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Histoire Médicale de l'Armée d'Orient. Volume 2

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NOTES
Pour servir à la topographie physique et médicale d'Alexandrie, rédigées par le citoyen Salze , médecin ordinaire de l'armée d'Orient

 
Oui, ces ruines même ont encore des attraits!
Là, si le cœur nourrit quelques profonds regrets,
Si quelque souvenir vient rouvrir sa blessure,
Il peut mêler son deuil au deuil de la nature.
 
Delille, Poème des Jardins.

Alexandrie, à l'ouest et à 95,016 toises de distance du Kaire, ou 41 lieues et 6 toises, en comptant les lieues à 2,283 toises, est située au 30° 33' 4" longitude, et au 24° 59' 59" de latitude boréale, méridien de Paris; cette ville est bornée au nord et au couchant par la mer, à l'est par le Khalish, et au midi par le lac Maréotis: on la divise en ville vieille et nouvelle; il ne reste de la vieille ville qu'une vaste enceinte de murailles, flanquées de tours très élevées de distance en distance, et dont la majeure partie est déjà minée par le temps. Ce qui est contenu dans cette enceinte n'offre de tous côtés aux yeux du spectateur affligé qu'un amas confus de décombres et de ruines, tristes restes de la magnificence d'une ville réputée jadis une des premières du monde, et qui n'est plus célèbre aujourd'hui que dans les livres des historiens. Au lieu des palais superbes et des brillants édifices qui en faisaient autrefois la splendeur, on n'y trouve plus maintenant que quelques villages ou hameaux, mal bâtis, assez peuplés, et habités par des Turks: ils sont environnés d'une quantité de petits jardins, plantés de palmiers, cultivés par ces mêmes Turks, et un peu fertilisés à force de travail et d'arrosage; les tapis de verdure qu'ils produisent, et qui contrastent d'une manière frappante avec la blancheur des sables, et les monceaux de ruines accumulés de toutes parts, ne laissent pas que de récréer un moment, et vus d'un certain point d'élévation, leur ensemble forme vraiment un coup d'œil pittoresque.

Les édifices peu anciens, qu'on y trouve à quelque distance les uns des autres, sont, le couvent grec, et son hospice, la mosquée de S. – Athanase, aux trois quarts ruinée, le couvent des capucins, converti en hôpital militaire, quelques bains turcs, le fort dit triangulaire, et une autre mosquée très grande, dont on a fait l'arsenal. Les deux montagnes, dont l'une à l'est, et l'autre au midi de la ville, ont servi à y établir deux forts redoutables, portant les noms de Crétin et Caffarelli, généraux qui ont commandé l'arme du génie. Ces deux grandes élévations paraissent n'être que le produit d'un amas de terres rapportées… Il n'y a, à proprement parler, que deux monuments très anciens qui soient encore dans leur entier, et vraiment dignes de nos hommages; ce sont les deux obélisques chargés d'hiéroglyphes, qu'on trouve sur le bord de la mer, à peu de distance du couvent grec, dont l'un est encore sur pied, et l'autre renversé, communément appelés Aiguilles de Cléopâtre, et la fameuse colonne dite de Pompée, à quelques centaines de pas hors la porte du même nom. Il en existait outre cela un troisième dans la mosquée S. – Athanase; c'était un grand vase de porphyre, en forme de baignoire, orné d'hiéroglyphes tant en dehors qu'en dedans. À cela près, de quelque côté que l'on porte la vue, elle est continuellement fatiguée par l'image sans cesse renaissante de la destruction: vainement s'efforcerait-on de chercher à reconnaître dans quelques restes d'édifice épars çà et là la place de tel ou tel autre monument ancien; on ne peut former là-dessus que des conjectures, sans établir au fond la moindre certitude… Le lithologiste et l'antiquaire seuls peuvent y trouver à chaque pas sous leurs yeux, ou en faisant quelques légères fouilles, des morceaux dignes de piquer leur curiosité, et propres à perfectionner leur goût pour ces deux sciences. Je ne m'étendrai pas davantage sur ce qui concerne l'emplacement de l'ancienne ville.

