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Robert Burns

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À ces raisons pour qu'il soit épargné dans le bris de renommées que fait le temps, s'ajoute la curiosité de sa situation exceptionnelle. Il est l'unique poète des paysans et des misérables. D'autres ont essayé de raconter leurs misères et leurs joies; ils ont chanté les pauvres. Ici ce sont les pauvres qui chantent. Ils parlent pour leur propre compte; ils relèvent le front; ils se déclarent aussi fiers et plus joyeux que les autres; ils revendiquent l'honneur d'être pleinement des hommes, souvent meilleurs que ceux au-dessus d'eux. Wordsworth a parlé d'eux comme un pasteur vertueux et optimiste, Crabbe comme un médecin pénétrant et attristé. Quelque sympathie sereine ou sévère qu'ils aient éprouvée, il y a en eux un peu de conseil et de pitié, qui sent la supériorité. Burns est un paysan. S'il a dit, en accents poignants, leurs détresses, il a été aussi le poète de leur fierté, de leurs efforts, et de leurs amours. Il a rendu l'existence des campagnards d'une façon définitive, très exacte et très humaine à la fois; la force de son génie, par un phénomène qui ne se renouvellera peut-être plus, l'a fait sortir de sa sphère de poète local pour se mettre au rang des poètes universels. Il restera un cas unique en littérature, «un homme représentatif», selon l'expression d'Emerson; le type glorieux de tant de pauvres poètes rustiques, qui ne purent jamais s'élever au-dessus de la glèbe.

En arrivant à son terme, cette étude, quelque longue et minutieuse qu'elle ait été, a la conscience de n'avoir point tout dit. Nous n'épuisons jamais une œuvre d'art; nous en prenons ce que nous pouvons pour notre consommation, pour notre nourriture personnelle, et nous en assimilons des parties différentes selon nos tempéraments et nos besoins. C'est pourquoi la critique varie et se renouvelle avec les individus, avec les époques; elle n'est jamais achevée, jamais fermée. Une œuvre d'art est comme une source éternelle; des hommes de cieux et de siècles divers y viennent en longs pèlerinages. Chacun y puise avec le vase qu'il y apporte, l'un avec un gobelet d'argent, l'autre avec une coupe de cristal, l'autre avec une jarre de grès, l'autre avec un riche calice d'émail, l'autre avec une pauvre écuelle d'argile. Chacun en boit une quantité différente et la goûte diversement; mais elle les rafraîchit tous et met sa douceur sur leurs lèvres. À travers les temps, par milliers, ils se succèdent; et jamais deux d'entre eux n'en prendront la même quantité et n'y trouveront la même saveur. Cette pensée donne à tout travail de critique une amertume, la connaissance qu'il est incomplet, provisoire, éphémère. Même à cette petite fontaine retirée, qui a été pour nous un lieu de prédilection, dont nous avons goûté la fraîcheur longuement, trop longuement peut-être, et dont nous avons essayé de dire le charme, d'autres hommes viendront à qui notre façon de sentir paraîtra insuffisante, qui trouveront que nous l'avons mal comprise. Mais, après tout, nous y aurons bu une eau saine et claire; et peut-être aussi en aurons-nous montré le sentier à ceux dont les pas recouvriront les nôtres.

BIBLIOGRAPHIE

Nous n'avons pas l'intention de donner ici la bibliographie de Burns. C'est un travail qui n'incombe pas à la critique littéraire. D'ailleurs ce travail a été fait par des hommes qui y ont consacré presque une existence et par des maîtres de la bibliographie. Les curieux de ce genre de renseignements pourront les trouver dans les ouvrages suivants:

Bibliotheca Burnsiana. Life and Works of Burns: title pages and imprints of the various editions in the Private Library of James Mac Kie, Kilmarnock, prior to date 1866. Kilmarnock, James Mac Kie, printer 1866.

Sauf les reproductions de titres, on trouvera le contenu de ce premier ouvrage, épuisé, dans le

Catalogue of the Mac Kie Burnsiana Library. Kilmarnock. Printed by James Mac Kie, August 1883.

