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2ème partie

La fièvre, sonnette d’alarme

Si tout le monde savait que la fièvre est un avertissement que nous donne la nature, personne ne chercherait à la combattre comme cela se fait trop souvent de nos jours. La fièvre est un système de défense de l’organisme contre des envahisseurs nuisibles. Au lieu de laisser agir la nature et de la seconder dans son effort, l’homme, pris de peur, étouffe son action. Dès que la fièvre fait son apparition il se hâte de recourir à l’aspirine, à la quinine ou à un autre remède du même type pour la supprimer. Pourquoi vouloir être plus intelligent que la nature et dédaigner ses lois qui agissent en nous ? Pourquoi ne pas soutenir la fièvre et apprécier son aide ? Pourquoi ne pas écouter le conseil de gens avisés qui reconnaissent sa valeur ? Dans l’antiquité déjà, on tirait parti des vertus curatives de la fièvre, ce qui fit dire à un médecin : « Qu’on me donne le pouvoir d’engendrer la fièvre et je vous montrerai comment guérir toutes les maladies ! » Malgré une certaine exagération, ces paroles révèlent une vérité profonde. Il faut toutefois faire exception de la fièvre en cas de tuberculose, de maladie de Basedow, de paratyphus, d’inflammation de la valvule cardiaque et d’anémie. Une température insuffisante (hypothermie) crée une situation dangereuse, car chez les gens incapables d’avoir de la fièvre, on sait que l’art du médecin peut rester vain, parfois, en cas de complications. Voilà pourquoi il est bon d’admettre le point de vue des médecins de l’antiquité et d’apprécier la fièvre à sa juste valeur ! Nous devrions prendre conscience et ne jamais oublier qu’elle devient notre précieuse alliée dans la lutte contre les indésirables, à moins qu’il ne s’agisse d’une forme de fièvre due à la prise de médicaments allopathiques.

Mais que faire lorsqu’avec une poussée de fièvre, la peur de la mort grandit chez le malade ? Nous avons tous appris à l’école qu’avec une température dépassant 42° l’homme ne peut plus vivre, n’est-ce pas ? Faut-il donc attendre jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

Certes pas… si nous savons faire usage de notre don d’observation. Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour trouver un objet de comparaison qui illustre clairement l’efficacité de la fièvre. Nous savons tous qu’un poêle fonctionne bien tant que l’aération se fait normalement. Dans ce cas, nous pouvons augmenter la chaleur tant qu’il nous plaît sans causer de dommage au poêle. Si au contraire les tuyaux sont bouchés, de sorte que l’air ne peut plus passer, il en résulte une chaleur torride entraînant une compression qui peut causer de graves dégâts. Si l’air frais n’arrive pas constamment par le bas, les grilles risquent de fondre. Mais si le poêle est bien nettoyé, l’air circulera librement, la grille ne s’échauffera pas et ne devra pas être constamment remplacée.

En comparant le fonctionnement du corps à celui du poêle, nous comprenons comment il faut se comporter en face de la fièvre, celle-ci n’étant en somme qu’une combustion intensive. En cas d’état fébrile, il faut un bon tirage ! Rien ne doit être refoulé ni comprimé. L’un de nos « tuyaux d’aération » est l’intestin. De même que les reins et la peau, il doit absolument fonctionner normalement. Si l’on tient compte de ces trois facteurs, la fièvre n’aura aucune suite fâcheuse.

La thérapie naturelle implique l’assainissement de l’intestin dès l’apparition de la fièvre. On administrera des lavements aux herbes ainsi que des laxatifs naturels qui seront introduits par voie rectale si la prise orale reste sans effet.

Un diurétique activera la fonction rénale, le meilleur étant le Solidago ou verge d’or, mais la prèle7 convient également si nous n’avons pas de Solidago a portée de main. Une infusion de persil, d’oignon, de genévrier est aussi tout indiquée. A défaut de ces plantes, on aura recours à l’infusion de cynorhodon qui est toutefois moins efficace.

