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Czytaj książkę: «Glossaire du patois normand», strona 21

Czcionka:

X

XALBI. Voyez HALBI.

XUEU ou SUEU: graisse pour faire de la soupe. De xeu qui, en vieux français, signifiait suif, graisse de porc ou de mouton.

Y

Y. C'est mal à propos qu'on prononce quelquefois comme i l'y entre deux voyelles; il n'a rien de grec, et représente deux i (i-i) qui se partagent entre les deux syllables qu'ils divisent. Ainsi on doit prononcer: ai-iant, citoi-ien, moi-ien (ayant, citoyen, moyen) et non pas a-ïant, cito-ïen, mo-ïen.

YAUSAUX; YAUSOUX; YOUSOUX: aqueux; saturé d'eau; ayant goût d'eau. Voyez IAULOUX.

YETTE. Voyez LIETTE.

YEUXTRÊME: extrême. H. – N.

YMAGIER: qui fait ou vend des images; enlumineur; modeleur en plâtre ou en terre cuite.

YTEL; INTEL: tel, pareil, semblable. Ytal, dans le vieux français.

YU (s. m.) (arr. de Coutances): vêtement raccommodé avec un morceau de couleur différente. MM. Duméril.

YVRER: enivrer. Il s'est yvré.

Z

ZIGUER: faire jaillir de l'eau avec une seringue. Voyez JILER.

ZIGUET (s. m.): diguet.

ZIGUEZONNER: faire des zigzags en marchant.

ZOZO: bouffon. De Joseph (Joso).

SUPPLÉMENT

L et D sont placés après un grand nombre d'articles. D indique ce que nous avons pris dans le Dictionnaire du patois du pays de Bray, par M. l'abbé Decorde, curé de Bures (Neufchâtel, 1852, in-8º.); L, une partie de ce que nous avons emprunté aux Notes sur quelques mots usités à St. – Lo ou dans les environs de cette ville, par M. Lepingard, ancien chef de bureau de la préfecture de la Manche. Nous avons laissé de côté beaucoup de mots qui n'offrent que des différences de prononciation. Quant à ceux du GLOSSAIRE qui se retrouvent dans notre SUPPLÉMENT, ils y figurent pour des additions plus ou moins importantes, des sens particuliers, des acceptions nouvelles, qu'il nous a semblé utile de recueillir. Nous n'avons toutefois accepté aucun des mots populaires enregistrés par Bescherelle. Leur admission dans son Dictionnaire les exclut d'un glossaire spécial du patois normand.

Julien TRAVERS.

A: elle. A veut: elle veut. – A: aux. Dites à charretiers de dételer. D. -A pour de très-fréquemment: la maison à; le cheval à, etc.

ABAISSE: assiette en terre cuite. L.

ABANDER: courber. – ABANDÉ (D'): détendu, courbé, n'ayant pas la force de se soutenir. Aller d'abandé. L.

ABAT: (Pluie d'): grosse pluie abondante et verticale.

ABATAISON.: inclinaison donnée aux murs par les lois de l'art.

ABÉCHER; ABÉTER: tendre des abets. Voyez ce mot.

ABIBOCHER. Même sens que RABIBOCHER. Voy. ce mot.

ABILLOTER (S') se dit de la bouillie qui s'agrège en se délayant.

ABIMER: gronder; rouer de coups; salir. L.

ABIVALER: descendre; mettre en pente douce. L.

ABLO: différence entre la valeur des anciennes pièces et leur cours. 5 sous étaient l'ablo des écus de 3 livres.

ABLOTIS (s. m.): lot d'objets qu'on prend au hasard et sans compte.

ABOLIR: salir; – perdre de réputation. L.

ABOMIR: affadir; exciter au vomissement. Cela m'abômit le cœur: cela me rend le cœur malade.

ABRIAS: grand paillasson qui sert d'abri contre le soleil. On dit encore: s'abrier, qui est plus près de sa racine que le français s'abriter.

ABUTIR: abrutir.

ACABOUILLIR: mettre en bouillie, en pâte; écraser par un effort, par un mouvement subit. L.

ACAMASSER: entasser; – écraser, au propre et au figuré.

ACANTER: incliner; pencher.

ACCLAQUER (S'): s'affaisser en s'aplatissant. L.

ACCLATRER: aplatir par une pression subite. L.

ACCOINGNETER; pousser; serrer dans un coin. L.

ACCOUFLER (S'): s'accroupir; s'affaisser sur soi-même.

ACCOURSER: courir sans cesse; n'être jamais chez soi.

ACCOUT: cale; ce qui sert à accoter.

ACHABRIR: accabler. Achabrir de coups. L.

ACHEVALER (S'): se mettre à cheval, à califourchon sur.

ACHITRER: assener un coup de poing. (Granville.)

ACIMENTER: unir par le ciment; – unir fortement, au figuré.

ACONNAITRE (SE FAIRE): se faire reconnaître de.