Enfin, on trouvera la bibliographie complète de Burns, dans le livre qui est né de la ferveur et de la longue patience avec lesquelles Mac Kie a réuni tous les renseignements sur Burns, durant de nombreuses années.

The Bibliography of Robert Burns, with Biographical and Bibliographical notes and Sketches of Burns Clubs, Monuments and Statues. Kilmarnock, Printed by James Mac Kie, 1881, 340 pages.

On trouve d'intéressantes notes bibliographiques sur Burns et une liste des éditions clairement disposées par années, dans:

The Burns Calendar. Kilmarnock, Printed and Published by James Mac Kie, 1874.

À ces bibliographies, il faut ajouter celle que M. J. – A. Anderson du British Museum a jointe à la vie de Burns par J. – S. Blackie, dans la collection des Great Writers. Elle fait partie de cette remarquable suite de travaux dans laquelle M. Anderson aura, pour ainsi dire, écrit l'histoire littéraire bibliographique de l'Angleterre. Ce sont des modèles de clarté et de conscience. Nous sommes heureux de remercier ici M. J. – A. Anderson de la courtoisie et de l'infatigable obligeance avec lesquelles il nous a permis de recourir à son savoir.

Il était inutile et, on peut le dire, impossible de refaire des choses si bien faites. Nous ne donnons donc ici que la bibliographie de notre livre, les ouvrages qui nous ont servi. La plupart d'entre eux correspondent à des renvois; quelques-uns, sans offrir de renseignement précis, ont fourni certaines impressions et comme l'atmosphère de quelques coins de vie écossaise.

Nous avons présenté cette bibliographie par sujets. C'est un système qui a quelque inconvénient, en ce que les recherches y sont moins promptes. Il a l'avantage de présenter une vue moins dispersée et de donner une bibliographie organisée. Il est plus instructif. D'ailleurs comme peu d'ouvrages et seulement les plus généraux et les plus faciles à retrouver servent en plusieurs endroits, ce désavantage sera peu considérable et sera compensé par la commodité d'avoir la bibliographie de chaque chapitre ramassée au fur et à mesure de la lecture.

PREMIÈRE PARTIE

BIBLIOGRAPHIE DE BURNS

I.
OUVRAGES SUR LE DIALECTE ÉCOSSAIS DES BASSES-TERRES ET LA LANGUE DE BURNS

An Etymological Dictionary of the Scottish Language, to which is prefixed a Dissertation on the origin of the Scottish Language, by John Jamieson. A new edition carefully revised and collected, with the entire supplement incorporated, by John Longmuir and David Donaldson. 4 vols. Paisley, Alexander Gardner, 1879.

Jamieson's Dictionary of the Scottish Language, abridged by John Johnston, a new edition revised and enlarged, by John Longmuir. Edinburgh, William P. Nimmo, 1867.

The Poetry and Humour of the Scottish Language by Charles Mackay. Alexander Gardner, Paisley, 1882.

A Dictionary of Lowland Scotch by Charles Mackay. London, Whittaker and Co, 1888.

Est en partie fondé sur le précédent ouvrage.

The Dialect of the Southern Counties of Scotland, its Pronounciation, Grammar and Historical Relations. With an Appendix on the present limits of the Gaelic and Lowland Scotch, and the Dialectical Divisions of the Lowland Tongue, by J. A. H. Murray. London, Published for the Philological Society, by Asher, 1873.

The Scottish Language, in the Edinburgh Review no 324, October 1883.

A Critical Inquiry into the Scottish Language, with the view of illustrating the Rise and Progress of Civilisation in Scotland by Francisque Michel. William Blackwood and Sons, Edinburgh, 1882.

A Complete Word and Phrase Concordance to the Poems and Songs of Robert Burns, incorporating a Glossary of Scotch Words, with Notes, Index and Appendix of Readings, compiled and edited by J. B. Reid. Glasgow, Kerr and Richardson, 1889.

Complete Glossary to the Poetry and Prose of Robert Burns, by John Cuthbertson Paisley, Alexander Gardner, 1886.

Editorial Remarks on Scottish Language. Part. I. Scottish Language. Part. II. Language of Burns by Hately Waddell.