La nouvelle ville, construite par les Turks, est renfermée dans l'espace que la mer en se retirant a laissé entre les anciens murs, et son rivage actuel; elle est resserrée dans ses flancs par deux grands bassins de forme demi-circulaire, qui constituent les deux ports, dont l'un a son embouchure entre le nord et l'est, nommé Port neuf, et l'autre entre le midi et l'ouest, nommé Port vieux: ce dernier est beaucoup plus vaste, plus commode, et plus sûr que l'autre.

Le grand espace de terre qui sépare les deux ports, et qui ferme la ville du côté de l'ouest, se termine en une pointe dite, des Figuiers, parce qu'il y a beaucoup de ces arbres plantés dans les environs. En partant de cette pointe et allant vers le nord, on découvre une petite île nommée Pharos, et plus loin, toujours dans la même direction, on aperçoit un chemin couvert, long, étroit, et bâti en avant dans la mer; il conduit à l'endroit où existait jadis l'ancien phare, une des sept merveilles du monde. Que les temps sont changés!.. ce n'est plus aujourd'hui qu'un vieux château, à moitié délabré, et qui serait bientôt tombé en ruine si les Français ne l'eussent un peu relevé: on en a fait une forteresse.

Une grande place nue, et qui n'a d'autre ornement que les nouveaux remparts qu'on vient d'élever tout autour, forme l'entrée de la ville du côté de l'est; elle sert de promenade journalière; dans le temps des pluies, cette place est presque toute inondée; et comme elle n'a aucune pente du côté de la mer, les eaux y séjournent, s'y putréfient, et chargent l'atmosphère d'une grande quantité de vapeurs méphitiques. Pour détruire cette cause d'insalubrité, il ne s'agirait que d'exhausser un peu le terrain de la place, d'y établir une pente douce du côté de la mer, et d'y pratiquer de petits canaux qui faciliteraient l'écoulement des eaux. S'il était possible encore d'y planter des arbres, et d'y faire croître du gazon, l'air n'en deviendrait que plus salubre.4

Du climat d'Alexandrie

Alexandrie, par sa position, et son voisinage de la mer, est soumise plus qu'aucune autre partie de l'Égypte à l'influence des différents vents, et les saisons y sont plus distinctement marquées.

Depuis l'équinoxe d'automne jusqu'à l'équinoxe du printemps les vents soufflent le plus ordinairement de l'est et de l'ouest, mais avec une variété étonnante. C'est alors la saison des pluies. Elles commencent à tomber en novembre, et se prolongent jusqu'en décembre et au-delà: je les ai vues très fréquentes et de très longue durée pendant l'hiver de l'an VII. L'atmosphère, dans ce temps là surtout, est sujette à des variations sans nombre, et il faut être bien en garde contre tous ces changements pour n'en être point offensé.

Depuis l'équinoxe du printemps jusqu'au solstice d'été mêmes vents à-peu-près, et toujours même variété. On ressent alors de temps en temps l'impression chaude, pesante, et malsaine, du vent du sud, nommé en arabe camsin, parce qu'il est censé durer cinquante jours. Cette espèce de vent serait très nuisible à la santé des hommes et des animaux s'il donnait seulement quatre à cinq jours de suite; sa plus longue durée ici a été de trente-six heures; je ne l'ai jamais vu aller au-delà; communément même il ne dépasse pas vingt-quatre heures. Il est ordinairement remplacé par un vent d'est rafraîchissant; quelquefois il est suivi d'un ouragan, qui se termine par une légère pluie, après quoi le temps redevient frais et serein comme auparavant.

Depuis le solstice d'été jusqu'à l'équinoxe d'automne on est journellement soumis à l'action des vents du nord ou alisés: ils sanifient l'air, tempèrent beaucoup les chaleurs de la saison, et rendent l'été infiniment plus supportable qu'au Kaire et dans tout le reste de l'Égypte; cependant, comme ces vents sont extrêmement frais, et même un peu violents dans certains jours, il faut bien se donner de garde de s'exposer trop tôt à leur contact, au sortir d'un lieu chaud, ou après une transpiration abondante.

