Kurze Formen in der Sprache / Formes brèves de la langue

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1 Quand la brièveté de la prise de parole est éthique chez l’homo urbanus

Le premier théoricien de la brièveté langagière, Sénèque, était qualifié par ses contemporains de arena sine calce, sable sans chaux1, par allusion à ses phrases brèves et juxtaposées, qui ont donné son nom à une écriture dépouillée s’opposant à l’ample période cicéronienne. Là où on lui reprochait son manque d’élégance et de savoirs précieux, le philosophe romain défend la thèse selon laquelle nul style ne doit empêcher l’accès direct aux idées : il ne saurait y avoir de différence entre res – les choses qui sont matière du discours – et verba – les mots. Toute formule supplémentaire, si virtuose soit-elle, est de la coquetterie. La parole brève se limite au discours brut de la conscience honnête. On ne parle pas pour l’esthétique, mais pour la vérité ou, avec les mots de Sénèque :

 (1) Non delectent uerba nostra, sed prosint. [Que nos paroles ne visent pas le plaisir, mais l’utilité], cité d’après Armisen-Marchetti (1996 : 12)

Cette conception de la brièveté se fonde sur l’idée que celui qui parle beaucoup aurait beaucoup à cacher, car les mots poseraient un voile sur les choses en empêchant l’accès à la vérité : la période baroque fait ainsi de la langue le speculum rerum, le miroir des objets, et développe la rêverie d’une langue directement et exactement référentielle. Deux millénaires plus tard, les maximes conversationnelles de Grice sur la quantité justifient une valorisation semblable de la parole brève. La prescription de brièveté se retrouve aussi bien dans la maxime de quantité sous la forme Que votre contribution ne contienne pas plus d’information qu’il n’est requis qu’en spécification de la maxime de clarté sous la forme Soyez bref. Les implicatures conversationnelles que l’on tire de l’infraction de ces maximes démasquent la parole mensongère (Grice 1979 : 61–62).

La brièveté est créditée d’un second effet moral : elle serait plus efficace que l’exhaustivité. Les textes amplifiés seraient bavards et gratuits, sans qualité éthique, alors que la leçon morale doit veiller au temps d’attention et à la compréhension des destinataires. À l’exception des fabliaux, les genres brefs du Moyen-Âge visaient l’édification didactique, impliquant précisément la brièveté. Le message moral court était réputé mieux se comprendre que le long sermon. C’est ainsi que les textes brefs de la période classique française, ceux de la Rochefoucauld ou de La Bruyère, les Fables de La Fontaine, les Pensées de Pascal sont de l’ordre de la révélation morale puissante aussi bien qu’immédiate, une condensation créant le choc mental qui va amener à changer de vie.

La brièveté est aussi courtoisie : trois siècles plus tard, le mot-valise netiquette verbalise la nécessité de faire des méls courts pour rester court-ois (jeu verbal d’étymologie), transposant à la communication numérique les exigences de coopération harmonieuse avec l’interlocuteur inscrites depuis des siècles dans les stylistiques de la correspondance :

 (2) La longueur d’un courriel n’est pas limitée… en théorie ! Vous pouvez écrire des centaines de lignes si vous le souhaitez. Néanmoins n’oubliez pas que le courriel est un moyen de communiquer rapidement. Vos interlocuteurs préfèreront un message relativement concis. (Salmandjee-Lecomte 2008 : 30)

Être bref, c’est économiser le temps et la patience de son interlocuteur, donc être poli. Le revers de la médaille est l’opacité potentielle de cette brièveté, qui peut, inversement donc, devenir impolie, comme le révèle en creux le conseil de ne pas faire trop court sous peine de se comporter comme un rustre langagier, conseil dans lequel un dicton allemand célèbre est retourné en reproche de mauvaise manière :

 (3) Le bref a plus de goût, dit-on. Mais on n’aime pas non plus les textes trop salés. Celui qui n’écrit qu’en phrases courtes n’atteint guère d’autre but que de passer pour un bûcheron sous l’influence de stéroïdes2.

La métaphore du bûcheron sous stéroïdes accomplit l’acte indirect d’un reproche de conduite : on rebuterait ses lecteurs par des textes insuffisamment explicites. Il faut ainsi être non seulement poli, mais habile, quand on est bref. D’où le fleurissement contemporain de guides rédigés par diverses institutions en Allemagne comme en Suède ou au Canada expliquant comment écrire en langage clair et simple (leichte Sprache en allemand, klarsprak en suédois), en faisant, entre autres, des phrases courtes dans des textes courts afin d’assurer une circulation démocratique et transparente de l’information, comme Karin Ridell l’analyse pour la klarsprak suédoise. Le Conseil des Langues en Suède recommande :

 (4) Les textes rédigés conformément aux principes de la klarsprak doivent être courts et contenir seulement des informations pertinentes. (d’après Ridell 2016 : 155)