La diurèse assurée, on stimulera la peau. Dans tout état fébrile, il faut utiliser les enveloppements. Ceux qui ne sont pas familiarisés avec cette méthode auront intérêt à suivre un cours spécial ou tout au moins les instructions d’un bon manuel traitant de ce sujet. Si l’on ne respecte pas certaines règles, les enveloppements peuvent faire plus de mal que de bien. Ainsi, un enveloppement de la poitrine ou du torse n’est pas très compliqué à préparer mais il doit adhérer parfaitement et ne laisser aucun espace entre la peau et la toile. Bien appliqué, il ne tarde pas à provoquer la sudation désirée chez le fiévreux. Des compresses froides aux mollets ou des « chaussettes au vinaigre » seront pour le malade un bienfait véritable. Il se sentira soulagé et ne tardera pas à s’endormir. Cette solution naturelle est simple, n’est-ce pas ? Alors, inutile de perdre la tête et d’avoir recours à des comprimés néfastes.

Dans la nature tout est bien plus simple que nous le pensons. Mais l’homme a pris l’habitude de rechercher des solutions compliquées. Les noms savants de ce qu’il ne connaît pas lui en imposent davantage que le langage direct de la nature. Il veut agir plus rapidement qu’elle. Les suites fâcheuses qui en résulteront, il ne les imputera pas à des remèdes erronés. Tout ce qui est simple, naturel et à la portée de la main est maintenant discrédité.

Un autre facteur à observer dans les états fébriles, c’est l’alimentation. Normalement, la personne fiévreuse manque d’appétit. Elle n’a envie de rien car elle sent instinctivement que ses organes de digestion sont comme des machines à l’arrêt et qu’elle doit se contenter de ce dont elle dispose. Celui qui veut forcer un fiévreux à manger lui rend un mauvais service. Pourtant, c’est souvent l’occasion de tenter le malade avec toutes sortes de gâteries : steak de bœuf, œuf au plat avec du fromage ou autres combinaisons - et ceci avec les meilleures intentions du monde, pour lui prouver qu’on veut le dorloter ! Mis à part du lait chaud avec un peu de miel, l’état fébrile exige un régime léger ne comportant ni protéines ni quoi que ce soit d’indigeste. On aura recours aux jus de fruits et si l’on n’en a pas, aux tisanes ou à l’eau, éventuellement sucrée au sucre de canne. Un simple verre d’eau additionné d’un remède naturel (concentré de petit-lait ou extrait de plantes) aura déjà de bons effets. Les jus de fruits, très appréciés des malades, sont d’ailleurs les plus efficaces. Des oranges ou des raisins frais pressés amèneront au corps des sels minéraux et des vitamines tout en le rafraîchissant. Un jus frais est un régal et un bienfait pour le malade, à condition qu’il le boive lentement, par petites gorgées, en insalivant bien. Il est rare qu’un malade ne le supporte pas. Si l’on n’a pas de fruits frais à la maison, on peut aussi prendre un bon vin sans alcool. Le concentré de petit-lait dilué dans de l’eau est également très profitable.

Conséquences naturelles

Si nous attendons ainsi que la fièvre baisse lentement au lieu de la supprimer brusquement, elle ne remontera probablement plus. Elle doit baisser graduellement et non brutalement : toute hâte est antinaturelle. Si la fièvre monte, elle se maintient à haute température jusqu’à ce que tout ce qui doit l’être soit brûlé. Alors seulement, elle diminuera selon une courbe normale. En voulant hâter le processus naturel, on n’obtient qu’un sursis et non la suppression de la cause véritable, car on réprime le mal au lieu de le supprimer. Tout ce qui n’a pas été expulsé par la sueur, l’urine ou les selles est encore dans le corps sous forme de toxines et celles-ci se réveilleront à la première occasion. A l’aide de ces tablettes miraculeuses qui suppriment la fièvre, on a peut-être étouffé une angine. Mais les microbes de cette maladie n’ayant pas été chassés du corps, ils vont causer de nouveaux dégâts et entraîner des complications telles que péricardite, rhumatisme articulaire ou pneumonie. L’expérience prouve que les remèdes les plus modernes peuvent faire disparaître rapidement une affection tout en étant la cause d’un nouveau mal. La médecine classique est obligée d’admettre que l’effet de ces remèdes-miracles n’a rien de décisif. La nature a ses droits et on ne les transgresse pas impunément ! Mieux que l’homme civilisé, les animaux sauvages savent suivre le processus naturel de la guérison. Ne nous laissons donc plus guider par de fausses opinions ! Observons et respectons les lois de la nature : elles nous indiqueront la marche à suivre pour les jours de maladie. Si nous méprisons l’aide qu’elle nous offre, la nature se vengera et au lieu de la guérison, nous n’enregistrerons que des revers. En considérant la fièvre comme la sonnette d’alarme de la nature, nous n’aurons plus à la craindre. Elle sera notre alliée si nous savons tirer profit de ses services au lieu de la réprimer.