ACONDUIRE (SE FAIRE): se faire conduire.

ACRANQUI: atteint de la cranque (crampe); dès-lors, arrêté dans ses mouvements et ses développements. D'où enfant acranqui; légume acranqui; etc.

ADIRER (S'): s'égarer. Du latin ire ad. H. – N.

ADVINER: deviner.

AFFAITEMENT: assaisonnement. AFFAITER: assaisonner.

AFFAITIR: faire à; accoutumer à; rendre propre à.

AFFECTER A (S'): se livrer avec affection à; s'appliquer à.

AFFLATER: flatter; caresser avec la main. D.

AFFUBER: envelopper. Cette liqueur m'affube le cœur. D.

AFFULER (S'): mettre son bonnet. D.

AFROQUEMENT: compagnie. H. – N.

AGA: vois; regarde; voyez donc! D'αγαμου: j'admire.

AGAI (Gai à): bonne mine. Fais agai: souris.

AGALÊTRER: exciter; irriter.

AGERS: distribution, places. Je connais les agers de la maison. D.

AGÉSINER: donner des soins comme à une femme en gésine; traiter avec sollicitude.

AGNAI; AGNÉ: agneau. Ognai, en Walon.

AGRABATAIRE: grabataire.

AGRAPPINS: espèce de grappins, qu'on s'ajuste aux jambes pour monter aux arbres et les ébrancher. D.

AGRIPPER: prendre en secret. H. – N.

AGUIGNÈTES. Voyez HAGUIGNÈTES.

AHANIER: laboureur, homme de peine. D'AHAN.

AHI: mot par lequel on excite les animaux de trait.

AHOQUER: accrocher.

AIGACHER; ÉGACHER: émousser un tranchant.

AIGUCHER; ÉGUCHER: aiguiser.

AIGUE; AINGUE: aide. – AINGUIER: aider.

AINCHAIN: ainsi, de même. – AINLA: ainsi, aussi bien.

AIRER: faire de l'aireure, terre labourée pour froment.

AISSAI; AISSEAU; AISSIAU: bardeau; – vanne placée sur un déversoir pour arrêter l'eau.

AJET: achat. D.

AJETER (S'): se jeter; se réfugier; prendre l'habitude d'aller à ou chez.

AL: à la. Al St-Jean. – AL: elle, elles. D.

ALAS! hélas!

ALLÉE: partie de jeu; tournée. Faire une allée; jouer encore une allée: faire une partie, jouer encore une fois, faire une dernière tournée, de façon que les cartes soient successivement données par tous les joueurs. L.

ALLIER: échafaudage destiné à porter les ouvriers en bâtiments et leurs matériaux, lorsqu'ils sont obligés de s'élever au-dessus du sol. L.

ALLIQUIER: allécher. On a dit encore: allachir.

ALLOTIR: faire des lots et les assigner aux ayant-droit.

A MAIS: à moins.

AMARI: maladie de langueur. H. – N.

AMBLECHINER: marcher difficilement.

AMENUCIER: amincir.

AMÉTRER: mettre des cailloux par monceaux d'un mètre cube. D.

AMICABLE; AMICABLEMENT: amical; amicalement.

AMIGNARDER: apprivoiser par des mignardises. Roman.

AMITIEUX: caressant. D.

AMITOUFLER (S'): s'envelopper la tête pour se préserver du froid. D.

AMONT: parmi, dans, au milieu de, aux environs. Ils sont là amont. Amont la journée. Amont les champs.

AMUNITION: munition. Pain d'amunition.

ANATER; ANNATER (S'): se réunir comme en nattes; s'agglomérer.

ANDIER: grand chenet. H. – N. On a dit: l'andier, puis le landier, usité en Basse-Normandie.

ANGE: espèce. Donnez-moi de l'ange de vos pois. D.

ANGER DE: pourvoir de; fournir.

ANGLIOUSE: sensible à la douleur corporelle. L.

ANGUSTER: placer une pièce de bois dans la mortaise d'une autre pièce; l'y ajuster. L.

ANGUYNANES et HOGUYNANES. V. HAGUIGNÈTES.

ANIEUTONNER: attarder mal à propos. L.

ANNE: hélas! H. – N.

ANNELÉE: volée qu'on sonne pour les défunts. D.

ANNELER: agneler.

ANNOUÉ: privé de développement. Enfant annoué: qui n'acquiert ni force, ni taille. De nodus.

ANNOUILLÈRE: vache qui n'a pas conçu dans l'année, et qui continue à donner du lait. Du latin annus. Feu Lamarche.

ANNOUS-EN: allons-nous-en. (Pays-d'Auge.)

ANTE: tante. H. – N.

ANTAN: veau de l'année précédente.

ANTENOIS (Moutons): âgés de moins d'un an. D.

ANTOMI: engourdi. Se dit substantivement d'un squelette humain. D.

APATELLE: nourriture que les oiseaux portent à leurs petits. – APATELER: porter l'apâtelle. D.