2 Quand la brièveté est belle chez l’homo ludens

Dans son panorama des genres brefs de l’histoire textuelle européenne, Montandon cite une cinquantaine de modèles qui vont de l’adage au Witz en passant par le concetto, l’énigme ou le madrigal (1992 : 5). La reconnaissance d’une qualité esthétique aux textes brefs a été longue, car la brièveté caractérisait à l’origine le style bas (humilis) ou léger (brevis), ce dernier s’appliquant au comique. Elle était considérée comme moins littéraire que l’amplificatio, dont les figures rhétoriques embellissaient intrinsèquement le sujet. Contraire au projet esthétique dominant qui recourait aux ajouts stylistiques, la brièveté n’était acceptée que dans des anecdotes sensationnelles ou drôles, relevant du divertissement. Le peu de considération pour le genre bref se reflète dans les conseils donnés aux prédicateurs pour passer des textes longs aux courts : supprimer des parties du texte, réduire la narration à l’état de squelette, se limiter à l’utile. On argumentait que les auditeurs laïcs (et incultes…) ne goûteraient pas les digressions. Le mépris social traverse les siècles sans grand changement jusqu’aux stylistiques des années 70 sous la forme : la brièveté, c’est pour les gens peu instruits. La sous-partie consacrée aux phrases courtes d’une stylistique germanophone indique :

 (5) Les phrases en usage chez les enfants et les gens simples se limitent à des informations essentielles, des données relationnelles (personnes, évènements, circonstances) et à de modestes connexions entre les phrases. […] Ces caractéristiques expliquent qu’on les rencontre fréquemment à l’oral, dans des messages rapides (presse à grand tirage) et dans les textes populaires (contes, fables, légendes, chansons populaires), où c’est une langue simple, intelligible et proche des gens qui importe1.

À la stigmatisation traditionnelle succède une nouvelle valorisation à l’ère moderne, le jugement esthétique porté sur l’expressivité de la brièveté relevant alors du complexe d’Harpagon, comme le nomme Bachelard (1972 : 132). Appelé « complexe du petit profit », il estime les petites choses, comme les pierres du même nom, plus précieuses que les grands objets. Ces petites formes transportent une valeur concentrée qui relève du fonds pulsionnel à l’aide duquel Bachelard, annexant généreusement la psychanalyse, critique les métaphores du parler scientifique ordinaire. La notion rhétorique de brevitas recouvre la concision structurelle du récit, qui suppose l’existence d’une seule trame et d’un nombre restreint de personnages. Cet équilibre entre la taille et le caractère compréhensible se montrait dans l’exemplum, histoire brève insérée dans un sermon, resserrant de façon pragmatiquement efficace ce que disait le long discours du prédicateur : en réduisant la leçon divine à l’essentiel, par ex. au châtiment, il confrontait l’auditeur à un message d’autant plus violent. L’exemplum a un « effet-nouvelle », condensant et parachevant une histoire par une chute tantôt dramatique, tantôt scandaleuse. Il repose sur la conviction d’une saisie globale par intuition avant que n’intervienne la reconstruction cognitive progressive : le court serait clarification didactique alors que la longueur serait mystifiante.

Une anecdote anglaise illustre humoristiquement cet idéal de la nouvelle brève :

 (6) Une anecdote mettant en scène Somerset Maugham raconte que le célèbre écrivain visitait un jour une école de filles, où il prononça une conférence sur l’écriture de la nouvelle. La conférence en donnait comme constituants principaux la religion, le sexe, le mystère, le haut statut, une langue non littéraire et la brièveté.Le lendemain, l’enseignante invita ses élèves à écrire un texte suivant cette recette. Une minute après, l’une d’entre elles dit qu’elle avait fini. L’enseignante incrédule lui demanda de lire son travail à haute voix, ce qu’elle fit : « Mon Dieu », s’exclama la duchesse, « je suis enceinte ! Je me demande bien de qui ! »2.

Cette ultra-short story met en scène le trait incisif, la fulgurance de l’esprit qu’on retrouve dans la sentence, le proverbe, le distique, l’épigramme, tous ces textes constitués souvent d’une seule phrase qui renferme une pépite de pensée. L’aphorisme illustre bien les vertus prêtées à la brièveté (Schneider-Mizony 2001) : ces énoncés à une phrase combinent idéalement la puissance et la concision, ils dégagent une énergie intellectuelle qui donne une polarité positive au petit, conçu comme ramassé et puissant. L’effacement de la narration explicite devant l’herméneutique tend à une aristocratie de la brièveté : celle-ci cache le meilleur sous les mots que seuls décodent les initiés. Le trait d’esprit méprise logiquement le lourdaud et le domine. La brièveté implique le partage d’une culture commune s’exprimant par allusions. L’urbanité du Be brief est devenue à la période classique un élitisme cognitif au service de l’entre-soi.