La douleur, sonnette d’alarme

Tout comme la fièvre est la sonnette d’alarme de la nature, la douleur annonce une perturbation dans l’harmonie du corps. Comment l’accueillons-nous quand elle survient, fidèle à son devoir ? Lui sommesnous reconnaissants de nous signaler quelque désordre à réparer ? Recherchons-nous immédiatement la cause de cette douleur afin de pouvoir la supprimer avec des remèdes adéquats ? Non, tout cela est beaucoup trop compliqué. La douleur est en soi trop importune pour qu’on la supporte sous quelque forme que ce soit. Il faut s’en débarrasser dès qu’elle apparaît. Certains remèdes appelés « anti-douleur » sont si pratiques qu’on serait bien bête de s’en passer et de continuer à supporter la douleur. Telle est l’opinion de l’être borné. Mais qu’il s’agisse d’une défectuosité à un moteur ou à sa voiture, par exemple, son attitude change du tout au tout. Si le mécanicien se bouche les oreilles pour ne plus entendre le grincement de la machine, la défectuosité n’en existe pas moins ! Il essaiera plutôt, en bon professionnel, d’en rechercher les causes et de la réparer avant qu’il ne se produise des dégâts plus graves. Que de soins prodigués à la matière inerte… alors que le corps humain si sensible peut être malmené, trompé quand la nature lui envoie la douleur, signal qu’il ne faut négliger en aucun cas. En « endormant » la douleur, on dupe à la fois la nature, son propre corps et tout l’être humain si complexe. Il est intéressant de constater que lors de certains maux, la nature nous vient toujours en aide et si l’homme n’était pas aveuglé par sa propre insoumission, il saurait tirer parti de tous ses revers et même s’en protéger. Cependant, fait curieux, il n’y prête guère attention et ne sait pas tirer les conclusions qui s’imposent lorsqu’un anesthésique, par exemple, perd de son efficacité première. Au lieu de comprendre alors que l’anesthésie de la douleur n’a rien à voir avec la guérison, l’homme, dans sa folie, fait usage de stupéfiants de plus en plus forts pour étouffer sa douleur, coûte que coûte.

L’intervention adéquate

Un médecin consciencieux cherchera à déceler la cause de la douleur et ne se contentera pas simplement de la combattre.

Si son client se plaint de douleurs dans la région du foie, il ne se contentera pas de lui prescrire un calmant, il fera un examen approfondi du foie en se basant sur les symptômes apparus. Il s’informera de la couleur des selles, il demandera au malade s’il supporte les corps gras, bref, il tentera de trouver la cause des troubles et prescrira ensuite les remèdes appropriés. Il préconisera un régime hépatique, ordonnera une cure de carottes. Le radis sera permis en petite dose curative, des quantités plus fortes pouvant nuire à un foie détraqué. Ainsi, le médecin fixera une ligne de conduite au malade en lui accordant la possibilité de s’aider lui-même dans une large mesure pour recouvrer la santé.

Un praticien avisé, conscient de son devoir, s’y prendra de même avec une cliente le consultant pour des douleurs lombaires. Il lui demandera si elle ressent une tension dans la région des reins, si elle a l’impression que sa peau y est trop étroite, trop tendue. Il s’enquerra de la couleur de l’urine, de l’importance de la diurèse quotidienne. S’il soupçonne une affection des reins, il fera faire une analyse d’urine qui lui fournira d’importants indices. Elle pourra révéler la présence d’albumine, de globules rouges ou blancs, éventuellement de quelques cellules cylindriques ou épithéliales provenant de la vessie, du bassinet rénal ou du rein lui-même, ou encore de bactéries. S’il ne trouve que des traces de ces éléments, il conseillera de prendre les précautions suivantes : 1. régime pauvre en sel, 2. protection contre le froid par des vêtements chauds. La méthode naturelle recommande en pareil cas des infusions de prêle7, de feuilles de bouleau ou de chiendent3 ou de persil. Il ordonnera aussi des enveloppements chauds qui décongestionneront les endroits douloureux. De cette manière, le praticien doit d’abord rechercher les causes de la douleur afin de pouvoir prescrire le médicament susceptible de la guérir.