APLÉGER: cautionner; garantir.

APPELOTER (S'): se disposer en pelote. L.

APPENSER: réfléchir profondément.

APPESONNER: surcharger de poids, afin d'aplatir, ou de prévenir tout dérangement. L.

APPIAT; APPUAT: appui. L.

APPIPER; APIPER: attirer; séduire.

APPOYAS: longues fourches de bois qui soutiennent les branches trop chargées de fruits. D'appui.

APPROISIER: apprécier; estimer; évaluer. L.

ARASER: passer tout près de. Sa voiture a arasé la muraille. D.

ARANCER (S'): s'appuyer en arrière; s'appuyer avec son fardeau sur, ou contre, pour se reposer.

ARCAIL (FIL D'): fil d'archal.

BANNETTE: berceau en osier pour les nouveaux-nés. H. – N.

BANONNIER: public, commun. Le taureau banonnier était celui que les seigneurs avaient le droit de laisser parcourir les terres de leurs vassaux. L.

BANQUIER: faire ou réparer une banque (épaulement, revers, crête d'un fossé); – publier des bans de mariage; – installer un nouveau marié dans son banc à l'église, le premier dimanche après la noce. L.

BARBOUQUET: bouton aux lèvres. H. – N. -Faire un barbouquet: remplacer la bride d'un cheval au moyen de sa longe qu'on lui passe dans la bouche, et dont on lui entoure la mâchoire inférieure. D.

BARER: donner. H. – N.

BARETÉE: quantité de lait mise dans la barette (baratte); quantité de beurre qu'on en a obtenu. L.

BARRE: barrière. – BARRETTE: petite barrière. – BARRURE: barrage. D.

BASENCULÉ; BASSET: de petite taille. D.

BASSURE: vallée. D.

BASTANT: suffisant. L. – Personne agile et vigoureuse. D.

BATARD. Voyez VIEILLOCHE.

BATISTÈRE: acte de baptême extrait des registres. D.

BATTE: seconde pièce du fléau, qui sert à battre le blé.

BATTEMARE: bergeronnette. H. – N.

BATTEUX: battoir; – batteur.

BATTIÈRE. Voyez BATTERIE.

BATTRE: égrener le blé, en frappant les épis.

BAUBE: engourdi par le froid. L.

BAVAROISE: pont de culotte ou de pantalon.

BAYETTE: baguette. H. – N.

BAYOTTE (Vache): rouge et blanche. H. – N.

BÉATILLES: petits morceaux de viande, rejetés dans l'apprêt des mets, et dont tire parti une économie bien entendue.

BEBAIS: moutons. BEBÊTE: bête (termes enfantins). D.

BEC (Donner un): baiser. D.

BECAR: pou. H. – N.

BÉCHON: boisson. H. – N.

BÉCU: qui a du bec, grand parleur, mauvaise langue. – Truite bécue: truite saumonée. L.

BECVÉCHIER. Voyez BÊCHEVÉCHER.

BÉDAN: espèce tardive de pommes à cidre. H. – N.

BÉDON: espèce de tambour; – gros ventre; – femme de mauvaise vie.

BÉDONNÉE (S'en donner une): manger avec excès. D.

BÉGIN: dentelle étroite dont on garnit les bonnets d'enfant. L.

BÉGU; BÉGUË: personne dont la mâchoire inférieure s'avance plus que la supérieure. D.

BÉGUER: bégayer.

BÉ HASARD: probablement, peut-être. D.

BEILLE: ventre. Percer la beille. (Avranchin.)

BEL (s. m.): cour.

BELINER se dit de l'acte du belin qui saillit. L.

BELLE HEURE (A): très-tard. D.

BELLENÉE. Voyez BANNELÉE.

BÉNONI: favori, particulièrement chéri.

BÉQUETTES. Voyez ÉBÉCHETTES.

BERCAILLES: moutons maigres et de mauvaise qualité.

BERLAFE: coupure. H. – N.

BERLANDER: flâner.

BERLIFUMER; BERLUFUMER; EMBERLIFUMER: s'emparer captieusement de l'esprit de quelqu'un.

BERLIN; BRELIN; VERLIN: petit limaçon de mer.

BERLINGOT: petit panier.

BERLINGUER: vaciller aux yeux. H. – N.

BERLUBERLU: par échange ou don réciproque. L.

BERNEUX: petit enfant qui ne sait pas encore être propre. D.

BERS: ridelles d'un chariot. H. – N.

BESINDE: ivresse gaie et légère. L.

BESOQUE (ALLER DE SOQUE ET DE): aller d'une chose à une autre, sans esprit de suite et comme au hasard.

BESOT. Voyez BÉDOT.

BÉ SU: bien sûr; certainement. – BÉTOT: bientôt.

BÊTONNER: dire des bêtises. D.

BEUCHONNER: aimer à boire.

BEUGUER: roter; rendre un vent de l'estomac. L.