Dans son édition de Burns citée plus bas.

II.
PRINCIPALES ÉDITIONS DE BURNS, ET PRINCIPALES BIOGRAPHIES

Les éditions de Burns sont très nombreuses. Dans son Burns Calendar, Mac Kie en donne une liste, jusqu'à 1874, qui en comprend 403. Il faudrait sans doute en ajouter une cinquantaine pour compléter le chiffre jusqu'aujourd'hui. Il ne saurait être question de reproduire ces nomenclatures. Nous nous contenterons d'indiquer les principales éditions de Burns, celles qui ont un intérêt particulier, parce qu'elles contiennent quelques renseignements nouveaux sur lui.

Poems chiefly in the Scottish Dialect, by Robert Burns.

 
The simple Bard, unbroke by rules of Art,
He pours the wild effusions of the heart;
And if inspir'd 'tis Nature's pow'rs inspire;
Her's all the melting thrill, and her's the kindling fire.
 
Anomymous.

Kilmarnock, Printed by John Wilson, M,DCC,LXXXVI.

C'est la première édition de Burns. L'exemplaire du British Museum porte les noms propres, qui étaient indiqués par des astérisques dans l'impression, écrits de la grande écriture droite et ferme de Burns. Il contient aussi le poème Reflections on a Sick-bed, qui semble aussi être de sa main. Mais un autre poème, Verses written on the Hermitage at Taymouth by Mr Burns, est d'une main différente.

Poems chiefly in the Scottish Dialect, by Robert Burns. Edinburgh, printed for the author and sold by William Creech, M,DCC,LXXXVII.

 

Cette édition est curieuse à cause de la liste des souscripteurs, et surtout à cause du petit portrait de Burns, gravé par Beugo, d'après le portrait à l'huile par Nasmyth, avec de légères modifications. La gravure est peut-être plus réelle que le portrait, certains traits de physionomie paysanne y sont plus indiqués.

Poems chiefly in the Scottish Dialect, by Robert Burns, 2 vols. Edinburgh, Printed for T. Cadell, 1793.

Cette édition est connue sous le nom de Seconde Édition d'Édimbourg. Elle comprend de nouveaux poèmes, entre autres Tam o' Shanter, Lament for James Earl of Glencairn, Lament of Mary Queen of Scots, the Wounded Hare, etc.

The Scots Musical Museum, Humbly dedicated to the Catch Club. Instituted at Edinburgh, June 1771. By James Johnson, 6 vols. Edinburgh, Printed and sold by James Johnson (1787-1803).

Thomson's Collection of the Songs of Burns, Sir Walter Scott, Bart., and other eminent Lyric Poets, ancient and modern, united to the select melodies of Scotland, and of Ireland and Wales, with symphonies and accompaniments for the Piano-forte, by Pleyel, Haydn, Beethoven, etc. The whole composed for and collected by George Thompson F. A. S., Edinburgh. In six volumes (quarto). London, Printed and sold by Preston, 1822.

C'est le fameux recueil de Thomson auquel on doit une partie des chansons de Burns et une portion considérable de sa correspondance.

Outre ces éditions, il a été publié, pendant la vie de Burns, neuf autres éditions, les unes qui étaient des réimpressions des éditions d'Édimbourg, faites à Londres; d'autres qui étaient des contrefaçons. Ainsi il a été publié deux éditions à Belfast, deux à Dublin, une à New-York, une à Philadelphie. Ces éditions n'ont d'autre intérêt que de montrer la rapide et étendue popularité de l'œuvre de Burns. Les principales Éditions publiées depuis sa mort sont les suivantes:

The Life of Robert Burns with a Criticism on his Writings, by James Currie, M. D. originally published in connection with the works of Burns in 1800, – here considerably extended by additional remarks, many of which were never before made public. Edinburgh. Published by William and Robert Chambers, 1838.

Cette édition est la réimpression de la fameuse édition de Currie, avec des notes par R. Chambers. L'exemplaire que nous possédons et qui a appartenu à William Scott Douglas porte des notes manuscrites de cet excellent éditeur de Burns.