C’est ainsi qu’il faut interpreter et combattre la douleur. Celui qui ne veut que la calmer ne rend pas service à son propre corps. Certaines personnes ne font qu’avaler des poudres pour chasser leurs maux de tête durant des années, sans penser un seul instant que ceux-ci pourraient provenir d’une constipation chronique. Qui donc supposerait que les toxines se développant par suite de paresse intestinale montent à la tête et occasionnent des céphalées ? Ne vaut-il pas mieux veiller d’abord à une fonction intestinale régulière ? On préfère en général s’en tenir aux poudres et cachets. Tour à tour, elles sont destinées à l’intestin ou aux maux de tête.

Conséquences correspondantes

Faute de vouloir combattre énergiquement les causes premières de troubles sérieux, il faut accepter par la suite les inconvénients d’une maladie grave. Un traitement initial et global aurait été si simple, au lieu de souffrir de constipation des années durant. Certains médecins n’accordent d’ailleurs guère d’attention à ce mal et se contentent de prescrire des laxatifs au lieu de chercher à le supprimer et à le guérir.

On sait aussi que bien des femmes ne se soucient pas des douleurs ressenties dans le bas-ventre, ni des pertes blanches ou des crampes périodiques, petits maux qui sont à l’origine de stases du système circulatoire.

Certaines personnes, par contre, réfléchissent et agissent instinctivement selon les lois naturelles, tandis que d’autres font exactement le contraire. Ce sont ces personnes-là qu’il s’agit de conseiller et de diriger.

Les bains de siège favorisent le relâchement des muscles abdominaux et préviennent les stases. Ce bain sera amélioré par une décoction de camomille, de fleurs de foin ou de genévrier. La température sera de 37°. Plus chaud, ce bain fait monter le sang à la tête. Ces bains maintenus à température constante - il faudra rajouter constamment de l’eau chaude - dureront une demi-heure. Parmi les effets bienfaisants de cette pratique, on note la disparition des crampes et même, avec le temps, celle de la leucorrhée (pertes blanches). Ne vaut-il pas mieux vouer des soins attentifs au bas-ventre plutôt que d’exposer les organes importants qu’il abrite aux stases, aux irritations et aux inflammations ? Petites causes, grands effets ! En négligeant ces troubles insignifiants on finit par en arriver à l’opération, alors qu’un traitement naturel pratiqué à temps évite de devoir supporter bien des ennuis par la suite.

En général, l’homme soigne mieux ses plantes que son propre corps. Le pépiniériste, par exemple, pincera à temps une pousse gourmande pour ne pas être obligé de scier par la suite une branche grosse comme le bras. Vigilant, il interviendra à temps pour résoudre certains problèmes lorsqu’ils sont encore restreints. Il sait que des causes minimes peuvent engendrer de grands effets. Il en va de même pour la douleur : elle s’annonce très tôt et c’est pourquoi, sans avoir recours à des calmants pour la chasser, nous devons la considérer comme la fidèle sonnette d’alarme de la nature et la traiter comme telle.

Conseils aux futures mamans et aux accouchées

Il n’est pas rare qu’une phlébite, une thrombose ou une embolie surgisse en cours de grossesse et que ses complications viennent troubler le bonheur des futures ou nouvelles mamans.

Les indications suivantes seront précieuses à plus d’une mère et parviendront peut-être à éviter des situations graves. Il existe certaines herbes qui sont bonnes pour les veines si on les combine entre elles. Ce remède agit en cas de phlébite, de varices et de thrombose39 d’une manière si efficace que toutes les femmes enceintes et les jeunes accouchées se repasseront la formule que voici :

Millepertuis (Hypericum perforatum)

Millefeuille (Achillea millefolium) et

Racines d’arnica (Arnica montana).


Arnica

(Arnica montana)


Achillée millefeuille

(Achillea millefolium)


Millepertuis

(Hypericum perforatum)

Une infusion de ces trois plantes sera bienfaisante lors de troubles veineux. Toutefois, les plantes fraîches, surtout leur extrait ou le jus frais, auront une action plus intense et donc meilleure.