BEULONNER: pousser des cris sourds, des beuglements rauques, comme le taureau qui s'irrite.

BEUVÉE: breuvage.

BI; BIT (s. m.): grosse corde qu'on place au point des roues le plus rapproché de l'arrière d'une charrette, pour contenir le tonneau qu'on en veut descendre. L.

BIBER: boire; avaler sans goûter. L.

BIBOT: propre à rien, comme si l'on avait les deux pieds bots, les deux mains liées. L.

BIDELER (SE): se reposer; se tranquilliser après des tourments, des soucis de toute espèce. L.

BILAUDES: gros et longs bâtons servant à divers usages, à faire des cercles, des barrages, etc. D.

BILLARD: boiteux, qui marche la pointe des pieds en-dedans. D.

BILLETTE: petite cheville pour fermer un bissac.

BILLOCHE: grosseur, durillon.

BILLOT: agrégation de grains pulvérulents. L.

BINGUE: huche en paille.

BINGUER: rouler comme une bingue par suite d'ivresse. L.

BIROQUE: double rosse.

BISCOIN: opposition des coins. De biscoin: d'un coin à un autre, de biais, en travers. On dit, dans la Haute-Normandie, de bisc-en-coin.

BITER: toucher; mordre. M. Chassant.

BLAI BIS: méteil. D.

BLAIRER: regarder.

BLAIRI: champ où l'on a récolté du blé. D.

BLANCHET: apolon, brassière, camisole. L.

BLASER: panser une plaie avec un liquide. D.

BLASPHÊME: blême. H. – N.

BLINDER; BLINGUER: action de jeter des palets pour voir lequel des joueurs sera le plus près du but et jouera le premier. D.

BLO: pièce de bois qu'on met sous une autre pour l'éloigner de terre. D.

BLOUGUE: boucle. – BLOUGUER: boucler. H. – N.

BOBOS: sabots (terme enfantin). H. – N.

BOËTER; BOTER se dit d'un chemin dont la boe (boue) s'enlève par plaques en marchant.

BOILLONNIÈRE: lieu dangereux par les boillons ou bouillons; endroits du sol où l'eau bouillonne et sourd.

BOISE: gros morceau de bois; poutre. H. – N. – Petite règle ou bâton de bois, mince et large. Doler la boise: chercher à capter les bonnes grâces à force de souplesse. H. – N.

BOISIQUIER: faire du menu bois; en chercher. L.

BOISSONNER: s'occuper de boissonneries. – BOISSONNERIES: choses de peu de valeur, de mince importance. L.

BONETTE: coiffure de femme. De la partie antérieure s'avance une sorte de visière, souvent garnie de dentelle.

BOQUILLON: bûcheron.

BORDILLER: être près de. Bordiller 60 ans. D.

BOUCANE: maison de chétive apparence. D.

BOUCAR: bocal, carafe. H. – N.

BOUCHEROT: mauvais boucher. H. – N.

BRIQUET: tête, cervelle. H. – N.

BRONGNES: tétins de truie. D.

BROQUE-A-Z-YEUX (NE VOIR): être dans une obscurité complète. H. – N.

BROSQUIN: brodequin.

BROSSE: effet métaphorique de la brosse qui enlève et fait disparaître. Ça fait brosse: c'est une affaire manquée ou une espérance déçue.

BROTILLONS: petites broutilles.

BROU: gui H. – N.

BROUACHINAGE: bruine. – BROUACHINER: bruiner.

BROUAS: Enfant qui a la figure sale. D.

BROUASSE: brouée passagère. BROUASSER en est le verbe.

BROUET: épidémie. D.

BROUILLARDER: bruiner. H. – N.

BROUIR: aller trop vite. H. – N.

BRUCHER: broncher. H. – N.

BRUILLE. Voyez BREUILLE.

BRUILLOT: oiseau qui n'a que la bruille.

BRULÉE (s. f.): rossée.

BRULEUSE: diarrhée.

BU: qui a beaucoup bu. Homme bu: homme ivre.

BUETTE: petite ouverture dans un mur, dans un toit.

BUEUILLIER: beugler.

BUIE. Voyez BIE.

BUNE: bouchon qui sert de but au petit palet.

BUQUETTE: courte paille. H. – N.

BUQUILLÉE; BUQUILLIE: amas de bûchettes sans consistance. Tomber comme une bûquillie: tomber sans soutien.

BUQUILLIER: ramasser des bûquettes (des bûchettes). L.

BUTIN: mobilier de peu d'importance. D.

BUTTE: bouchon qui sert au jeu de la butte. H. – N.

BUTTÉE: argent placé sur la butte ou bouchon.

CABEUIL: crasse produite par la graisse et l'huile qu'on met entre l'essieu et la roue d'une voiture. D.

CABO: têtard. Feu Lamarche.

CABOCHARD: entêté. H. – N.

CABORET: espèce de pois nommée cabot.

CABROUET: espèce de petite charrette sans ridelles. D.