Poems ascribed to Robert Burns, the Ayrshire Bard, not contained in any Edition of his works hitherto published (a thin octavo). Glasgow, Thomas Stewart, 1801.

Cette édition contient un certain nombre de pièces imprimées pour la première fois: The Kirk's Alarm, The Twa Herds, Holy Willie's Prayer, et surtout les immortels Jolly Beggars.

The Poetical Works of Robert Burns. A new edition. To which is prefixed a Sketch of his Life. 3 vols. London, Cadell and Davies, 1804.

La vie de Burns contenue dans cette Édition est par Alexander Chalmers.

Reliques of Robert Burns, consisting Chiefly of original letters, poems and critical observations on Scottish Songs. Collected and Published by R. H. Cromek, fourth edition. London, Cadell and Davies, 1817.

Cette publication (dont la première Édition est de 1808) augmenta beaucoup les documents sur Burns. Elle donnait 62 lettres nouvelles, les Common-place Books, et des anecdotes dont quelques-unes sont utiles.

Poems by Robert Burns with an Account of his Life and Miscellaneous Remarks on his Writings. Edinburgh, Printed for the Trustees of the late James Morison, 1811.

C'est dans cette édition que se trouve la biographie de Burns par Josiah Walker. Celui-ci, on l'a vu dans la biographie, avait beaucoup connu et admiré Burns; ses souvenirs, a tout prendre, très exacts et très justes, restent un des documents les plus précieux sur le poète.

The Life and Works of Robert Burns, as originally edited by James Currie, to which is prefixed a Review of the Life of Burns and of various criticisms on his character and writings, by Alexander Peterkin. Edinburgh, Macredie, Skelly, etc., 1815, 4 vols.

Cette édition, outre la vie de Burns par Peterkin, comprend comme documents nouveaux des lettres de Gilbert Burns, de James Gray, d'Alexandre Findlater et de George Thomson, à l'éditeur.

The Poems and Songs of Robert Burns with a Life of the Author, by the Rev Hamilton Paul. Ayr. Wilson, Mac Cormick and Carnie, 1819.

La vie de Burns, qui est en tête de l'édition et qui est une défense intrépide du poète, déchaîna contre le Rev. Hamilton Paul des colères cléricales. Il manqua être traduit devant le presbytère.

The Works of Robert Burns, with an account of his Life and criticism on his writings. To which are prefixed some observations on the character and condition of the Scottish Peasantry. By James Currie M. D. – To which are now added some further particulars of the Author's Life, new notes, illustrative of bis Poems, and Letters, and many other Additions, by Gilbert Burns. London, T. Cadell and W. Davies, 1820.

Cette édition fut demandée à Gilbert Burns par les éditeurs. Gilbert devait recevoir 500 livres si la publication atteignait une seconde édition. Ce fut un échec, car elle ne contenait qu'une portion insignifiante de matériaux nouveaux. Gilbert reçut donc seulement 250 livres. C'est avec cette somme qu'il put rembourser à Jane Armour les 180 livres que Robert lui avait prêtées trente-trois ans auparavant, sur les bénéfices de la première Édition d'Édimbourg.

The Poetical Works of Robert Burns. London, William Pickering, 1830.

Cette édition faisait partie de l'Aldine Collection des Poètes anglais. Elle mérite d'être signalée à cause de l'intéressante biographie de Burns par Sir Harris Nicolas. On trouvera cette biographie dans l'édition actuelle des Aldine Poets.

The Works of Robert Burns, with Life, by Allan Cunningham. Edinburgh, Ingles and Jack. n. d. La première édition de A. Cunningham en 2 vol. a paru en 1834.

Celle-ci est une réimpression de l'édition de 1840. Allan Cunningham a laissé, sur le séjour de Burns à Ellisland et à Dumfries, des souvenirs précieux, encore que parfois un peu dramatisés. Son père, qui était fermier, avait connu Burns lorsque celui-ci était venu s'établir sur les bords de la Nith.

The Works of Robert Burns, edited by the Ettrick Shepherd and William Motherwell, 5 vols. Glasgow. Archibald Fullarton, 1836.