Des centaines de cas de varices, d’ulcères variqueux, surtout après l’accouchement, ont été rapidement guéris. L’importance de ce remède simple ne doit donc échapper à aucune future maman.

L’effet des divers sucs de ces plantes est le suivant : tout comme l’huile de la St-Jean, l’extrait frais des fleurs et des sommités fleuries de millepertuis8 est un vulnéraire puissant. Il calme les douleurs violentes causées par une lésion des nerfs, à la suite d’une commotion cérébrale, d’une affection de la moelle épinière, qui met les nerfs à rude épreuve, d’une intervention chirurgicale et en cas de névralgies, surtout des vives douleurs pariétales dues au surmenage intellectuel.

Le millefeuille9 est un remède spécifique du sang. Il est utilisé dans la médecine populaire pour entraver la dilatation des veines, les hémorroïdes, les varices, les stases veineuses du bas-ventre et des jambes, les congestions cérébrales, les saignements de nez répétés et violents, les hémorragies de la vessie.

L’arnica10 agit aussi favorablement sur les veines, surtout en cas de stases, de blessures et de courbatures. Les stases veineuses qui apparaissent au cours de la grossesse seront combattues avec succès par l’arnica. Pour traiter les ulcères variqueux, l’extrait de racine d’arnica est le remède idéal, mais l’extrait de la plante fraîche devra être tiré de la racine et non de la fleur. Les fleurs et la teinture ne s’emploient qu’en usage externe.

Quant à la pulsatille (anémone), elle régularise aussi les troubles de la circulation. Cette plante de la famille des renonculacées renferme un principe nocif, presque toxique, et on ne l’utilise pas en tisane. Elle n’est administrée qu’en doses homéopathiques. Les trois autres plantes se trouvent couramment et elles font partie du trésor végétal dans lequel on peut puiser sans hésiter.

L’extrait de plante fraîche du marronnier d’Inde, une préparation veinotonique à base de graines fraîches de marronnier d’Inde sauvage, a un excellent effet ; ce remède existe aussi sous forme de comprimés. L’action favorable du marron d’Inde sur le système veineux est prouvée par l’expérience et par des tests cliniques. L’hamamélis est également très apprécié en cas de troubles veineux, que ce soit en usage interne ou externe. Le mélilot produit une augmentation de la résistance capillaire et une amélioration du reflux veineux.

Les femmes enceintes qui souffrent de nausées auront recours à trois remèdes très simples : Nux vomica D4. Ce remède élimine en principe dès le premier jour les nausées importunes. Si c’est insuffisant, elles prendront Ipecacuanha D4 ou même le remède homéopathique, Apomorphinum D4. Pourquoi subir pendant des semaines ou des mois ces malaises qui assombrissent le début d’une grossesse alors que des remèdes simples permettent de les supprimer ?

Outre les plantes fraîches que nous avons déjà évoquées, la prise d’une préparation au calcium et aux orties vous assureront une grossesse et un accouchement sans complications.

Comment remédier au manque de calcium et d’acide silicique

Il arrive qu’après un accouchement, une affection pulmonaire ou des troubles ganglionnaires de caractère tuberculeux se développent chez des femmes ayant une prédisposition à ces maladies. Les fatigues et les sollicitations de la grossesse peuvent déclencher un trouble préexistant. Le fœtus a un énorme besoin de calcium pour développer son petit organisme, aucune femme enceinte ne devrait l’ignorer. La nature est raisonnable, équitable : elle protège l’enfant aux dépens de sa mère qui assume la responsabilité de fournir du calcium en quantité nécessaire, devoir qu’il lui arrive souvent de négliger. Toutefois, pourquoi l’enfant qui n’est pas en mesure de subvenir à ses besoins devrait-il en souffrir ? Il est donc compréhensible que la nature assure tout d’abord le bien-être de l’enfant. Ainsi, le calcium manquant sera puisé dans le corps maternel : os, dents, tissus. Il en résultera une hypocalcémie qu’illustre fort bien le dicton populaire : « chaque enfant coûte une dent à sa mère ». Tout au long de la grossesse, le besoin en calcium est énorme. Vient-il à manquer, le corps ira le chercher là où il se trouve. Une alimentation riche en calcium est indispensable au cours de ces neuf mois. Ce calcium sous forme aisément assimilable se trouve dans les crudités ; carottes râpées, salade au chou, à la choucroute, salade verte doivent faire partie de tous les repas. Et si l’on prend une préparation de calcium, on accordera la préférence au calcium végétal, en évitant le calcium d’acide lactique tel qu’il est souvent proposé. L’ortie et d’autres plantes nous fournissent le calcium sous une forme assimilable.