CABUS: espèce de choux assez fades. L.

CACHE: avenue; – troupe d'animaux; -touche d'un fouet; – rut des vaches.

CACHE-MONÉE: garçon meunier qui va chercher les monées. Voyez MONÉE.

CACHE-MOUTE. Voyez CACHE-MONÉE.

CACHE-POUQUE: garçon meunier qui conduit les mulets chargés de grains, ou qui porte la farine chez les particuliers. Cache-pouque est la corruption de chasse-poche: nos villageois disent cache pour chasse, et pouque pour poche. Feu Lamarche.

CACHES (N'être pas au bout de ses): avoir encore beaucoup à faire ou à souffrir. D.

CACHETTE: petite avenue, petit sentier qui conduit de la cour à des pièces de terre de la ferme. L.

CACHEUX: chasseur; cache-moute. D.

CACHOIRE (Coup de): dernier verre de liqueur qu'on offre à ses convives au moment où ils partent. D.

CADELER: se donner du bon temps; vivre sans soin. L.

CADESSIME: catéchisme. D.

CAFIGNONS: corne qui termine les pieds des vaches, chèvres, porcs, etc. D.

CAFOURET: petit appartement sale. H. – N.

CAFUTER: éloigner, chasser un animal. H. – N.

CAGE: casanier, apathique, maladif. Il est cage: il est souffrant. L.

CAGNE (Vache): de couleur gris-clair. D.

CAGNOLE: espèce de carcan pour les jeunes porcs. D.

CAHOUETTE: petite corneille. H. – N.

CAILLARD: caille trop jeune pour être tuée. D.

CAILLOUER; CALOUER: jeter des cailloux à.

CAIRDRON: chardon. – CAIRDRONNET: chardonneret. CAI est pour CHA au commencement d'un grand nombre de mots.

CALE (s. f.): projectile dont on menace de frapper quelqu'un, en lui criant: Fi de cale! mets-moi au défi. L.

CALEFESSIER: homme décidé, toujours prêt pour les parties de plaisir. L.

CALER: faire ses petits.

CALEUSER: se livrer à la paresse. – CALEUSETÉ: paresse. – CALEUX: paresseux. H. – N.

CALIBERDAS: grand bruit. H. – N. – Aller à caliberda: aller à califourchon. B. – N.

CALIHOISNE: assemblée vers le mois de mai. L.

CALIMACHON-A-HOTTE: limaçon à coquille. H. – N.

CALIN: lieu où les vaches calinent. – CALINER se dit des animaux qui se reposent à l'ombre, dans les grandes chaleurs. D.

CALINAGE: action, effet du calin. L.

CALIT: mauvais lit dans les écuries, les étables, etc. D.

CALLIBRISTIS: mot vague, employé d'une manière quelque peu grivoise, comme le cœur de Boufflers.

CALOGE: loge à chien. H. – N.

CALOT: brou de la noix.

CAMAILLER (SE): se culbuter en jouant. H. – N.

CAMBRE: chanvre.

CAMO: tasse de café. Mi-camo: demi-tasse.

CAN pour CHAN au commencement de beaucoup de mots.

CANETTE: petite bobine, originairement de canne ou roseau. L.

CANGEON: enfant cagneux, dont le développement physique est prématurément arrêté. L.

CANGNON (s. m.): chaîne qui attache le bacul à la haie de la charrue. L.

CANIVET: petit canif. L.

CANNEBUTE. Voyez CANNE-PÉTOIRE.

CANNER: pleurer fort. D.

CANTÉ: chanteau.

CANTELLE: ruse, tromperie. Du latin cantus, ensorcellement. L.

CANTER: perdre l'aplomb; tourner.

CANTINETTE: criocère, espèce de coléoptère. D.

CAPELER: se couvrir d'un capet ou chapeau, en parlant d'un liquide dont la surface s'épaissit par suite de la fermentation. L.

CAPPE: cuiret qui retient la batte et le maintient du flais. Jean de Garlande mentionne ainsi les parties du fléau: flagellorum partes sunt manutentum, virga et cappa. D.

CARAS: bergers. D.

CARCAILLOT: appeau pour appeler les cailles. D.

CARDINER: s'impatienter jusqu'à perdre la raison. L.

CARLUSER: parler de tout; babiller continuellement. L.

CARNAGE: charogne. H. – N.

CAROTTER: attraper; tromper. CAROTTIER en est le substantif.

CAROUGE (CRIS DE): cris fortement proférés.

CARPELOUSE; CAIRPELOUSE: charpeleuse, chenille.

CARRABIN: sarrasin.

CARREAU; CARRIAU: carré; portion de jardin consacrée à un légume; – obstructions des enfants que certaines familles, d'après l'opinion, ont le privilège de guérir par l'attouchement.

CARTE: le quart du boisseau. L.

CARTELER: fendre; gercer. L.

CARTI: corps d'un chariot sans ridelles. D.

