DE), 1773-1833. Fils du Primat et archichancelier de ce nom; il fut membre du Conseil provisoire à Paris après la chute de Napoléon et plénipotentiaire au congrès de Vienne.

• DAUPHIN DE FRANCE. Louis, fils de Louis XV, 1729-1765. Il épousa d'abord l'infante Marie d'Espagne qui mourut bientôt. De son second mariage avec la princesse Josépha, fille de l'électeur de Saxe, roi de Pologne, il eut plusieurs enfants. Il ne régna pas, mais fut le père des rois Louis XVI, Louis XVIII, Charles X. Modèle de toutes les vertus, il vécut comme un saint.

• DAURE (M.). Répétiteur au collège Henri IV, à Paris; il écrivait dans le Constitutionnel.

• DAVOUT (Napoléon-Louis), 1810-1853. Fils du Maréchal. Il fit partie de l'état-major du général Gérard, au siège d'Anvers. Il entra à la Chambre des Pairs en 1836. Il portait le titre de prince d'Eckmühl.

• DAWSON-DAMER (George-Lionel), né en 1788, colonel dans l'armée anglaise.

• DAWSON-DAMER (Mrs), morte en 1848. Nièce et enfant adoptive de Mrs Fitzherbert.

• DECAZES (Élie, duc), 1780-1846. Il fut d'abord avocat, puis attaché au service du roi Louis de Hollande. Il fut fait ensuite ministre et pair de France par Louis XVIII. En 1820, il dut quitter le ministère, les royalistes exaltés ne craignant pas de lui imputer l'assassinat du duc de Berry; créé duc, il fut envoyé comme ambassadeur en Angleterre. Après 1830, il se rallia à Louis-Philippe et fut nommé grand référendaire de la cour des Pairs.

• DECAZES (la duchesse). Fille du comte de Saint-Aulaire et de Mlle de Soycourt, petite-fille, par sa mère, du dernier prince de Nassau-Sarbrück et petite-nièce de la duchesse de Brunswick-Bevern, qui obtint de Frédéric VI, roi de Danemark, la transmission du duché de Glucksbourg en faveur du duc et de la duchesse Decazes, à leur mariage en 1818. Elle fut la deuxième femme du duc Decazes.

• DEDEL (Salomon), 1775-1846. Diplomate danois; il fut ambassadeur en Suède, en Espagne, en Angleterre. Il mourut à Londres.

• DEMION (M.). Homme d'affaires de la famille Montmorency, du prince de Talleyrand et des James Rothschild. Il administra pendant plusieurs années les terres de Valençay.

• DENISON (Albert), 1805-1860. Second fils du marquis de Conyngham. Par sa mère, il hérita des grandes propriétés de son oncle Denison et prit alors ce nom. Il fut créé baron de Londesborough en 1850.

• DESAGES (Émile), 1793-1850. Fils d'un employé supérieur au ministère des Affaires étrangères, il entra dans les bureaux de ce ministère dès l'âge de seize ans. En 1820, il fut nommé secrétaire à l'ambassade de Constantinople. En 1830, le général Sébastiani, ministre des Affaires étrangères, l'appela à la tête de la direction politique de ce département. Il se retira, après 1848, à Menesele, dans la Charente.

• DEVONSHIRE (William, duc DE), 1768-1835. De la maison de Courthenay. Le titre s'étant éteint dans la ligne aînée, le duc parvint à le reprendre, après avoir établi devant la Chambre des lords en 1831 que, par ses lettres patentes de 1553, la reine Marie avait stipulé que le titre, à défaut de ligne directe, passerait aux héritiers de la ligne collatérale.

• DEVONSHIRE (la marquise DE). Morte en 1806. Fille de lord Spencer, elle avait épousé en 1774 le marquis de Devonshire.

• DIANE DE POITIERS, 1499-1586. Fille aînée de Jean de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier, Diane épousa à treize ans Louis de Brézé. Elle fut la favorite du roi Henri II, qui la fit duchesse de Valentinois et lui donna le château d'Anet, un des plus beaux ouvrages de cette époque.

• DIDOT (Firmin), 1764-1836. Il se distingua de bonne heure par les progrès qu'il fit faire à la typographie, déjà illustrée par son père et son frère aîné. Il fut élu député en 1827. Décoré de la Légion d'honneur, il fut nommé par le roi Louis-Philippe imprimeur du roi et de l'Institut de France.

• DINO (duchesse DE), 1793-1862. Titre que porta la comtesse Edmond de Périgord depuis 1815. Il avait été décerné par le roi de Naples au prince de Talleyrand qui avait si heureusement défendu ses intérêts au Congrès de Vienne, et M. de Talleyrand l'offrit galamment à sa nièce.

• DOLOMIEU (la marquise DE), 1779-1849. Dame d'honneur de la reine Marie-Amélie, à qui elle était très dévouée. Mme de Dolomieu était la sœur de Mme de Montjoye, dame de Madame Adélaïde.

• DOM MIGUEL, 1802-1866. Il fut régent du royaume de Portugal, pendant la minorité de sa nièce, la reine doña Maria da Gloria; il en profita pour s'emparer du trône et se faire déclarer Roi en 1828. Dom Pedro Ier revint alors du Brésil, et après une lutte assez vive il parvint à reconquérir la couronne pour sa fille, et il força dom Miguel à quitter le Portugal.

• DON ANTONIO (l'infant), 1755-1817. Un des infants espagnols internés à Valençay par Napoléon Ier. En revenant de sa captivité, il fut nommé grand-amiral de Castille.