Malabù Et Le Mouton Magique

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Malabù Et Le Mouton Magique
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Maria Grazia Gullo - Massimo Longo

Malabù et le mouton

magique

Copyright © 2018 M.G.Gullo – M.Longo

La couverture et les dessins ont été réalisés et finalisés par Massimo Longo

Tous droits réservés

Malabù et le mouton magique

Un jour, sur le chemin qui relie la mer au village de Mutino, se promenait un homme étrange qui portait un long vêtement orange à pois verts. Il marchait en prenant appui sur un bâton en bois qui le dépassait et dont le sommet était une racine biscornue. Au milieu du labyrinthe créé par la racine, se trouvait un énorme lapis-lazuli serti d’une myriade de billes d’argent.

Il tirait derrière lui un drôle de mouton, au bout d’une corde, qui donnait des coups, mordait et ne semblait pas vouloir suivre son

maître. Il était beau, puissant et jeune, blanc comme la neige, il portait un collier en cuir noir clouté, comme ceux utilisés dans certains cirques avec les lions.

L’homme se rendait au marché du village et à son arrivée, tous les curieux s’approchèrent pour observer et admirer le magnifique animal qu’il amenait.

Une fois arrivé, le vieillard s’arrêta dans un des espaces réservés à la vente et se mit à vanter les qualités de sa marchandise :

- Approchez-vous si vous voulez acheter ce magnifique mouton !

Les curieux étaient de plus en plus nombreux.

- Oyez braves gens !

L’animal manqua de mordre un homme qui s’était approché d’un peu trop près, mais heureusement on entendit uniquement ses dents

s’entrechoquer.

- Faites attention, il mord - son maître le tira vers lui - sa dentition est

absolument parfaite. Allez messieurs, deux cents pièces seulement.

La foule se fit plus dense autour de lui, tous semblaient vouloir le lui acheter. Au vu de l’animal, le prix était plus que raisonnable.

Un certain Bourriquet fendit la foule en jouant des coudes, c’était l’homme le plus arrogant et le plus riche du village.

Bourriquet n’était pas son véritable nom, on lui avait donné ce surnom car depuis tout petit il se distinguait par sa méchanceté et son arrogance. C'était un homme très

corpulent, grand, avec une grosse tête, des mains énormes et un ventre qui semblait devoir exploser d'un moment à l’autre. C’était le fils d’un riche marchand venu d’un lointain pays, l’origine de sa fortune était un mystère, personne dans le village ne savait d’où il la tenait.

Bourriquet se mit à chasser tous ses rivaux. Pour beaucoup de villageois il n’y avait rien à faire, dès qu’il était apparu, ils s’étaient dispersés. Il menaça ceux qui avaient eu le courage de rester.

Ainsi débarrassé de ses concurrents, il demanda en riant au vieillard ce qu’il comptait faire du mouton, comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’il s’apprêtait à le

vendre.

- Il est à vendre, répondit le vieillard avec un sourire tout en posant son menton sur le bras qui prenait appui sur le bâton - vous êtes intéressé ?

- Bien sûr que je suis intéressé ! Si le prix est juste, naturellement, répondit Bourriquet.

- Il est plus que juste, vous ne trouverez jamais un mouton aussi jeune et puissant, à la dentition parfaite pour seulement deux cents pièces, c’est une véritable affaire.

- Le prix est trop élevé, vieillard, tu ne vois pas que personne n’en veut ? - dit Bourriquet d'un air menaçant.

- Pourtant, il me semble qu’il reste quelques personnes intéressées, répondit le vieillard en faisant un geste de la main et en désignant les rares personnes qui étaient restées.

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