CARTIER (Faire): diriger les chevaux de manière à ce que les roues de la voiture ne suivent pas les ornières. D.

CASSETTE: ustensile en bois qui sert à retenir la crème dans les terrines, tandis qu'on laisse écouler le petit lait. D.

CASSIS: caniveau découvert pour l'écoulement des eaux.

CASSISIER: cassis, arbrisseau. H. – N.

CASTELOGNE: couverture de lit, tissue en laine.

CASTILLE: querelle, dispute; – chaux qui donne le blanc le plus pur.

CASTUIS: case d'huis; réduit près de l'huis ou la porte.

CATAS; CATAUD: timide, caché, fourbe, sournois. L.

CATÉCHISSE; CATÉQUISSE: catéchisme.

CATINER: caliner; flatter. L.

CATIR: baisser; coucher. Catir les oreilles: les abaisser comme les cats. Ses oreilles catissent (l'effet pour la cause): son impatience est près d'éclater. L.

CATONNER (SE): se ramasser à la façon du chat prêt à s'élancer sur sa proie. L.

CATONNIER: qui aime beaucoup les chats. L.

CATONS: chatons, fleurs du saule. L.

CATREUX: mauvais couteau; – homme qui châtre les porcs. D.

CATUNAS: sournois, hypocrite. – CATUNER: froncer le sourcil; regarder en-dessous; méditer quelque ruse. L.

CAUDÉ: lieu chaud. Se mettre au caudé: là où il fait chaud.

CAUDRÉE: bouffée de chaleur; – contenu d'une chaudière.

CAUDROLE: pluie d'averse par un temps très-chaud. L.

CAUFFE: chauffe, quantité de bois nécessaire pour chauffer pendant un temps déterminé. L.

CAUQUE: portion, surface. Tourner une cauque de terre. L.

CAUQUIN: talon, pied. Tiens-té bi sur tes cauquins: tiens-toi bien sur tes pieds. De l'italien calcagno, talon. L.

CAUSAIR: fabricant, marchand de chaux. L.

CAVÉE: chemin creux.

CAVILLEUX: défiant, soupçonneux. L.

CEINTEINE: centaine, le fil qui ceint, lie une pièce de fil. On dit, au figuré: j'en ai trouvé la ceinteine: j'ai trouvé la solution de la difficulté. L.

CELLERIER; CELLERI: cellier.

CÉRAINE: Voyez CHAIRAINE.

CERNE: cercle. H. – N.

CHAFETER: mal appliquer une couleur; y faire des taches plutôt que des teintes régulières.

CHAFOUINER: travailler intérieurement à la sourdine, comme les fouines et les chats. L.

CHAINETTE: ligature d'une pièce de fil. Il s'applique à d'autres ligatures: chaînette de cotillon. L.

CHAIRAINE; CHAIRENNE: vase en terre dans lequel on conserve de la crême, du lard salé, etc.

CHAISIER: percepteur de la location des chaises, dans les églises.

CHALEMIE: chalumeau. H. – N.

CHALETTES: chaussure aplatie par l'usure. L.

CHANDELIER: partie circulaire du pressoir où l'on dépose les pommes à brasser. L.

CHANNETTE ou CANNETTE: pot de terre long et de petit diamètre, dans lequel on met le miel. L.

CHAOLER: pousser; aller d'un coin et de l'autre. L.

CHAPIN: pied; – ancienne chaussure. L.

CHAPOTER. Voyez CHACOUTER. Toutefois chapoter indique un bruit continuel, comme celui de l'eau agitée qui clapote. L.

CHARLOT; CHARLOT-GOURAS: geai.

CHARME: cerne; cercle décrit par la toupie.

CHASSER: aller; chasser droit (au propre et au figuré).

CHAULAIR: marchand ou fabricant de chaux. L.

CHAULATTE: volige, planche mince sur laquelle on cloue l'ardoise. L.

CHECHITTE: ceci. H. – N.

CHEIGNEUX: tablier de femme. De cheindre pour ceindre.

CHELEAU; CHELO: cela qui est là où vous êtes.

CHELOQUE: cela. H. – N.

CHEN: ce. M. Chassant.

CHÊNÉE: lieu planté de chênes.

CHENELLES: fruits de l'épine-blanche. H. – N.

CHENNE-CHIN: celle-ci. – CHENNE-LA: celle-là.

CHENIOMAINS: ce néanmoins. H. – N.

CHER: enceinte de pieux fichés en terre pour courber les gaules à cercles. L.

CHÉRÈNE: syrène. Chérène de mé: syrène de mer. L.

CHÉS: ces, CH'EST: c'est.

CHEUR: choc. – CHEURQUIER: heurter.

CHEURAQUE: femme de mauvaise vie.

CHEVERÉE: charge d'une chevière (civière).

CHEVILLE: mesure de 12 pouces de bois cubes. D.

CHIBOULER: marcher sans précaution et renverser ce qu'on trouve sur son passage. D.