De la constitution physique des habitants d'Alexandrie

Les habitants d'Alexandrie sont généralement bien constitués, et robustes. Il y a parmi eux beaucoup de vieillards, hommes et femmes. La sobriété, qui est une de leurs principales vertus, est aussi pour eux le préservatif le plus sûr contre une foule d'infirmités qui assiègent les Européens: on ne voit presque pas chez eux de rachitiques, de poitrinaires, et enfin autant de valétudinaires que chez nous.

La classe la plus maladive est celle des enfants depuis le moment de leur naissance jusqu'à l'âge de sept à huit ans: ce ne sont que des êtres faibles, mal constitués, et presque toujours souffrants; ils ont le ventre tuméfié, la figure maigre et rapetissée; la couleur de la peau sur toute l'étendue du corps est jaunâtre; les membres prennent peu d'accroissement; on dirait, en un mot, qu'ils sont tous voués à une mort prématurée: un grand nombre succombe dans cet espace de temps. Ce n'est guère que vers l'âge ci-dessus désigné qu'il s'opère chez les enfants une révolution subite et heureuse; alors leurs membres se déploient, l'enflure du ventre disparaît, les traits de la physionomie prennent un caractère plus marqué; tout annonce qu'ils vont devenir des hommes forts et vigoureux.

 

L'âge de puberté pour les garçons est de douze à quinze ans, et pour les filles de onze à quatorze. Les filles et les femmes éprouvent ici comme ailleurs toutes les maladies particulières à leur sexe; peut-être cependant moins fréquemment par une suite de leur éducation physique et morale. L'époque de la cessation du flux menstruel est pour la plupart de trente-cinq à quarante ans; chez plusieurs il se prolonge jusqu'à quarante-cinq.

La fécondité est très considérable, ainsi qu'il est aisé de le voir par le nombre prodigieux d'enfants qui survivent.

Le terme de la vie est généralement assez prolongé; le plus ordinaire est de soixante-dix à quatre-vingts ans: un grand nombre dépasse cet âge; il y en a qui à plus de cent ans sont encore en état d'agir.

Des maladies qui attaquent le plus fréquemment les habitants d'Alexandrie

Les maladies internes les plus familières sont la petite vérole et les fièvres pestilentielles.

La petite vérole fait de très grands ravages parmi les enfants. Si on connaissait la véritable manière de la traiter, ses effets seraient beaucoup moins funestes.

Quant aux fièvres pestilentielles, elles n'ont point depuis notre arrivée en Égypte frappé les habitants dans la même proportion que nos troupes, surtout dans l'an VII; car l'an VIII il y a eu peu de chose, et presque rien dans l'an IX. Précédemment à notre arrivée ces fièvres ont fait de grands ravages: on leur donne peu de soins, et on ne cherche point à se prémunir contre leur communication. Le fatalisme fait regarder par les musulmans ce fléau avec indifférence; ils considèrent même comme privilégiés du ciel ceux qui en sont attaqués mortellement.

Les maladies externes les plus ordinaires sont l'ophtalmie, l'enflure œdémateuse des extrémités inférieures, les hernies de toute espèce, les sarcocèles, la gale, et quelques autres maladies de la peau.

Leur médecine est un composé de superstition, et de remèdes sans action bien déterminée, ou trop violents.

ANNONCES

Mémoires du citoyen Pugnet, médecin ordinaire de l'armée d'Orient.

I. Aperçu physique et médical de la haute Égypte.

II. Examen de ces deux questions: La peste est-elle endémique en Égypte? Est-il possible de la bannir de cette contrée?

III. Observations pratiques sur l'épidémie de Syrie dans l'an VII.

IV. Histoire de la contagion pestilentielle qui s'est développée à Damiette pendant le cours du premier été de l'an VIII.

V. Notes sur la peste observée au Kaire dans l'an IX.

VI. Essai médical sur le dem-êl-mouia.

Topografia di Alessandria di Alessandro Gisleni, medico ordinario dell' armata francese in Oriente. Anno IX.