En outre, on veillera à prendre de la silice. Différentes plantes contiennent de l’acide silicique, telles que la prêle7 et le galéopsis11, et d’autres encore. On prépare des infusions ou on les absorbe sous forme d’extraits frais. La vitamine D est également indispensable pour l’assimilation et l’utilisation du calcium. Dans ce but, on fera usage de l’huile de foie de morue et les diverses émulsions qui en contiennent, et d’une quantité de produits et d’aliments naturels riches en vitamine D.

Un autre point non négligeable, c’est l’activité régulière des reins et de la peau afin d’éviter les troubles métaboliques, l’accumulation d’acide urique entravant l’assimilation du calcium.

Enfin, une attention toute particulière sera vouée aux repas. La future maman mangera lentement, mastiquera consciencieusement et de ce fait, l’insalivation sera parfaite. En règle générale, l’hypocalcémie détermine une perturbation des glandes endocrines. Les ganglions lymphatiques fonctionnent mal, eux aussi. Des phénomènes de fermentation, de paresse de l’intestin et de gaz intestinaux intoxiquent alors l’organisme. En appliquant toutes ces instructions, la femme enceinte évitera tous ces désagréments, y compris le risque de tuberculose. D’autre part, un organisme bien pourvu en calcium et en silice résistera mieux aux infections. Quiconque a des dents gâtées, souffre de catarrhes fréquents, est sujet aux angines, aux inflammations ganglionnaires et aux maladies infectieuses, tirera profit de ces conseils. Prévenir vaut mieux que guérir, n’est-il pas vrai ? C’est la raison pour laquelle on veillera déjà chez l’enfant à l’apparition du moindre symptôme pour prendre au plus vite les mesures utiles.

Influences dangereuses pendant la grossesse

Il n’y a certes rien qui réjouisse davantage une femme normale que de donner la vie à un enfant en bonne santé. Les jeunes gens ne sont pas en mesure d’apprécier ce que signifie la joie d’être père et mère, avant de l’avoir eux-mêmes vécue. Toutefois c’est une grande peine, quand un enfant malade vient au monde ou même un enfant qui naît avec des malformations, des membres dégénérés, pinnipèdes, sans mains ni pieds, ou atteints d’autres malformations effrayantes qui furent observées sur des milliers de nouveau-nés en Europe et surtout en Allemagne, il y a quelques décennies. Quel sentiment effroyable doit être celui d’une mère lorsqu’elle réalise que c’est elle la principale coupable de ce malheur. La recherche scientifique a montré que les quatre à huit premières semaines de grossesse, c’est-à-dire les trois premiers mois après les dernières règles, sont de la plus grande importance en ce qui concerne les influences nocives sur la vie en germination. Mentionnons brièvement ici ce qu’il faut observer pendant cette période afin d’agir de façon optimale contre le risque de malformations de l’enfant à naître.

Alimentation et exercice

Celui qui a déjà saisi auparavant l’importance de la question alimentaire comprend d’emblée que la nourriture de la future mère doit être aussi naturelle que possible. Il n’est nullement nécessaire de manger de grandes quantités ainsi qu’on le recommandait autrefois.

Il est indispensable que la femme enceinte respire suffisamment d’oxygène, car cela garantit de meilleures conditions pour un bon développement de l’enfant. Elle pratiquera donc des exercices au grand air, en préférant les promenades en forêt ou dans les champs plutôt que sur les routes empestées par les gaz d’échappement.

Alcool, nicotine et lésions dues aux radiations

Tout le monde sait aujourd’hui que la consommation d’alcool même lors de la procréation peut avoir de terribles suites. C’est pourquoi il est irresponsable d’engendrer des enfants après une importante consommation d’alcool. Après une fête bien arrosée, c’est souvent le cas bien que cet acte inconsidéré puisse entraîner de graves tragédies pour la vie entière. Chaque mère doit connaître les inconvénients de la consommation d’alcool et se faire un devoir de ne pas en consommer pendant la grossesse.