CHICON: gros morceau de pain. D.

CHIFFETIRÉE: discussion vive et serrée.

CHIFFETIRER: ne se faire aucune concession, pas plus que ceux qui tirent à eux la moindre chiffe, dans un partage.

CHICOTER: marchander; importuner. D.

CHICOTIN: blague à tabac. H. – N.

CHIEN DE TERRE: larve du hanneton. H. – N.

CHIGORNE: grosse souche. L.

CHILÉE: grande quantité. Chîlée d'eau, de coups, etc.

CHILER: pleuvoir en fouettant. La pluie nous chîlait le visage: nous fouettait le visage.

CHIMETTES: pousses des choux, après que les premières, la tête surtout, ont été coupées. L.

CHIN: ci; – cinq.

CHINCHE: qui n'a que la peau; flasque.

CHINCHÉRE: mendiant. L.

CHINCHORIÉ: homme qui néglige sa tenue; – dont la conduite et la capacité sont de mince valeur. L.

CHIPOTER: se jeter d'une affaire dans une autre pour éloigner le dénouement de ses embarras; – mélanger des liquides sans règle et sans raison.

CHIPOTOUX: celui qui chipote. L.

CHIQUE: gros morceau de pain ou de viande. D.

CHIRE: caresse du chien. Faire la chire: faire bon accueil, souvent par hypocrisie et pour trahir. L.

CHIRE-POIX: poix qui sert aux cordonniers pour cirer leur fil. D.

CHIRETTE: rire gracieux des petits enfants.

CHISÉ: ciseau de menuisier. L.

CHŒURET: petit enfant de chœur. L.

CHO: cela. L.

CHOISNOLE: manivelle.

CHOLE: chopine. CHOLETTE: petite chole.

CHOQUE: petit vase. L.

CHORBER: broncher. H. – N.

CHOUAIR: marchand de choux.

CHOULE: fête populaire qui se tient, pendant le carême, dans les communes rurales. D.

CHOULER: remuer; faire avancer. D.

CHOUQUE; CHOUQUETTE: petite souche.

CHU: ce. – CHUEUR: choc.

CHUTÉ; CHUTEAU; CHUTIAU: rayon de miel.

CIVELLE: lanière de cuir pour attacher un manteau à la selle d'un cheval.

CLAPER: branler dans le manche. On dit aussi d'un homme maigre ou malade: il clape dans ses habits. D.

CLAPOT: petite lessive hebdomadaire. H. – N.

CLAPOTER: faire un clapot. D.

CLAQUER: jeter avec force, de manière à faire aplatir ou s'évaser la chose ainsi lancée.

CLAQUETER se dit du bruit que font les dents par suite du froid. Les mâchoires, en se rapprochant convulsivement, rappellent le claquet d'un moulin.

CLATRI: couché, caché dans l'herbe. H. – N.

CLATRIR (SE): se coucher dans l'herbe en s'effaçant. H. – N.

CLAVETTE: mauvaise langue. On dit, en parlant d'une femme bavarde: Quelle clavette! D.

CLÉ (AVOIR PERDU LA): avoir la diarrhée. D.

CLERGEAU: enfant de chœur. H. – N.

CLIAIRIBOT (s. m.): substance trop délayée. C'est du cliairibot. L.

CLICHARD: habitant de la ville.

CLICHER: frapper rudement. H. – N.

CLIERGI: clergé. – CLINCHIER: cligner. L.

CLIOCHIER: clocher. – CLIOQUE: cloche. L.

CLIOUSETS: soufflets. L.

CLIOUSSER; CLOUSSER: souffler.

CLIQUETER: agiter la cliquette ou les cliquettes. H. – N.

CLIQUETTE: clinche.

CLIQUETTES: clochettes des frères de Charité. D.

CLONGNE: quenouille à filer. H. – N.

CLOQUETEUX: celui qui marche en tête de la procession, en agitant les cloquettes (clochettes). D.

CLOTIGE: hermétiquement fermé. La porte n'est pas clotige. – CLOTIGEMENT: hermétiquement. L.

CLOUPPER: glousser. H. – N. – CLOUQUETER a le même sens, et se dit aussi du cri du crapaud.

COCAR: œuf (terme enfantin). D.

COCATRER: chanter comme le coq. L.

COCHONNIÈRE (RONCE): églantier.

COCOTIER: coquetier, soutien de l'œuf qu'on mange à la coque.

CŒUR DE JOUR (A): du matin au soir; sans relâche.

COFFI: gauchi, déjeté.

COFFRAILLE: le corps sans les membres.

COFFRER: cercueil.

COFICHE: coquillage bivalve. L.

COING: cri de certains animaux que l'on maltraite. L.

COIPÉ; COIPEL; COIPEAU: copeau. Au pluriel, coîpiâs.

COISME: fiente du cheval. – COISMER: fienter. L.

COLÉRER: exciter la colère de.

COMPOST: engrais mélangés.