Mémoire sur la peste observée en Égypte; par le citoyen Gaetan Sotira, médecin ordinaire de l'armée d'Orient.

On doit avertir que des observations et des calculs ultérieurs ont fait connaître des inexactitudes qui se sont glissées relativement à la position de différents points de l'Égypte; ces erreurs seront incessamment rectifiées par un tableau de corrections qui sera publié dans le quatrième volume des Mémoires sur l'Égypte.

OBSERVATIONS météorologiques, communiquées par le citoyen Nouet au citoyen Desgenettes, pour servir à l'histoire physique et médicale de l'armée d'orient

Température au thermomètre de mercure, division de Réaumur.

Température au thermomètre de mercure, division de Réaumur.

Température au thermomètre de mercure, division de Réaumur.

Température au thermomètre de mercure, division de Réaumur.

Température au thermomètre de mercure, division de Réaumur.

5 Pendant le voyage de la haute Égypte, les observations du thermomètre ne pouvaient se faire dans la barque. On a cherché le terme de la plus grande chaleur. Le 19 fructidor, vis-à-vis les ruines de Thèbes, à midi, le thermomètre, dans le sable, a monté à 54, petit vent N.O. À bord, à la même heure, à l'ombre, on a eu 30°. Le 28 fructidor, à l'île Philé, au-dessus de Syène, le thermomètre, dans le sable, a marqué 54°, et à l'ombre, 34,5.



Observations hygrométriques au Kaire.

Observations hygrométriques au Kaire.

Observations météorologiques faites au Kaire pendant le premier trimestre de l'an 9, et communiquées par le citoyen Nouet au citoyen Desgenettes.

(Thermomètre de mercure, division de Réaumur.)

Observations météorologiques faites au Kaire pendant le second trimestre de l'an 9, et communiquées par le citoyen Nouet au citoyen Desgenettes.

(Thermomètre de mercure divisé en 80 degrés entre la glace et l'eau bouillante.)

Observations sur la pesanteur de l'air, la direction des vents, et l'état du ciel, communiquées par le citoyen Coutelle au citoyen Desgenettes.

Observations sur la pesanteur de l'air, etc.

Observations sur la pesanteur de l'air, etc.

Observations sur la pesanteur de l'air, etc.

TABLES NÉCROLOGIQUES DU KAIRE
(Y COMPRIS LE VIEUX KAIRE ET BOULAK,)
PENDANT LES ANNÉES VII, VIII, ET IX
publiées par R. DESGENETTES

Les règlements de police des villes de guerre ont établi de porter dans les mouvements journaliers de situation, une colonne sous le titre de Mutations des habitants.

Le général de division Dugua, commandant des villes et province du Kaire, fut le premier à sentir l'importance de cet article, et il donna des ordres pour qu'il fut fait un dépouillement exact de toutes les déclarations de mort qui se rangeaient sous la colonne des mutations. Ce travail commencé par l'état major de la place, le 29 brumaire an 7, fut continué avec soin jusqu'au commencement de vendémiaire an 8, époque à laquelle la commission extraordinaire de salubrité fit ouvrir et tint un registre journalier et individuel des décès, avec indication du nom, du sexe, de l'âge, et du genre de mort. Ces tables dressées par le citoyen Zink, secrétaire de la commission, ne furent interrompues que par les événements du siège du Kaire, à la suite de la Victoire d'Héliopolis.

Ces déclarations, reprises le lendemain du généreux pardon de Kléber, n'ont éprouvé depuis aucune interruption; je les ai recueillies jusqu'au jour de l'évacuation, et elles seront un témoignage authentique et précieux de la confiance, de l'attachement, et des regrets des habitants.

Pour ne point répéter ce que d'autres ont dit, ou ce qui se trouve dans d'autres pages de cette histoire, je me borne à remarquer qu'il résulte de ces tables, relevées d'après environ douze mille mouvements particuliers:

1o Que le nombre des femmes est plus grand que celui des hommes, et que les maladies des unes et des autres ont été généralement bien connues par Prosper Alpin, dont l'expérience se trouve confirmée par la nôtre.