Il est pareillement injustifiable qu’une femme fume pendant la grossesse et pendant l’allaitement. La preuve a été faite que la nicotine se retrouve déjà dans le lait de la mère, quelques heures après avoir fumé. Qu’est-ce qui prouve que cet agent toxique pour les vaisseaux ne pénètre pas aussi vite dans le placenta ?

Les lésions d’irradiation sont à éviter autant que possible, donc les rayons X, les rayons de radium et tous les rayons artificiels qui trouvent leur utilisation dans la radiothérapie moderne. Malheureusement, la radioactivité résultant d’explosions atomiques ne peut pas être éliminée, il n’est pas en notre pouvoir d’y échapper.

Médicaments de synthèse chimique

Les médicaments chimiques ont aussi une grande importance. Qu’il s’agisse de comprimés contre les maux de tête, de calmants ou de somnifères, les femmes enceintes doivent absolument les éviter. Les articles de journaux alarmants sur la tragédie de la thalidomide, qui a semble-til conduit à des malformations chez des milliers de nouveau-nés, ont pu suffire à effrayer toute femme enceinte et la convaincre que pendant la période de grossesse et d’allaitement il est opportun d’éviter l’ensemble des médicaments chimiques. Aujourd’hui c’est la thalidomide, demain peut-être un sulfonamide et après-demain sans doute un autre produit qui sera rendu responsable des lésions occasionnées. Pour cette raison, il est préférable de réserver la chimie aux produits de nettoyage pour vitres et revêtements de sol et de l’utiliser pour toutes sortes d’applications techniques plutôt que d’absorber de telles préparations. Les femmes enceintes doivent faire attention et placer leur devoir de mère au-dessus du besoin de faire disparaître très rapidement maux de tête, malaises ou insomnies avec un médicament puissant. Il existe suffisamment de remèdes végétaux inoffensifs pour soulager ces troubles passagers, alors pourquoi courir des risques aux conséquences incontournables ? Il est de plus en plus sûr que seule la nature, dans sa forme bénigne, a la vertu d’aider les hommes sans séquelles nuisibles. Par suite des conditions artificielles et des points de vue malsains auxquels nous sommes aujourd’hui exposés, il semble au contraire logique d’avoir recours aux stupéfiants plutôt qu’à la cure. Les conséquences de cette erreur montrent que les méthodes naturelles valent certes la peine de faire le détour.

Avantages et inconvénients du traitement hormonal

Certaines femmes qui désireraient avoir des enfants mais n’y parviennent pas risquent tout pour l’accomplissement de ce vœu très naturel. Ceci est compréhensible, car la non-réalisation d’un désir de ce type peut causer de graves troubles psychiques. Il y a cependant aussi des femmes qui n’ont pas spécialement ou même pas du tout envie d’avoir un enfant. Par conséquent elles ne souffrent pas de la stérilité, mais elles sont privées d’une heureuse maternité et également des multiples joies naturelles que les enfants apportent d’habitude dans un foyer.

Deux moyens

La stérilité d’une union peut relever de troubles hormonaux. Ceci s’est souvent avéré exact. Dans ce cas il y a deux voies à suivre. Premièrement, il est possible de stimuler le corps de telle façon qu’il améliore sa propre production d’hormones. Cela peut être obtenu d’une part avec des applications physiques, en accomplissant des bains de siège, des douches écossaises, des bains de Kuhne et autres traitements analogues. D’autre part, on peut aussi favoriser la circulation sanguine en veillant surtout à une meilleure irrigation de l’abdomen. On stimule ainsi la production hormonale, ce qui conduit souvent à une grossesse.

Des remèdes favorisant la circulation du sang, associé à une préparation au calcium et aux orties, conviennent extrêmement bien. L’absorption de germes de céréales ou d’huile de germes de céréales (en capsules) est également recommandée en complément. Bien que l’exercice et la respiration au grand air fassent partie de la détente corporelle naturelle, on ne doit cependant jamais exagérer pour ce qui est du sport, en adoptant un style de vie normal dans son ensemble. C’est cette voie naturelle et inoffensive à laquelle on doit d’abord avoir recours.

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