Cette édition contient la vie de Burns par James Hogg. C'était ce jeune berger qui grandissait dans la vallée d'Ettrick, au moment où Burns faisait son voyage des Borders. Il était devenu maintenant célèbre. Le chapitre II du Memoir sur Burns, intitulé On the Peasantry of Scotland, donne bien l'idée de la poésie qui vivait dans le peuple. La fin comprend une discussion de l'Essai de Carlyle (que Hogg écrit Carlisle); il défend Tam o' Shanter contre le singulier jugement de Carlyle. Motherwell est surtout connu pour avoir publié une collection de ballades: Minstrelsy Ancient and Modern.

The Correspondence between Burns and Clarinda, with a Memoir of Mrs Mac Lehose (Clarinda), arranged and edited by her Grandson, W. C. Mac Lehose. Edinburgh, William Tait, 1843.

Ce volume contient les lettres de Clarinda à Burns et la vie de Clarinda où nous avons trouvé les renseignements qui nous ont permis d'essayer de reconstituer son caractère.

The Works of Robert Burns, with a complete Life of the Poet and an Essay on his Genius and Character, by Professor Wilson, 2 vols. Blackie and Son, 1853.

C'est l'édition connue sous le nom de l'édition de Blackie, intéressante à cause du grand nombre de gravures, de paysages, et de portraits. Cette édition contient l'essai très surfait de John Wilson sur Burns. C'est une déclamation pompeuse et verbeuse, presque constamment hors de tout contact avec le vrai, sans critique et sans réelle pénétration. La première date de cette édition est de 1846.

The Life and Works of Robert Burns, edited by Robert Chambers. Library Edition, 4 vols. W. and R. Chambers. Edinburgh, 1856.

Cette édition est indispensable pour la lecture de Burns; elle mélange le récit de la vie et les œuvres de la façon la plus instructive, la plus juste en somme, et la plus consciencieuse. C'est un modèle de travail honnête et modeste.

The Complete Works of Robert Burns, with a memoir by William Gunyon. Edinburgh, William Nimmo, 1866.

Sans grande nouveauté, cette édition est compacte et commode pour le travail. Le mémoire de Gunyon est d'un homme qui connaît bien Burns et en parle avec franchise.

The Poetical Works of Robert Burns, edited by the Rev Robert Airis Wilmott. London, Routledge, 1858.

L'introduction par le Rev. Wilmott contient des passages intéressants sur Burns et sort des biographies ordinaires.

Poems Songs and Letters, being the Complete Works of Robert Burns, by Alexander Smith (The Globe Edition). London, Macmillan, 1879.

La biographie par A. Smith est faite par un poète. Toute la partie qui touche aux sentiments de Burns pendant son séjour à Édimbourg est pénétrante. On croirait que quelques passages de la vie d'Alex. Smith l'ont aidé à comprendre la situation de Burns au milieu de cette société élégante. L'apparition de l'édition Smith date de 1865.

Life and Works of Robert Burns, by P. Hately Waddell. Glasgow, Printed and published by David Wilson, 1867.

C'est une édition consciencieuse qui a apporté quelques détails nouveaux et donné les derniers portraits de Burns. Il y a aussi, dans les Memoranda, des anecdotes qui n'avaient point paru auparavant. Dans sa notice biographique Hately Waddell veut trop obstinément excuser Burns de toute erreur. Il ferme les yeux à l'évidence.

The Complete Works of Robert Burns, edited by William Scott Douglas, 6 vols. Edinburgh, William Paterson, 1838.

Cette belle édition critique est la plus complète et la plus soignée; elle donne les variantes des poèmes. Le nom de William Scott Douglas restera attaché à celui de Burns, comme ceux de Chambers, de Lockhart, de Currie. Il est inutile de rappeler que c'est lui qui a élucidé l'histoire de Mary Campbell et dissipé l'obscurité dans laquelle Burns avait espéré la laisser.

The National Burns, edited by Rev. George Gilfillan, including all the Airs of all the Songs, and an original Life of Burns by the editor. Edinburgh, William Mackenzie, 1879-80.

La vie que Gilfillan a écrite pour cette édition est une des plus courageuses et des plus sincères qui aient été écrites en ces derniers temps sur Burns.