2o Que la mortalité des enfants a surtout lieu dans les premières six semaines de leur existence, et en général au-dessous de neuf mois.

3o Qu'indépendamment des accidents de la dentition communs à tous les pays, la petite vérole est la plus meurtrière de toutes les maladies; et qu'elle moissonne communément plus d'enfants que la peste: car je ne parle pas de celle de cette année (IX de la R. F.) qui a enlevé plus de cent mille personnes dans la Haute-Égypte.

4o. Que les enfants des européens, des juifs, et des nombreux chrétiens de Syrie, établis au Kaire, se développent très difficilement.

5o. Que les femmes, dont la menstruation commence et finit de bonne heure, et qui sont très fécondes, ne parviennent point à un âge aussi avancé que les hommes.

6o. Que les hommes vivent en général longtemps; que plusieurs fournissent une carrière de près d'un siècle, car on ne peut rigoureusement assigner l'âge de personne au-delà de la première jeunesse.

Je désire que ces tables offrent à la statistique une base qui puisse servir à déterminer la population; on avait ouvert dans les derniers temps des registres de naissance qui l'auraient un jour fait connaître avec exactitude. Au reste ces tables, que j'envisageais sous un autre point de vue, m'apprenaient journellement ce que j'avais lieu d'espérer ou de craindre pour la conservation des garnisons du Kaire, ou pour celle des différents corps d'armée que des opérations militaires réunirent souvent dans l'enceinte ou dans les environs de cette grande ville.


Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 7.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

 

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 8.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

Tables nécrologiques du Kaire, an 9.

PROCÈS-VERBAL
D'une réunion des Officiers de santé

Le 4 thermidor an IX de la République Française, les Officiers de santé de l'armée d'Orient, qui se trouvaient dans la place de Rosette, s'étant réunis, le citoyen Desgenettes, médecin en chef, a pris la parole, et dit:

Citoyens, j'ai eu communication, étant encore au Kaire, de différentes circulaires du conseil de santé des armées. Les circonstances de la guerre ne nous ont pas permis de les recevoir plutôt, et par conséquent de nous conformer à une invitation de nous réunir le 2 germinal, pour payer un témoignage de regret et de respect à la mémoire du citoyen Joseph-Adam Lorentz, médecin en chef de l'armée de la république Française, sur le Rhin.

Cet hommage, quoique tardif, n'en est pas moins solennel. Il est rendu en quittant ces contrées lointaines et célèbres, récemment encore illustrées par la constante valeur d'une armée à la conservation de laquelle vous avez tous eu part; et il est rendu en présence de l'inspecteur général des hôpitaux, et au milieu des autres officiers de santé de l'armée de S. M. B., le même jour où nous nous concertons pour assurer pendant la traversée, à notre corps d'invalides, à nos blessés, et à nos malades, les soins qu'exigent l'humanité, la reconnaissance de notre patrie, et l'estime de toutes les nations.

Le citoyen Barbès qui veut bien remplir dans cette assemblée les fonctions de secrétaire, va nous donner lecture des pièces adressées par le conseil de santé des armées, en date du 13 nivôse dernier.

(La lecture des pièces ci-dessus mentionnées a été faite).

Signés à l'original, Th. Young, écuyer, inspecteur général des hôpitaux de l'armée de S. M. B.; Boudet, pharmacien en chef, et R. Desgenettes, médecin en chef de l'armée de la République Française.

Barbès, médecin ordinaire de l'armée de la R. F.

FIN DE LA SECONDE PARTIE
4Le général en chef Menou, sur le rapport du médecin en chef Desgenettes, a ordonné, par son ordre du jour du 12 vendémiaire an IX, que les mesures proposées dans ces notes, et également sollicitées par le citoyen Labat, membre de la commission des arts, seraient exécutées; et on s'en occupe avec activité sous les yeux du général de division Friant, commandant de la ville et de la province.