 

Cette vision brutale du texte bref profite de sa synchronie intrinsèque : la saisie de l’œuvre y est holistique, comme s’il avait adéquation entre l’intention de création et l’expérience de la perception. Le fragment romantique n’est pas en priorité destiné à des lecteurs qu’aurait gagnés l’impatience de la modernité (Montandon 1992 : 88), mais relève d’un désir prométhéen d’enfermer le monde dans une formule. Le court n’y est pas pauvre, mais miniaturisé sous une forme énigmatique, exemple de langue cryptique. Les formes textuelles brèves se prêtent ainsi particulièrement bien à la canonisation, joignant la conservation de l’oralité au ciselage de la forme.

3 Quand la brièveté est fonctionnelle et rapide chez les linguistes
3.1 La valorisation dans le discours institutionnel

Les linguistes jugent de la brièveté en soupesant le rapport et l’équilibre entre les signifiants et les signifiés, comme I. Behr, qui, dans un article sur les propos oraux se complétant les uns les autres, estimait que cette économie était plus matérielle qu’opérationelle et devait être localisée au seul plan matériel1. Sous-jacente est l’idée qu’à un signifiant court peuvent correspondre des opérations longues en signifié, et qu’un locuteur bref nécessite un interlocuteur coopératif. L’économie de matériau langagier ne signifie pas économie de difficultés, car le bref, s’il sous-entend, démotive2, et contrecarre la facilitation cognitive attendue. On attend en effet quelque chose du bref, dont l’utilité potentielle devient principe d’explication : elle répondrait à un besoin, comme dans la Grammaire des fautes de Frei (1929), qui fait varier la langue en expressivité suivant les besoins ressentis par les sujets parlants face à ce qu’il appelle les déficits du français standard. Au nombre de ces besoins universaux du langage, le besoin de brièveté compte les phénomènes de brachysémie ou brièveté sémantique, mais aussi les représentants (pronoms personnels) ou les ellipses, dites répondre à un « besoin fort » :

 (7) Le besoin d’économie exige que la parole soit rapide, qu’elle se déroule et soit comprise dans le minimum de temps. De là les abréviations, les raccourcis, les sous-entendus, les ellipses, etc., que la langue parlée présente en si grand nombre. (Frei 1929 : 28)

 (8) L’économie linguistique se manifeste sous deux aspects opposés, selon qu’on la considère dans l’axe du discours ou dans celui de la mémoire. Le besoin de brièveté, ou économie discursive, cherche à abréger autant que possible la longueur et le nombre des éléments dont l’agencement forme la chaîne parlée. (Frei 1929 : 107)

La grammaticographie germanophone montre également ces valorisations du moindre nombre de mots pour réaliser soi-disant la même chose.J. Macheiner (1991 : 341–342) loue par exemple l’économie par l’infinitif d’une conjonction telle que dass, du sujet, et de la forme personnelle du verbe. La remarque sur la forme verbale est fausse dans la mesure où le morphème de l’infinitif compte autant de lettres que celui de la plupart des terminaisons de conjugaison. Cela n’empêche pas l’auteure de multiplier les jugements sur l’économie que réaliserait l’infinitif par ses raccourcis de structures : strukturelle Verkürzung, strukturelle Verdichtungen (Macheiner 1991 : 341, 342). La condensation de forme (Verdichtung) est au service d’un plus grand espace d’interprétation, dont le flou est caractérisé positivement (willkommene semantische Freizügigkeit) :

 (9) Dans la mesure où l’infinitif évite entre autres l’indication du mode, il laisse la modalité de la phrase non spécifiée. Son principe d’économie est ainsi au service d’une générosité sémantique bienvenue3.

On lit dans ces jugements l’implicite valorisation de la réduction par rapport au déroulé paraphrastique, une vision de la brièveté textuelle comme condensation au sens chimique du terme, condensation de la pierre philosophale et imaginaire du petit précieux. Ce topos, indéterminable du point de vue de la vérité, dépend des options intellectuelles et esthétiques du scripteur, comme ici la liberté de l’individu à interpréter.

3.2 L’économie linguistique comme principe d’évolution

Au-delà des rêveries épilinguistiques, la brièveté est économie pour la théorie du changement langagier. Que l’on regarde les termes utilisés par Paul dans ses Prinzipien der Sprachgeschichte, § 218 :

 (10) L’utilisation, tantôt économe, tantôt plus généreuse des moyens langagiers pour l’expression d’une idée dépend du besoin. On ne peut certes pas nier qu’il en soit fait parfois un usage dispendieux. Mais, dans l’ensemble, c’est plutôt une forme de principe d’économie qui caractérise l’usage langagier1.