Burns selected Poems, edited with introduction and notes, and a glossary, by J. Logie Robertson. Clarendon Press Series, Oxford, 1889.

Nous citons cette édition pour indiquer l'entrée pour ainsi dire officielle de Burns dans l'éducation des jeunes Anglais. Il est consacré, par la plus haute autorité en matière d'enseignement, comme un des classiques avec lesquels on forme la jeunesse d'une nation.

Outre les biographies contenues dans les éditions que nous venons de citer, dont quelques-unes comme celles de Currie, de Allan, de Cunningham, de Chambers, sont des plus précieuses, un certain nombre d'autres ont été publiées à part, qui sont également nécessaires pour la connaissance de Burns.

A Memoir of the Life of the late Robert Burns, written by R. Heron. Edinburgh, Printed for T. Brown, 1797.

C'est la première des vies de Burns qui ait été publiée. Elle avait paru dans The Monthly Magazine and British Register, for 1791, from January to June inclusive. Robert Héron avait connu Burns. Il mena lui même une vie misérable de besogne littéraire et de débauche, et finit par mourir de misère à l'hôpital en 1807, après avoir passé dans la prison de Newgate les dernières années de sa vie. Nous avons trouvé ce mémoire reproduit intégralement dans le Scottish Biographical Dictionary de R. Chambers.

The Lives of the Scottish Poets, with Preliminary Dissertation on the Literary History of Scotland, etc., by David Irving, 2 vols. Edinburgh, Alex. Lawrie, 1804.

La vie de Burns se trouve dans le second volume. David Irving, l'historien de la Poésie écossaise, était entré en 1796 à l'Université d'Édimbourg. Il avait donc connu beaucoup de personnes qui avaient connu Burns. Après une vie de travail d'archéologie littéraire, il mourut à Édimbourg en 1860.

The Life of Robert Burns, by J. C. Lockhart, enlarged edition, revised and corrected from the latest text of the Author, with new annotations and appendices, by William Scott Douglas. London, George Bell and Sons, 1882.

 

C'est la célèbre biographie de Lockhart, revue par le dernier des éditeurs de Burns. C'est un excellent livre, très bien fait, sobre, plein de renseignements, d'équité, d'indulgence, et de tous points digne de sa réputation. Il reste, malgré des endroits arriérés, une des plus intéressantes lectures sur Burns.

Essay on Burns, by Thomas Carlyle.

C'est le fameux Essai qui parut dans le No 96 de l'Edinburgh Review (1828) à propos de la publication de la vie de Burns par Lockhart. C'est un morceau admirable de pénétration et d'éloquence et ce qui a été écrit de plus fort sur Burns.

Carlyle s'est encore occupé de Burns dans ses lectures On Heroes, Hero-Worship and the Heroic in History (1840). Dans la sixième Lecture: The Hero as Man of Letters. Johnson, Rousseau, Burns. Il y a là aussi de remarquables pages sur le poète.

Robert Burns as a Poet and as a Man, by Samuel Tyler (note manuscrite de Scott Douglas: Of the Maryland Bar). Dublin, published by James Mac Glashan, 1849. (au-dessous de la date se trouve cette seconde note, également de la main de Scott Douglas: This is a reprint of the author's edition, published in New-York by Baker and Scribner 1848.)

Robert Burns by Principal Shairp, In the collection of English Men of Letters Macmillan. London, 1879.

Une vie sagement écrite, à laquelle il manque, par suite de l'austérité de la vie et de l'esprit de l'auteur, non seulement un peu de sympathie, mais même un peu d'intelligence des côtés faibles et répréhensibles de Burns.

Robert Burns, a Summary of his Career and Genius, by John Nichol. Edinburgh, William Paterson, 1882.

Life of Robert Burns, by John Stuart Blackie. London, Walter Scott, 1888.

Ce travail qui fait partie de la série des Great Writers, éditée par le Professeur Eric S. Robertson, est, comme tout ce qui sort de la plume de John Stuart Blackie, jeune et vivant. Il y a bien un peu de ce que Burns appelait lui-même «l'honnête préjugé de ses concitoyens».