COMPTES (RENDRE SES): vomir. D.

CONDOS: accident du sol entre deux pièces de terre. H. – N.

CONTENS: qui est en contestation, en procès.

CONTEPET: rapporteur de nouvelles. H. – N.

COPIN: anciennement fabricant de serges, à St. – Lo; – dindon, dans la Haute-Normandie. D.

COPINIER: celui qui garde les copins ou dindons.

COQUENNE: espèce de viorne; – érable. H. – N.

COQUERON: petit coquet. D.

COQUET: petite veillote; petit coq. D.

CORAPRENANT: carême-prenant, crêpes. H. – N.

CORET: entrailles. M. Chassant.

CORPÉE: quantité d'aliments propres à bien remplir le corps. – SE CORPER: se gorger.

CORNAILLES: pommes à cidre précoces, de mauvaise qualité; – toute espèce de corneilles et de corbeaux. D.

CORNOITE: sorte d'échaudé. H. – N.

CORPORÉ: qui a du corps, fortement constitué. L.

COS: cou. Tirer du cos: vomir. D.

COSNARDISE; COSNES: excès de luxe dans l'habillement.

COSNER: prendre une mise trop recherchée pour sa fortune.

COSNIÈRE: coin, morceau.

COSSART: colza. H. – N.

COTIÈRE: mur latéral d'un bâtiment, qui supporte le larmier. Ce mur est ordinairement plus long que le gable ou mur de chaque extrémité, terminé généralement en pointe. L.

COTIR: côtoyer; se tenir près de. Côtir une personne: chercher à gagner ses bonnes grâces. L.

COUCHETTES: langes. D.

COUCOU (BRAN DE): gomme qui découle du mérisier. Les enfants s'imaginent que c'est l'excrément du coucou. D.

COUENNE: sot, abasourdi, stupéfait. L.

COUÉTINER: remuer; agiter la couette (la queue).

COUIER: coïon. Par une association de significations opposées, un bon couier est, à la campagne, un fort gaillard, prêt au travail, fidèle à sa parole. L.

COUILLON; COUYON: coïon, capon. – COUILLONNER; COUYONNER: caponner; – en imposer; mentir. Tu me couyonnes: tu me débites des mensonges.

COULANT-D'EAU: fossé pour l'écoulement des eaux. H. – N.

COULEUX: toile de crin ou de chanvre à travers laquelle on fait passer le lait qu'on vient de traire. H. – N.

COUOTAGE: coût, ce qu'une chose coûte. Le couôtage retient: la dépense empêche. L.

COUP: portion, avantage. Grand coup de terre: grande étendue. Cela fait un bon coup: cela est avantageux, ou vient à point. – A coup: en temps opportun. Si à coup: si tôt. Tout-à-coup: tout d'une fois. L.

COUR: enclos dans lequel se trouvent les bâtiments et les bestiaux d'une ferme. H. – N.

COUREUX: porc en liberté avant l'engraissement. H. – N.

COURIACHE; COURIAS: coriace, fort, vigoureux. D.

COURIANTE: courante (danse). M. Chassant.

COURIETTE: lanière de cuir qui sert de cordon aux souliers, ou qui se trouve à la poignée d'un bâton. D.

COURIR: laisser échapper un liquide. Le pot court.

COURTE: pénis de l'homme fait. – COURTINE: celui de l'enfant. L.

COURVASSER: aller courir de tous côtés, cherchant le plaisir, la dissipation et s'y livrant sans mesure. L.

COURVASSOUX: celui qui courvasse.

COUTELER: sécher à demi le linge d'une lessive. L.

COUTEUX: irritable, d'une humeur difficile. D.

COUTIAUX: rayons de cire et de miel. H. – N.

COUTRE: coude; sacristain. – COUVETTE: chaufferette.

COUVAIS-VOU: croyez-vous? M. Chassant.

CRACHE: crasse. – CRACHOUX: crasseux.

CRAILLER: cracher épais. – CRAILLOT: crachat épais.

CRAIRE: croire. – CRAYABLE: croyable.

CRAITRE: croître.

CRANQUIÉ: atteint de la cranque (crampe). Enfant cranquié: celui dont le développement est arrêté.

CRAPE: salissure. – CRAPEUX: sale. H. – N.

CRAPU: trapu. – CRASSETTE: pomme à cidre.

CRAULER: balancer; donner, prendre le plaisir de la balançoire. L.

CRAVACHONNIER: prunier non greffé, dont les fruits s'appellent cravachons.

CRÉMET (s. m.): première couche de crême. – CRÉMEUX: qui se couvre d'une couche ayant l'apparence, sinon la couleur de la crême. L.

CRÉMILLON: petite crémillie (crémaillère).

CRÉPETTES: pâte très-délayée, composée de farine, d'œufs et de lait, qu'on fait cuire dans une poêle, à l'époque des Rois et du Mardi-Gras. D.

CRÈQUES: fruits de l'épine-noire. H. – N.