L’historiolinguistique, quand elle manie la notion d’économie linguistique, est traversée par l’idée qu’une recherche de la commodité par un locuteur indolent, voire paresseux, lui ferait rechercher le mot plus petit, la phrase plus courte, le phonème abrasé parce que moins fatiguant à articuler, car :

 (11) L’évolution linguistique peut être conçue comme régie par l’antinomie permanente entre les besoins communicatifs de l’homme et sa tendance à réduire au minimum son activité mentale et physique. (Martinet 1961 : 182)

Cette idée d’effort à réaliser pour faire long au lieu de court, qu’il s’agisse d’un effort articulatoire (physikalischer Aufwand, Siever 2011 : 1) ou d’un effort mental de décodage, sous-tend une expression telle que :

 (12) libérer les formes de leur surplus pondéral2.

Une pareille formulation repose sur l’idée d’une fatigue et d’une difficulté liée à la parole ou à l’écriture, et suggère d’en réduire la production quantitative, afin de s’épargner. Cette vision économiste de la langue conduit à des calculs de gain linguistique sous la forme de pourcentages comme l’économie de 57 % des graphèmes par réduction des composés à un mot central (Siever 2011 : 386). Elle est sous-tendue par la représentation que la parole serait une quantité finie dont il faudrait économiser la dépense énergétique (alors qu’elle est renouvelable…). Les mots axiologiquement positifs sont en rapport avec la faible quantité, überschaubar, geringe Zahl, Vereinfachung, Entlastung, titres de sous-parties chez Siever (2011 : 8–9). L’idéal est celui de la compression.

L’analogie entre la langue et un moyen technique qui, comme chaque outil, peut être délibérément amélioré, est une rêverie fréquente de linguiste. La dimension brève est valorisée épistémologiquement dans le changement linguistique, ce que révèle un terme comme celui d’optimisation. Une explication circulaire montre que l’impression première n’est pas problématisée :

 (13) L’économie langagière sert d’hyperonyme à l’optimisation linguistique, qui s’essaye à améliorer la langue. Les variables ‘effort’ et ‘résultat’ y sont de première importance, et peuvent se mesurer avec les notions d’‘efficacité’ et d’‘efficience’3.

Une telle valorisation relève d’une psychanalyse des attitudes des linguistes, dans lesquelles le temps serait un bien à économiser parce que trop rare. Il est logique alors qu’à la brièveté s’associe l’idée de rapidité tandis que la longue durée au sens de Braudel serait la caractéristique des morceaux longs. C’est ainsi que Fritz vante les textes courts en modèle textuel pour la communication scientifique en établissant un lien entre le format bref du texte et la rapidité de publication. En citant quelques revues électroniques spécialisées dans les formats courts comme la revue snippets de langue anglaise (qui veut dire Schnipsel, soit rognure, petit morceau), Fritz explique que l’urgence à publier, intrinsèquement liée à la reconnaissance de la priorité de la découverte essentielle à la science contemporaine globalisée, exigerait ces communications brèves (Fritz 2016 : 94). Par l’intermédiaire de textes plus courts, on accélérerait, et donc optimiserait la communication scientifique, alors que les rares études cherchant à vérifier l’impact de la modernisation de la forme sur la diffusion du savoir concluent à l’effet contraire (Münch 2007 : 273, 337). À nouveau, la réflexion qui sous-tend la présupposition de Fritz est que l’énoncé court et l’énoncé long diraient effectivement la même chose, seraient donc synonymes. Cela relève d’une conception exclusivement cybernétique de la communication, celle d’une information factuelle ou logique qui parvient au récepteur sans valeur, sans connotation, ni réseau sémantique associé dans la cognition. Les réflexions métalangagières sont uniquement quantitatives et tangibles, et non qualitatives et inférentes.

Conclusion

La qualité attribuée à la brièveté relève d’une bipolarisation entre le positif et le négatif. Les auteurs légitiment la supériorité de la parole brève et son imaginaire positif par des arguments tels qu’une plus grande rapidité de dénotation : la formule brève ou le mot court permettraient de réaliser cet idéal d’univocité maximale, effet qui serait d’autant mieux réalisé qu’on a affaire à une quantité réduite de signifiants. Les exemples illustrent le jugement épi- et métalinguistique d’une progression qualitative, en urbanité, en esthétique, en moyens matériels et humains par une économie de signes. La raison en serait-elle à chercher dans le cours du monde et la lutte contre l’infobésité contemporaine, comme le suggère Siever (2011 : 13) ?

Non : les raisons invoquées sont difficiles à justifier objectivement, et cet imaginaire découle d’une idéologie positiviste qui fusionne les mots avec les choses, découlant d’une vision instrumentale de la langue. C’est ainsi que dans l’imaginaire langagier franco-allemand, la brièveté est polie, belle, et efficace.

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